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« Secours en montagne » : différence entre les versions

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Des sociétés de secours en montagne se sont créés au début du [[XXe siècle|XX<sup>e</sup> siècle]], comme par exemple le Comité dauphinois de secours en montagne en [[1910]].
Des sociétés de secours en montagne se sont créés au début du [[XXe siècle|XX<sup>e</sup> siècle]], comme par exemple le Comité dauphinois de secours en montagne en [[1910]].


Les CRS participent au secours en montagne depuis [[1948]] ; elle étaient engagées à l'origine en renfort lors d'accidents importants ,comme par exemple l'accident du [[Malabar Princess]], pour devenir au fur-et-à-mesure des acteurs à part entière. Ils créèrent le Centre National d'entrainement à l'alpinisme et au Ski (CNEAS) le [[4 janvier]] [[1955]], qu'a dirigé Piguillem, l'inventeur du [[brancard]] portant son nom.
Les CRS participent au secours en montagne depuis [[1948]] ; elles étaient engagées à l'origine en renfort lors d'accidents importants, comme par exemple l'accident du [[Malabar Princess]], pour devenir au fur-et-à-mesure des acteurs à part entière. Les CRS créèrent le Centre national d'entrainement à l'alpinisme et au Ski (CNEAS) le [[4 janvier]] [[1955]], qu'a dirigé Piguillem, l'inventeur du [[brancard]] portant son nom.


L'accident de Jean Vincendon et François Henry en [[décembre]] [[1956]] entraîna la création du Peloton spécialisé de haute montagne en [[janvier]] [[1957]], qui deviendra le PGHM de Chamonix. Cette opération fût la première tentative de secours héliporté en haute montagne, au cours de laquelle l'hélicoptère s'écrasa.
L'accident de Jean Vincendon et François Henry en [[décembre]] [[1956]] entraîna la création du Peloton spécialisé de haute montagne en [[janvier]] [[1957]], qui deviendra le PGHM de Chamonix. Cette opération fût la première tentative de secours héliporté en haute montagne, au cours de laquelle l'hélicoptère s'écrasa.

Version du 22 septembre 2004 à 15:16


Les secours en montagne désignent l'ensemble des moyens mis en œuvre pour porter secours aux malades et victimes d'accident ou de malaise en montagne.

La montagne est un milieu imprévisible et dangereux :

  • risque d'avalanche en hiver ;
  • risques d'éboulement ;
  • présence de crevasses, de précipices, de falaises, de pentes abruptes pouvant occasionner des chutes ;
  • temps changeant rapidement, avec des risques de vent et d'orage violents, de changements de température rapide.

Ce milieu est d'autant plus propice aux accidents qu'il est fréquenté en périodes de vacances par des personnes peu habituées et donc connaissant mal les dangers, et pratiquant des activités parfois à risque (varape, alpinisme, parapente).

Les secours en montagne nécessitent une grande connaissance de la montagne de la part des sauveteurs, ainsi qu'une grande autonomie en raison de l'éloignement des structures de soins et des difficulté d'accès pour amener personnels et matériel. L'utilisation de l'hélicoptère est très fréquente.

Les secours en montagne en France

En France, les secours en montagne sont assurés essentiellement par deux organismes publics :

Lorsque l'évacuation est héliportée, la victime peut être déposée directement sur l'héliport de l'hôpital, ou bien sur une zone de dépose pour être prise en charge par une ambulance, en général privée.

L'emploi de fonctionnaires chargés du maintien de l'ordre pour les missions de secours s'explique par le fait qu'en France, ces missions sont essentiellement saisonnières (très liées aux loisirs), et en raison de la connaissance nécessaire du milieu et de l'entraînement requis, il vaut mieux avoir recours à des personnels toujours présents sur place (donc ayant une autre mission le reste de l'année) et ayant un entraînement physique conséquent. Un certain nombre de ces personnels sont des guides ou aspirant-guides de haute montagne. Par ailleurs, ce cumul de fonction secouriste/officier de police judiciaire leur permet de relever les éléments de l'enquête permettant de connaître les raisons de l'accident, tout en effectuant les secours (donc économie de moyens). Ce choix politique est lié à ces conditions, et n'est pas forcément adapté à d'autres contextes de montagne, notamment pour des payscomme la Suisse où les secours en montagne ne sont pas saisonniers mais ont lieu tout le long de l'année.

Histoire du secours en montagne en France

Des sociétés de secours en montagne se sont créés au début du XXe siècle, comme par exemple le Comité dauphinois de secours en montagne en 1910.

Les CRS participent au secours en montagne depuis 1948 ; elles étaient engagées à l'origine en renfort lors d'accidents importants, comme par exemple l'accident du Malabar Princess, pour devenir au fur-et-à-mesure des acteurs à part entière. Les CRS créèrent le Centre national d'entrainement à l'alpinisme et au Ski (CNEAS) le 4 janvier 1955, qu'a dirigé Piguillem, l'inventeur du brancard portant son nom.

L'accident de Jean Vincendon et François Henry en décembre 1956 entraîna la création du Peloton spécialisé de haute montagne en janvier 1957, qui deviendra le PGHM de Chamonix. Cette opération fût la première tentative de secours héliporté en haute montagne, au cours de laquelle l'hélicoptère s'écrasa.

Les secours en montagne en Suisse

En Suisse, les secours en montagne sont effectués par la Rega (acronyme formé des mots allemand et français Rettungsflugwacth et garde aérienne). La Rega est la Garde aérienne suisse de sauvetage, une fondation privée à but non lucratif : elle ne reçoit aucune subvention de l'état. Les secours de la Rega sont déclenchés en appelant le « 1414 » par téléphone.

La Rega fût créée en 1952, sous le nom de Garde aérienne suisse de sauvetage (GASS), par des membres de la Société suisse de sauvetage (SSS). Depuis 1965, elle est « organisation d'aide associée a la Croix rouge suisse » (CRS), dont elle est membre corporatif depuis 1981.

La Rega dispose de dix hélicoptères répartis sur dix bases permettant d'accéder à tout point du territoire en quinze minutes (à l'exception du Valais) : Bâle, Berne, Erstfeld, Gsteigwiler, Lausanne, Locarno, Samedan, Saint-Gall, Untervaz et Zurich. Elle dispose également de trois avions stationnés à Zurich pour les rapatirements sanitaires.

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