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« Théorème de représentation de Riesz (Fréchet-Riesz) » : différence entre les versions

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{{Homon|Théorème de Riesz}}
{{Homon|Théorème de Riesz}}
Le '''théorème de représentation de Riesz''', en l'honneur du mathématicien [[Frigyes Riesz]], est un théorème qui représente les éléments du [[dual topologique|dual]] d'un [[espace de Hilbert]] comme [[produit scalaire]] par un vecteur de l'espace.
En [[mathématiques]], plus précisément en [[analyse fonctionnelle (mathématiques)|analyse fonctionnelle]], le '''théorème de représentation de Riesz''', en l'honneur du mathématicien [[Frigyes Riesz]], est un [[théorème]] qui représente les éléments du [[dual topologique|dual]] d'un [[espace de Hilbert]] comme [[produit scalaire]] par un vecteur de l'espace.


Ce théorème est aussi parfois appelé '''théorème de [[Maurice René Fréchet|Fréchet]]-Riesz''' (à ne pas confondre avec le [[théorème de Riesz-Fréchet-Kolmogorov]]). Il s'apparente singulièrement au [[théorème de Lax-Milgram]] qui englobe l'énoncé ci-dessous. Pour tout vecteur {{formule|''y''}} d'un espace de Hilbert {{formule|''H''}}, la forme linéaire qui à {{formule|''x''}} associe {{formule|<''y'',''x''>}} est continue sur {{formule|''H''}} (sa norme est égale à celle de {{formule|''y''}}, d'après l'[[inégalité de Cauchy-Schwarz]]). Le théorème de Riesz énonce la réciproque : toute forme linéaire continue sur {{formule|''H''}} s'obtient de cette façon<ref>{{Rudin}} p. 77</ref>.
Ce théorème est aussi parfois appelé '''théorème de [[Maurice René Fréchet|Fréchet]]-Riesz''' (à ne pas confondre avec le [[théorème de Riesz-Fréchet-Kolmogorov]]). Il s'apparente singulièrement au [[théorème de Lax-Milgram]] qui englobe l'énoncé ci-dessous. Pour tout vecteur {{formule|''y''}} d'un espace de Hilbert {{formule|''H''}}, la [[forme linéaire]] qui à {{formule|''x''}} associe {{math|''y'', ''x''}} est [[continue]] sur {{formule|''H''}} (sa norme est égale à celle de {{formule|''y''}}, d'après l'[[inégalité de Cauchy-Schwarz]]). Le théorème de Riesz énonce la réciproque : toute forme linéaire continue sur {{formule|''H''}} s'obtient de cette façon<ref>{{Rudin}} p. 77.</ref>.


== Énoncé ==
== Énoncé ==


Soient :
Soient :
*{{formule|''H''}} un [[espace de Hilbert]] (réel ou complexe)<ref>Dans le cas complexe, deux conventions coexistent (voir l'article [[Forme sesquilinéaire complexe]]) : produit scalaire <math>\scriptstyle\langle v,w\rangle</math> linéaire par rapport à {{formule|''v''}} et semi-linéaire par rapport à {{formule|''w''}}, comme dans les articles [[Espace préhilbertien]] et [[Espace de Hilbert]], ou l'inverse, comme ici et dans l'article [[Dual topologique]]. Les formules sont à adapter en fonction de la convention choisie.</ref> muni de son [[produit scalaire]] noté <math>\langle.,.\rangle</math>
* {{formule|''H''}} un espace de Hilbert (réel ou complexe)<ref>Dans le cas complexe, deux conventions coexistent (voir l'article [[Forme sesquilinéaire complexe]]) : produit scalaire {{math|⟨''v'', ''w''⟩}} linéaire par rapport à {{formule|''v''}} et semi-linéaire par rapport à {{formule|''w''}}, comme dans les articles [[Espace préhilbertien]] et [[Espace de Hilbert]], ou l'inverse, comme ici et dans l'article [[Dual topologique]]. Les formules sont à adapter en fonction de la convention choisie.</ref> muni de son produit scalaire noté ⟨∙, ∙⟩ ;
*<math>f \in H'</math> une [[forme linéaire]] [[Continuité|continue]] sur {{formule|''H''}}.
* {{math|''f ''∈ ''H{{'}}''}} une forme linéaire continue sur {{formule|''H''}}.


Alors il existe un unique {{formule|''y''}} dans {{formule|''H''}} tel que pour tout {{formule|''x''}} de {{formule|''H''}} on ait <math>f(x)=\langle y,x\rangle</math>.
Alors il existe un unique {{formule|''y''}} dans {{formule|''H''}} tel que pour tout {{formule|''x''}} de {{formule|''H''}} on ait {{math|''f''(''x'') {{=}} ⟨''y'', ''x''⟩}}.


{{bloc emphase|<math>\exists\,!\ y \in H\,, \quad \forall x\in H\,, \quad f(x) = \langle y,x\rangle</math>}}
{{bloc emphase|<math>\exists\,!\ y \in H\,, \quad \forall x\in H\,, \quad f(x) = \langle y,x\rangle</math>}}


== Démonstration ==
== Démonstration ==
On sait déjà — comme rappelé en introduction et démontré dans le [[Espace préhilbertien#Structure du dual|§ « Structure du dual »]] de l'article sur les espaces préhilbertiens — que l'[[Application linéaire|application '''R'''-linéaire]] (semi-linéaire dans le cas complexe)<center><math>H\to H',\quad y\mapsto\langle y,\cdot\rangle</math></center>est [[Injection (mathématiques)|injective]] (et même [[Isométrie|isométrique]]). Cette injectivité se traduit par l'[[Unicité (mathématiques)|unicité]] de {{math|''y''}} pour tout {{math|''f''}}.
=== Unicité de {{formule|''y''}} ===
Soient {{formule|''y''}} et {{formule|''z''}} deux éléments de {{formule|''H''}} vérifiant <math>f(x) = \langle y, x \rangle = \langle z, x \rangle</math>.


On peut remarquer que si {{math|''H''}} est [[Espace vectoriel de dimension finie|de dimension finie]], la [[surjectivité]] — c'est-à-dire l'[[Existence (mathématiques)|existence]] de {{math|''y''}} pour tout {{math|''f''}} — [[Théorème du rang#Application à la caractérisation des isomorphismes|s'en déduit, puisque]] l'[[espace dual]] {{formule|''H'''}} est alors de même [[Dimension d'un espace vectoriel|dimension]] sur '''R''' que {{math|''H''}}.
Pour tout <math>x \in H</math> on a <math>\langle y-z, x \rangle = 0</math> et en particulier <math>\|y-z\|^2 = \langle y-z, y-z \rangle = 0</math> d'où <math>y = z</math>.
=== Existence de {{formule|''y''}} en dimension finie ===
Si {{formule|''H''}} est de dimension finie, l'existence se déduit de l'unicité. En effet, puisque l'application de {{formule|''H''}} dans son [[espace dual]] (de même dimension sur '''R''') qui à tout {{formule|''y''}} associe la forme linéaire {{formule|<''y'', • >}} est '''R'''-linéaire (antilinéaire dans le cas complexe) et [[injection (mathématiques)|injective]], elle est [[surjection|surjective]].


Démontrons à présent l'existence de {{math|''y''}}, sans hypothèse de dimension.
=== Existence de <math>y</math> en dimension quelconque ===
Si <math>f\equiv 0</math>, il suffit de choisir {{formule|''y''{{=}}0}}.


Si {{math|''f''}} est la forme nulle, il suffit de choisir {{formule|''y ''{{=}} 0}}.
Supposons <math>f\not\equiv 0</math>. Le [[Noyau (algèbre)|noyau]] <math>\ker(f)</math> de <math>f</math> est alors distinct de {{formule|''H''}}. Or c'est un [[sous-espace vectoriel]] de {{formule|''H''}} (par [[Application linéaire|linéarité]] de <math>f</math>) et il est [[Fermé (topologie)|fermé]] (car c'est l'image réciproque du fermé {0} par l'application [[continuité|continue]] {{formule|''f''}}). D'après le [[théorème du supplémentaire orthogonal d'un fermé dans un espace de Hilbert]] on en déduit que <math>\ker(f)^\bot</math> n'est pas réduit à {0}.


Supposons que {{math|''f''}} n'est pas identiquement nulle. Son [[Noyau (algèbre)|noyau]] {{math|ker ''f''}} est alors un [[hyperplan]], or il est [[Fermé (topologie)|fermé]] ([[Espace vectoriel normé#Opérateur borné|par continuité de {{math|''f''}}]]). D'après le [[théorème du supplémentaire orthogonal d'un fermé dans un espace de Hilbert]], l'[[Orthogonal#Définitions formelles|orthogonal]] de cet hyperplan est donc une [[droite vectorielle]] qui lui est [[sous-espace supplémentaire|supplémentaire]]. Soit {{formule|''b''}} un vecteur de cette droite tel que {{math|1=''f''(''b'') = 1}}. Pour {{math|1=''y'' = ''b''/‖''b''‖}}{{2}}, les deux formes linéaires {{math|''f''}} et {{math|⟨''y'', ∙⟩}} coïncident non seulement sur {{math|1=ker ''f = b''{{exp|⊥}}}} mais aussi en {{math|''b''}}, donc partout.
Soit donc {{formule|''b''}} un vecteur non nul orthogonal à <math>\ker(f)</math>.

Pour tout <math>x \in H</math>, posons <math>p_x=x-\tfrac{f(x)}{f(b)}b</math>.

Ainsi <math>p_x \in \ker(f)</math> et en particulier <math>\langle b,p_x\rangle = 0</math>.

En développant, on obtient

<center> <math>0 = \left\langle b, x-{f(x) \over f(b)}b \right\rangle = \langle b, x\rangle - {f(x) \over f(b)} \| b \|^2 </math> </center>

D'où finalement
<center><math>f(x) = \tfrac{f(b)}{\|b\|^2}\langle b, x\rangle =\langle y, x \rangle </math></center>
avec <math>y = \tfrac{\overline{f(b)}}{\|b\|^2}b</math>.


== Extension aux formes bilinéaires ==
== Extension aux formes bilinéaires ==
{{Voir|Forme bilinéaire#Forme bilinéaire continue{{!}}Forme bilinéaire continue}}
=== Énoncé ===
Si {{formule|''a''}} est une [[forme bilinéaire]] [[continuité|continue]] sur un espace de Hilbert réel <math>\mathcal{H}</math> (ou une [[forme sesquilinéaire complexe]] continue sur un Hilbert complexe), alors il existe une unique application {{formule|''A''}} de <math>\mathcal{H}</math> dans <math>\mathcal{H}</math> telle que, pour tout <math>(u,v)\in \mathcal{H}\times\mathcal{H}</math> on ait <math>a(u,v)=\langle Au,v \rangle</math>.
De plus, {{formule|''A''}} est [[Application linéaire|linéaire]] et [[continuité|continue]], de norme égale à celle de ''a''.
<center><math>\exists !\,A\in\mathcal{L}(\mathcal{H}),\ \forall (u,v)\in\mathcal{H}\times\mathcal{H},\ a(u,v)=\langle Au,v \rangle</math></center>


Si {{formule|''a''}} est une [[forme bilinéaire]] continue sur un espace de Hilbert réel {{math|''H''}} (ou une [[forme sesquilinéaire complexe]] continue sur un Hilbert complexe), alors il existe une unique application {{formule|''A''}} de {{math|''H''}} dans {{math|''H''}} telle que, pour tout {{math|(''u'', ''v'') ∈ ''H ''× ''H''}}, on ait {{math|''a''(''u'', ''v'') {{=}} ⟨''Au'', ''v''⟩}}.
=== Démonstration ===
De plus, {{formule|''A''}} est [[Espace vectoriel normé#Opérateur borné|linéaire et continue]], de [[Norme d'opérateur|norme]] égale à celle de {{math|''a''}}.
Démontrons-le dans le cas réel (le cas complexe est analogue). Pour un vecteur fixé {{formule|''u''}} de <math>\mathcal{H}</math>, le théorème de représentation de Riesz assure de l'existence d'un unique vecteur {{formule|''A<sub>u</sub>''}} dans <math>\mathcal{H}</math> tel que : pour tout <math>v\in\mathcal{H}</math>, <math>a(u,v)=\langle A_u,v\rangle</math>
<center><math>\exists !\,A\in\mathcal{L}(H),\ \forall (u,v)\in H\times H,\ a(u,v)=\langle Au,v \rangle.</math></center>


Cela résulte immédiatement de l'isomorphisme [[Canonique (mathématiques)|canonique]] ([[Isométrie|isométrique]]) entre l'[[espace normé]] des formes bilinéaires continues sur {{math|''H ''× ''H''}} et celui des applications linéaires continues de {{math|''H''}} dans son dual, et de l'isomorphisme ci-dessus entre ce dual et {{math|''H''}} lui-même.
On pose <math>A:u\mapsto A_u</math> défini tel que décrit ci-dessus. Pour tous {{formule|''v'', ''u''<sub>1</sub>, ''u''<sub>2</sub>}} de <math>\mathcal{H}</math> et tout réel <math>\lambda</math> on a

<center><math>\langle A(u_1+\lambda u_2),v\rangle=a(u_1+\lambda u_2,v)=a(u_1,v)+\lambda a(u_2,v)=\langle A(u_1)+ \lambda A(u_2),v\rangle</math></center>
donc <math>A</math> est linéaire.

Soit {{formule|''c''}} la norme de l'application bilinéaire continue {{formule|''a''}}. Pour tous vecteurs {{formule|''u'', ''v''}} on a :

<center><math>|\langle A u,v \rangle|=|a(u,v)|\le c\|u\| \|v\|</math>.</center>
Pour <math>v=A u</math>, on en déduit <math>\|A u\|\le c\|u\|</math>. Donc l'application linéaire {{formule|''A''}} est continue, et sa norme - notons-la {{formule|''d''}} - est inférieure ou égale à {{formule|''c''}}.

Montrons l'inégalité inverse. Pour tous vecteurs {{formule|''u'', ''v''}} on a :
<center><math>|a(u,v)|=|\langle A u,v \rangle|\le \|Au\| \|v\|\le d\|u\| \|v\|</math>,</center>
donc {{formule|''c''}} est inférieure ou égale à {{formule|''d''}}, d'où l'égalité.volume des [[parallélépipède]]s pour initier la construction.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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{{Palette|Algèbre bilinéaire|Analyse fonctionnelle}}
{{Palette|Algèbre bilinéaire|Analyse fonctionnelle}}

{{portail|Analyse}}
{{portail|Analyse}}


{{DEFAULTSORT:Theoreme Representation Riesz}}
{{DEFAULTSORT:Theoreme Representation Riesz}}
[[Catégorie:Espace de Hilbert]]
[[Catégorie:Espace de Hilbert]]
[[Catégorie:Théorème d'analyse fonctionnelle|Riesz]]

[[cs:Rieszova věta o reprezentaci]]
[[de:Rieszscher Darstellungssatz]]
[[en:Riesz representation theorem]]
[[es:Teorema de representación de Riesz]]
[[fi:Rieszin esityslause]]
[[he:משפט ההצגה של ריס]]
[[it:Teorema di rappresentazione di Riesz]]
[[ja:リースの表現定理]]
[[nl:Representatiestelling van Riesz]]
[[pl:Twierdzenie Riesza (przestrzenie Hilberta)]]
[[pt:Teorema da representação de Riesz]]
[[ru:Теорема представлений Рисса]]
[[sv:Riesz representationssats]]
[[uk:Теорема Ріса]]
[[zh:里斯表示定理]]

Dernière version du 10 octobre 2023 à 18:40

En mathématiques, plus précisément en analyse fonctionnelle, le théorème de représentation de Riesz, en l'honneur du mathématicien Frigyes Riesz, est un théorème qui représente les éléments du dual d'un espace de Hilbert comme produit scalaire par un vecteur de l'espace.

Ce théorème est aussi parfois appelé théorème de Fréchet-Riesz (à ne pas confondre avec le théorème de Riesz-Fréchet-Kolmogorov). Il s'apparente singulièrement au théorème de Lax-Milgram qui englobe l'énoncé ci-dessous. Pour tout vecteur y d'un espace de Hilbert H, la forme linéaire qui à x associe y, x est continue sur H (sa norme est égale à celle de y, d'après l'inégalité de Cauchy-Schwarz). Le théorème de Riesz énonce la réciproque : toute forme linéaire continue sur H s'obtient de cette façon[1].

Soient :

  • H un espace de Hilbert (réel ou complexe)[2] muni de son produit scalaire noté ⟨∙, ∙⟩ ;
  • f H' une forme linéaire continue sur H.

Alors il existe un unique y dans H tel que pour tout x de H on ait f(x) = ⟨y, x.

Démonstration

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On sait déjà — comme rappelé en introduction et démontré dans le § « Structure du dual » de l'article sur les espaces préhilbertiens — que l'application R-linéaire (semi-linéaire dans le cas complexe)

est injective (et même isométrique). Cette injectivité se traduit par l'unicité de y pour tout f.

On peut remarquer que si H est de dimension finie, la surjectivité — c'est-à-dire l'existence de y pour tout fs'en déduit, puisque l'espace dual H' est alors de même dimension sur R que H.

Démontrons à présent l'existence de y, sans hypothèse de dimension.

Si f est la forme nulle, il suffit de choisir y = 0.

Supposons que f n'est pas identiquement nulle. Son noyau ker f est alors un hyperplan, or il est fermé (par continuité de f). D'après le théorème du supplémentaire orthogonal d'un fermé dans un espace de Hilbert, l'orthogonal de cet hyperplan est donc une droite vectorielle qui lui est supplémentaire. Soit b un vecteur de cette droite tel que f(b) = 1. Pour y = b/‖b2, les deux formes linéaires f et y, ∙⟩ coïncident non seulement sur ker f = b mais aussi en b, donc partout.

Extension aux formes bilinéaires

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Si a est une forme bilinéaire continue sur un espace de Hilbert réel H (ou une forme sesquilinéaire complexe continue sur un Hilbert complexe), alors il existe une unique application A de H dans H telle que, pour tout (u, v) ∈ H × H, on ait a(u, v) = ⟨Au, v. De plus, A est linéaire et continue, de norme égale à celle de a.

Cela résulte immédiatement de l'isomorphisme canonique (isométrique) entre l'espace normé des formes bilinéaires continues sur H × H et celui des applications linéaires continues de H dans son dual, et de l'isomorphisme ci-dessus entre ce dual et H lui-même.

Notes et références

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  1. Walter Rudin, Analyse réelle et complexe [détail des éditions] p. 77.
  2. Dans le cas complexe, deux conventions coexistent (voir l'article Forme sesquilinéaire complexe) : produit scalaire v, w linéaire par rapport à v et semi-linéaire par rapport à w, comme dans les articles Espace préhilbertien et Espace de Hilbert, ou l'inverse, comme ici et dans l'article Dual topologique. Les formules sont à adapter en fonction de la convention choisie.