« Te decet laus » : différence entre les versions
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* Carl Leibl (1784 - † 1870) : [[offertoire]] ''Te decet laus et honor'' pour 4 solistes, orchestre et orgue<ref>Éditions [[N. Simrock]], ''Catalogue du Fonds de Musique'', tome II, p. 25, 1839 {{de}}[https://books.google.fr/books?id=9vFLAAAAcAAJ&pg=PA25]</ref> |
* Carl Leibl (1784 - † 1870) : [[offertoire]] ''Te decet laus et honor'' pour 4 solistes, orchestre et orgue<ref>Éditions [[N. Simrock]], ''Catalogue du Fonds de Musique'', tome II, p. 25, 1839 {{de}}[https://books.google.fr/books?id=9vFLAAAAcAAJ&pg=PA25]</ref>{{,}}<ref>''Le Guide musical'', année 1885, p. 342 [https://books.google.fr/books?id=otcqAAAAYAAJ&pg=PA342]</ref> |
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== Voir aussi == |
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Version du 15 février 2021 à 03:14
Le Te decet laus est une brève hymne religieuse dont le texte figure dans les Constitutions apostoliques dès le IVe siècle.
Texte
latin | français |
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Te decet laus, |
À vous revient la louange, |
Partition
Il existe, historiquement, deux versions, la mélodie grégorienne authentique et une version néo-grégorienne, qui fut tardivement composée par les Maurists. Toutes les deux se trouvent :
- Dom Joseph Pothier, Revue du chant grégorien, 21e année, n° 6, p. 161 (1913) [partition en ligne]
- Abbaye Saint-Pierre de Solesmes, Cantus selecti, p. 257 (1957) [partition en ligne] (voir n° 222 et 223 à droite)
Historique
Usage actuel
Il s'agit surtout d'une pièce historique, en tant que doxologie. Elle est presque hors d'usage. Ni publication ni présentation récente ne fut enregistrée. Les études non plus, mais exceptionnellement Michel Huglo, ancien moine de Solesmes, l'examinait dans son livre sorti en 2005[3].
Caractéristique
Il s'agit de l'une des trois hymnes catholiques et anciennes en prose dans la tradition de l'Église, avec les Gloria in excelsis Deo et Te Deum, alors que d'autres sont les hymnes versifiées[4].
Cette hymne a été inspirée par la liturgie byzantine. Saint Benoît de Nursie († 547) avait [4],[1] fixé son usage dans sa règle de saint Benoît, établie vers 530. L'hymne grecque serait elle-même originaire de la liturgie synagogale du matin de Chabbat[1].
C'est également une doxologie, louange à la sainte Trinité.
Usage dans la liturgie
Auprès des monastères, l'hymne Te decet laus sert de conclusion de l'office solennel des vigiles (matines) du dimanche et des fêtes, à la suite de la lecture de l'Évangile et juste avant l'oraison du jour, puis l'office de laudes[2]. Il s'agit donc d'une tradition depuis le VIe siècle.
« Après le quatrième répons commencera l'hymne Te Deum laudamus, laquelle étant terminée, l'abbé lira la leçon de l'Évangile, tous se tenant debout avec respect et crainte religieuse, et à la fin tous répondront Amen. Et aussitôt l'abbé entonnera l'hymne Te decet laus. Et la bénédiction étant donnée, ils commenceront l'office du matin. »
— Règle de saint Benoît, chapitre XI Comment célébrer les vigiles du dimanche (vers 530)[5]
Mise en musique
Il y a peu de composition en polyphonie.
À la Renaissance
- Pierre de La Rue (vers 1460 - † 1518) : motet à 5 voix avec gloria[6]
Musique classique
- Carl Leibl (1784 - † 1870) : offertoire Te decet laus et honor pour 4 solistes, orchestre et orgue[7],[8]
Voir aussi
- Gloire à Dieu, Te Deum
- Hymne religieux, Chant grégorien
- Règle de saint Benoît, Liturgie des Heures
- Benoît de Nursie
Liens externes
Références bibliographiques
- Joseph Pothier, Deux chants pour l'hymne " Te decet laus " de l'Office monastique, dans la Revue du chant grégorien, 21e année, n° 6, juillet-août 1913, p. 161 - 168 [lire en ligne]
Notes et références
- Daniel Saulnier, Le chant grégorien, p. 107, Abbaye Saint-Pierre de Solesmes, 2003
- Psautier latin-français du bréviaire monastique, p. 107, Société de Saint-Jean-L'Évangéliste, Parit / Rome / Tournai 1938, réimpression par les Éditions Sainte-Madeleine 2003
- Site de l'Académie de chant grégorien [1]
- Marie-Emmanuel Pierre, Cantabo Domino, Cours de chant grégorien, p. 176 - 178, Abbaye Saint-Michel de Kergonan, Plouharnel 2005
- Ainsi que chapitre XIV « Aux fêtes des Saints et à toutes les solennités, on fera cet office comme nous l'avons réglé pour le dimanche. » ; traduction de Prosper Guéranger, p. 39 - 40 et 42, Abbaye Saint-Pierre de Solesmes, réimpression 2007
- Notice Bnf [2]
- Éditions N. Simrock, Catalogue du Fonds de Musique, tome II, p. 25, 1839 (de)[3]
- Le Guide musical, année 1885, p. 342 [4]