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« Terrorisme palestinien » : différence entre les versions

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[[File:Havlagah bus during 1936-1939 Arab revolt-British Mandate of Palestine.jpg|thumb|Un autobus juif en Palestine mandataire équipé contre les jets de pierres et de grenades en 1930]]
[[File:Havlagah bus during 1936-1939 Arab revolt-British Mandate of Palestine.jpg|thumb|Un autobus juif en Palestine mandataire équipé contre les jets de pierres et de grenades en 1930]]

[[Image:Palestinian refugees.jpg|thumb|300px|L'exode massif de 700,000 Palestiniens lors de la Guerre de 1948 a donné naissance au problème des [[réfugiés palestiniens]] dont la situation est à la racine de la lutte armée et du terrorisme palestiniens.]]


En réaction à la [[déclaration Balfour de 1917]] qui prévoyait l'établissement en [[Palestine]] d'un foyer national pour le [[peuple juif]] et sa création sous les auspices de la [[Société des Nations]] durant le [[Palestine mandataire|mandat britannique en Palestine mandataire]], les arabes palestiniens commencèrent à partir de novembre [[1918]] à manifester leur opposition au [[sionisme]]. Le premier [[:en:Palestine Arab Congress|Congrès de la Palestine arabe]] se tient la même année<ref>{{en}} Manuel Assassian, [http://www.passia.org/publications/Palestine/Pal-Book-All.pdf Palestine Factionalism in the National Movement (1919-1939)], {{p.|33}} </ref>.
En réaction à la [[déclaration Balfour de 1917]] qui prévoyait l'établissement en [[Palestine]] d'un foyer national pour le [[peuple juif]] et sa création sous les auspices de la [[Société des Nations]] durant le [[Palestine mandataire|mandat britannique en Palestine mandataire]], les arabes palestiniens commencèrent à partir de novembre [[1918]] à manifester leur opposition au [[sionisme]]. Le premier [[:en:Palestine Arab Congress|Congrès de la Palestine arabe]] se tient la même année<ref>{{en}} Manuel Assassian, [http://www.passia.org/publications/Palestine/Pal-Book-All.pdf Palestine Factionalism in the National Movement (1919-1939)], {{p.|33}} </ref>.

Version du 14 mars 2014 à 11:43

Le terrorisme palestinien englobe les actes de violence commis par les Palestiniens envers les Juifs en Palestine mandataire, en Israël et plus généralement à travers le globe, de 1929 au tournant du XXIe siècle. D'abord présent durant les grands soulèvements arabes entre 1929 et 1948 en Palestine mandataire, tels le massacre d'Hébron, il se poursuit après la création de l'État d’Israël, par des opérations menées contre cet État depuis les pays arabes voisins. À partir de 1968, il se traduit par le détournements d'avions civils, par des attentats dans des aéroports à travers le monde, la prise d'otages des Jeux olympiques de Munich, l'attentat de la rue des Rosiers et celui de la rue Copernic à Paris ; par des attaques contre des objectifs civils en Israël dont entre autres l'assassinat de 9 écoliers dans un bus scolaire en 1970, et de 22 autres dans une prise d'otage en 1974 dans une école. Il se révèle enfin à partir de la première intifada en 2000, et celle ensuite de 2005, par des attentats-suicides contre des autobus, des hôtels, des cafés, une discothèque, des restaurants, des marchés et des centres commerciaux.

Historique

Contexte

Synagogue détruite par des émeutiers arabes dur le massacre d'Hébron en 1929
Maison juive à Safed suite aux émeutes arabes de 1929 en Palestine mandataire
Un autobus juif en Palestine mandataire équipé contre les jets de pierres et de grenades en 1930


En réaction à la déclaration Balfour de 1917 qui prévoyait l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif et sa création sous les auspices de la Société des Nations durant le mandat britannique en Palestine mandataire, les arabes palestiniens commencèrent à partir de novembre 1918 à manifester leur opposition au sionisme. Le premier Congrès de la Palestine arabe se tient la même année[1].

A la fin de l'Empire ottoman la population juive palestinienne était de 56 000[2] personnes soit un dixième de la population en Palestine. L’hostilité aux immigrants juifs conduit à des manifestations régulières et à des émeutes dont celles de Jérusalem de 1920, de 1921 et à des massacres comme à au Hébron en 1929. Les Arabes palestiniens se rebellent contre les autorités britanniques lors de la Grande Révolte arabe de 1936-1939. Ceux-ci obtiennent au terme de leur révolte la mise en place d'un Livre blanc qui prévoit la fin de l'immigration juive en Palestine et la promesse d'une Palestine indépendante dans les 10 ans.

Une organisation arabe palestinienne, Al-Fida’iyya (les auto-sacrifiés), dont la mission était de provoquer des émeutes et d'appeler à la révolte contre les britanniques et les juifs voit le jour[3],[4]. A la fin de l'Empire ottoman la population juive palestinienne était de 56 000 personnes soit un sixième de la population en Palestine[5],[6]. L’hostilité aux immigrants juifs conduit à des émeutes dont celles de Jérusalem de 1920, puis dans plusieurs villes de la Palestine mandataire en 1921 et au massacre d'Hébron en 1929 et à la Grande Révolte arabe de 1936-1939. Le 29 novembre 1947, le plan de partage de la Palestine mandataire élaboré par l’UNSCOP est approuvé par l’Assemblée générale de l’ONU, à New York par le vote de la résolution 181. Le plan est rejeté par les dirigeants de la communauté arabe, y compris le Haut Comité arabe, qui fut appuyé dans son rejet du plan par les États de la Ligue arabe[7]. Les dirigeants arabes qui s’opposaient au plan de partage revendiquent l’ensemble du territoire ,[8]. Le rejet du plan de partage voté par l'ONU le 29 novembre 1947 a mené au conflit judéo-arabe de 1947-1949 qui a débuté au lendemain du vote. Ce conflit s'est déroulé du 30 novembre 1947 jusqu'au milieu de l'année 1949 autour de la question du devenir politique du territoire de la Palestine mandataire à l'expiration du mandat britannique et du devenir de ses deux principaux groupes d'habitants : la communauté juive et la communauté arabe musulmane et chrétienne. Suite à la Déclaration d'indépendance de l'État d'Israël en 1948, un état de conflit permanent s’établit entre Israéliens et Palestiniens.

En réaction, c'est au tour des Juifs de Palestine de se révolter. La Seconde Guerre mondiale provoque la mise en place d'une trêve contre l'ennemi commun. En 1942, le congrès sioniste de Biltmore revendique l'entièreté de la Palestine pour l'établissement d'un État juif. Les violences reprennent à partir de 1944, visant principalement les autorités britanniques. En février 1947, ces derniers décident d'abandonner leur mandat sur la Palestine et confient à l'ONU la recherche d'une solution.

Le 29 novembre 1947, le plan de partage de la Palestine mandataire élaboré par l’UNSCOP est approuvé par l’Assemblée générale de l’ONU, à New York par le vote de la résolution 181. Le plan est rejeté par les dirigeants de la communauté arabe, y compris le Haut Comité arabe, appuyé dans son rejet du plan par l'ensemble des États de la Ligue arabe[9].


Les infiltrations de Palestiniens commencent dès la fin de la guerre tout le long de la ligne de cessez-le-feu tortueuse entre Israël et la Jordanie. Elles sont parfois accompagnées d'attaques contre les civils israéliens auxquels les Israéliens répondent par des représailles[10]. Des incursions de « feddayins » armés par les Égyptiens sont également lancées depuis la Bande de Gaza.

En 1965, le mouvement national palestinien et ses différentes constituantes se fédère autour de Yasser Arafat et de l'OLP, l'« Organisation de Libération de la Palestine », qui opte pour la lutte armée et l'usage du terrorisme contre Israël et ses alliés, ainsi que contre la Jordanie.

Évolution du terrorisme palestinien

Le terrorisme palestinien se manifeste d'abord aux travers d'actes de sabotages exécutés le long des frontières. Il prend toutefois rapidement la forme d'attentats après la Guerre des Six Jours et la conquête par Israël de la Bande de Gaza et de la Cisjordanie.

Victimes du terrorisme palestinien

Les victimes du terrorisme palestinien comprennent entre autres des Israéliens[11], des Palestiniens, des Libanais, des Jordaniens[12], des Égyptiens[13], des Américains[14], des Français[15],[16]. Plus de 3 500 Israéliens, civils ainsi que des militaires en permission, ont péri dans des attaques terroristes et 25 000 ont été blessés depuis 1948[17],[18],[19].

Liste d'attentats

1949 - 1956

Durant cette période, environ 500 Israéliens, dont la moitié de civils ont été tués durant des attaques de Fedayins[20]. L'attaque la plus meurtrière fut l'assassinat de onze civils lors d'une embuscade dans le désert du Negev contre un autobus reliant Tel-Aviv à Eilat le 17 mai 1954[21].

1957 - 1966

Plus de trente israéliens sont tués dans diverses attaques en Israël[22]. En 1964, l'OLP est fondée au Caire et appelle au droit à l’autodétermination des Palestiniens, afin d'atteindre cet objectif, l’Armée de libération palestinienne est constituée avec l'aide des pays arabes[23]. La Charte nationale palestinienne, ou « Charte de l'OLP » demande « la fin de l'existence de l’état d’Israël » et « l’établissement d'un État démocratique en Palestine ». Le Fatah, dirigé par Yasser Arafat, l'un des groupes armés de cette organisation, prend l'ascendant sur les autres et organise des opérations de guérilla contre des soldats et des attaques armées contre des civils qu'elle présente comme des actions de « résistance contre Israël »[24].

1967 - 1970

Dans la foulée de la Guerre des Six Jours, les confrontations armées entre la guérilla palestinienne et les forces jordaniennes devinrent un problème majeur pour le Royaume hachémite de Jordanie. Au rebut des années 1970, sept organisations palestiniennes étaient actives en Jordanie, la plus importante d'entre-elles étant le Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP) dirigé par Georges Habache. Basés dans des camps de réfugiés, les Fedayins y instaurèrent un État dans l'État financé et armé par les Pays arabes et les Pays de l'Est bafouant ouvertement la loi du pays. Initialement, les Fedayins portèrent leurs efforts dans des actions de guerrilla et des actes de terreur contre Israël, mais dès 1968 ils concentrèrent leurs efforts dans des tentatives de renversement de la monarchie jordanienne[25].

Plusieurs confrontations entre les Palestiniens et l’armée jordanienne eurent lieu entre 1968 et 1970. Le roi Hussein de Jordanie fut la cible de plusieurs tentatives de renversement et d'assassinats[26].

  • 21 février 1970, un vol de la compagnie Swissair de Zurich pour Tel Aviv explose 9 minutes après le décollage, tuant tous ses 47 occupants. Une bombe avait placée dans l'appareil par le FPLP[27].
  • 22 mai 1970, un bus scolaire du moshav Avivim circulant sur une route proche de de la frontière libanaise est attaqué au bazooka par des terroristes palestiniens du FPLP-CG, 12 des occupants dont neuf écoliers sont tués 25 autres blessés[28].
  • 6 septembre 1970, des terroristes du FPLP détournent des vols des compagnies SwissAir, TWA, ils sont contraints d’atterrir à la base aérienne d'Azraq connue aussi du nom Dawson Field proche de Zarka en Jordanie, un troisième vol de la Pan Am est détourné, il fait escale à l’aéroport de Beyrouth, neuf autres terroristes embarquent l'avion avec des explosifs puis s'envolent pour le Caire, peu après son atterrissage et l’évacuation des passagers, les charges explosives sont mises à feu détruisant l'appareil. A l’aéroport d'Amsterdam, deux autres terroristes, Patrick Arguello et Leïla Khaled embarquent sur un vol de la compagnie israélienne El Al et le détourne à son décollage. Khaled est maitrisée par des passagers et arrêtée tandis qu'Arguello est blessé mortellement par un agent de la sécurité après qu'il ait lancé une grenade qui n'explosa pas puis fait feu blessant un membre de l’équipage. Deux autres terroristes avaient été arrêtés avant d'avoir pu embarquer. Le 9 septembre, un cinquième appareil est détourné afin d'obtenir la libération de Khaled, il atterri lui aussi à Zarka. 125 otages, femmes et enfants, furent transférés à Amman exceptés les américains, les israéliens, les suisses et les allemands de l'ouest. Les terroristes demandèrent aux otages de quelle religion ils étaient, les Juifs furent séparés des autres passagers, un des terroristes déclara à une jeune juive de 16 ans qu'elle était considérée comme « prisonnier politique ». Les pirates revendiquèrent la libération de terroristes dont Khaled et détruisirent les trois avions et transférèrent les otages pour « interrogatoire » dans les camps palestiniens. Dans les jours qui suivirent des combats éclatèrent entre le FPLP et l’armée jordanienne qui libéra les 125 otages d'Amman. Le 11 septembre le roi Hussein ordonna à son armée d’investir les camps et d'en extirper les terroristes. Certains des otages ne furent libérés qu'au bout de deux semaines en échange de Leila Khaled et six autres membres du FPLP[29],[30],[31],[32],[33],[34],[35].
  • 16 septembre 1970, des blindés de l'armée jordanienne attaque les quartiers généraux des organisations palestiniennes et intervient le lendemain dans les camps palestiniens et les bombarde. Au bout de dix jours de pilonnages, les camps sont rasés, le bilan des combats est de 5 000 à 10 000 morts du coté palestinien selon eux et 3 000 selon les jordaniens, Yasser Arafat a avancé le chiffre de 25 000 tués[36],[37].

En réaction les Palestiniens créèrent l'organisation terroriste Septembre noir.

1971 - 1980

En novembre 1971, l'organisation Septembre noir issue du Fatah, est responsable de l'assassinat au Caire du Premier ministre jordanien Wasfi Tall, en décembre d'une tentative d'assassinat de l'ambassadeur jordanien à Londres est déjouée et de l'assassinat de onze membres de l'équipe olympique israélienne et d'un policier ouest-allemand lors de la prise d'otages des Jeux olympiques de Munich en 1972. Cinq des huit terroristes ont été tués, les trois autres capturés[38],[39]. L'organisation est toujours placée sur la liste officielle des organisations terroristes de l'Union européenne[40].

Suite aux événements de septembre 1970 en Jordanie, de nombreux palestiniens quittèrent le royaume pour s'installer au Liban avec à leur tête Arafat et l'OLP qui obtient l'extraterritorialité des camps palestiniens et le droit de mener des attaques contre le territoire israélien par le gouvernement libanais ce qui leur permet de s'organiser militairement au Liban et d'y créer un État dans l'État. Leur présence exacerba les tensions communautaires. En 1975 éclata la guerre civile libanaise à laquelle prirent par les organisations palestiniennes armées par plusieurs États arabes. Des combats éclatèrent entre les groupes palestiniens qui conduisirent à des massacres réciproques tels que ceux de Karantina par les chrétiens et de Damour par les palestiniens qui firent des milliers de victimes de part et d'autre[41],[42],[43].

Durant cette periode, l'OLP et d'autres organisations palestiniennes lancèrent une vague de terrorisme contre Israël à l’intérieur de ses frontières ainsi que dans d'autres pays, ciblant tant des intérêts israéliens que des Juifs :

  • 17 mai 1971, le consul général d’Israël à Istanboul, Ephraim Elrom, est assassiné par des palestiniens et et des radicaux turcs[44].
  • 8 mai 1972, un vol de la Sabena de Vienne à Tel-Aviv est détournè par 4 terroriste de l'organisation Septembre noir, les terroristes séparent les Juifs des autres passagers et demandent la libération de 315 terroristes emprisonnés en Israël, il atterri sur le tarmac de l’aéroport Ben Gourion le lendemain, durant les négociations, un commando de la Sayeret Matkal conduit par Ehoud Barak et dont fait partie Benjamin Netanyahou investissent l’appareil tuant les terroristes et évacuent les passagers tous sains et saufs [45],[46].
  • 30 mai 1972, des membres FPLP et de l’Armée rouge japonaise ouvrent le feu sur des passagers, dont un groupe de pèlerins, dans le terminal de l’aéroport de Lod à Tel-Aviv tuant 26 personnes et blessant 78 autres. L'un des terroristes, le japonais Kozo Okamoto est capturé les deux autre autres tués[47].
  • 9 septembre 1972, un diplomate israélien, Dr Ami Sachori, est tué par un colis piégé envoyé par Septembre noir à l'ambassade d’Israël à Londres, sept autres furent interceptés ainsi qu'à l'ambassade israélienne à Paris[48].
  • 5 aout 1973, deux terroristes de Septembre noir ouvrent le feu et lancent des grenades dans une salle de transit de l’aéroport d’Athènes dans laquelle se trouvent plus de 1 500 passagers tuant trois personnes et en blessant 55 autres[49].
  • 17 décembre 1973, cinq terroristes palestiniens attaquent le comptoir de la compagnie américaine Pan Am à l’aéroport de Rome, tuent 32 personnes et en blessent une cinquantaine, prennent en otage 12 policiers italiens, tuent l'un d'eux et détournent un avion vers le Koweït[50].
  • 3 mars 1974, des terroristes de Septembre noir attaquent l'ambassade de l'Arabie saoudite à Khartoum durant une réception, deux diplomates américains et un belge sont tués[51].
  • 11 avril 1974, trois terroristes du FPLP s'introduisent dans la ville de Kyriat Shmona au nord d’Israël, tuent 18 personnes dont des femmes et des enfants et en blessent 16 autres[52].
  • 15 mai 1974, trois terroristes du FPLP venant du Liban s'introduisent dans un appartement dans la ville de Ma'alot dans le nord d’Israël où ils tuent un couple et leur enfant de quatre ans, puis attaquent une école dans laquelle ils prennent en otages 105 élèves et 10 enseignants. Durant l’opération de sauvetage menée par l’armée israélienne les terroristes tuent 22 enfants et trois adultes avant d’être neutralisés[53].
  • 24 juin 1974, un couple et leur enfant sont assassinés à Naharya par des terroristes du groupe Fatah de l'OLP alors qu'ils tentaient de fuir un immeuble que les terroristes en provenance du Liban avaient pris d'assaut après avoir débarqué dans la ville côtière à bord d'un canot pneumatique. Un soldat israélien meurt lors de l'assaut contre les trois assaillants qui furent tués[54].
  • 8 septembre 1974, une bombe déposée dans un avion de la compagnie TWA reliant Tel Aviv à New York par des terroristes du groupe palestinien Abou Nidal durant une escale à Athènes explose tuant les 79 passagers et les neuf membres de l’équipage[55].
  • 19 novembre 1974, trois terroristes du FPLP venant de Jordanie attaquent un immeuble où résident 75 personnes dans la ville de Beït Shéan en Israël, quatre personnes sont assassinées, une vingtaine d'autres dont des enfants sont blessés en sautant par les fenêtres afin de fuir les terroristes qui sont tués[56].
  • 20 novembre 1974, des terroristes du groupe Fatah de l'OLP venant de Syrie tuent trois écoliers dans le village de Ramat magshimim dans le Golan[57].
  • 30 novembre 1974, des terroristes du groupe Fatah de l'OLP sont capturés après qu'ils aient assassiné un Arabe israélien pensant qu'il s'agissait d'un Juif dans le village de Rehaniya dans le nord d’Israël[57].
  • 11 décembre 1974, un terroriste du FPLP jette une bombe dans un cinéma de Tel Aviv tuant deux personnes[57].
  • 13 janvier 1975, des terroristes palestiniens, avec Carlos à leur tête, tirent de la terrasse de l’aéroport d'Orly avec un lance-roquettes sur un avion de la compagnie israélienne El Al, mais le ratent. Un avion yougoslave est touché, faisant 3 blessés[58].
  • 4 mars 1975, huit terroristes du groupe Fatah de l'OLP venant du Liban, débarquent sur une plage de Tel Aviv, après avoir fait feu dans la rue ils pénètrent dans un hôtel du bord de mer, l’hôtel Savoy, prennent des otages, font exploser une bombe qui détruit une partie de l’hôtel. Huit des otages sont assassinés, trois soldats israéliens sont tués dont deux durant l'assaut contre les terroristes. Sept d'entre-eux seront tués et autre capturé[59].
  • 16 juin 1975, quatre terroristes de l'OLP venant du Liban, pénètrent dans une maison du village de Kfar Yuval prés de Tiberiade, prennent la famille en otage 2 adultes sont tués avant l'assaut de l’armée israélienne. Les terroristes sont tués[60].
  • 4 juillet 1975, un terroriste du groupe Fatah de l'OLP fait exploser un réfrigérateur piégé contenant 15kg d'explosif dans une rue de Jérusalem, tuant 14 passants et blessant 64 autres, il réussi à prendre la fuite un complice est arrêté[61].
  • 16 juin 1976, l'ambassadeur américain à Beyrouth, Francis E. Meloy, Jr (en) un autre diplomate américain et leur chauffeur sont enlevés puis assassinés par des terroristes du FPLP alors qu'ils passaient du secteur chrétien au secteur musulman de la ville[62].
  • 27 juin 1976, un vol Air France d'Athènes à Paris est détourné par quatre terroristes du FPLP et deux Allemands vers Entebbe où les rejoignent trois autres terroristes, les passagers sont débarqués et les 103 Juifs parmi eux sont pris en otages dans le hall de transit du terminal. Les terroristes menacent de les tuer si leur demande de libération de prisonniers palestiniens en Israël n'est pas acceptée. Le gouvernement israélien feint de négocier tout en lançant une opération de sauvetage. Trois passagers furent tués durant l'assaut ainsi que le commandant du commando israélien, une otage britannique juive de 75 ans qui avait été transférée à l’hôpital de Kampala est assassinée par la police secrète ougandaise en représailles de la morts d'une cinquantaine de soldats ougandais qui avaient pris part au combat contre le commando israélien[63],[64].
  • 11 mars 1978, un autobus circulant sur la route côtière reliant Haïfa à Tel Aviv est pris d'assaut par treize terroristes du groupe Fatah de l'OLP ayant débarqué en provenance du Liban sur une plage de la côte israélienne et tuer une photographe américaine qui s'y trouvait ainsi que les passagers d'un taxi dont ils s'emparent, puis tuent un enfant se trouvant à bord d'un véhicule roulant sur cette route. Au total 38 civils sont assassinés dont 13 enfants et 71 personnes sont blessées. Deux terroristes dont une femme sont capturés les neuf autres sont tués[65],[66].
  • 20 mai 1978, trois terroristes du FPLP lancent des grenades dans le terminal de l’aéroport d'Orly sur des passagers d'un vol El AL, deux passagers sont tués, les terroristes sont tués lors d'une fusillade avec la police française[57].
  • 20 juin 1978, cinq personnes dont un américain sont tuées et plusieurs autres blessées à Jérusalem par une bombe placée dans un bus par un terroriste palestinien[67].
  • 20 aout 1978, un minibus transportant un équipage d'El Al est attaqué dans le centre de Londres par trois terroristes du FPLP, une hôtesse est tuée, l'un des deux terroristes est tué l'autre capturé[68].
  • 19 novembre 1978, jour du premier anniversaire de la visite d'Anouar el-Sadate en Israël quatre personnes sont tuées lors d'une attaque d'un autobus en Cisjordanie revendiquée par le Fatah et le FDPLP[57].
  • 22 avril 1979, quatre terroristes du Front de libération de la Palestine venant du Liban à bord de canots pneumatiques dirigés par Samir Kuntar débarquent dans la nuit prés de la ville de Naharya non loin de la frontière libanaise, tuent un policier israélien puis tentent de s'introduire dans un appartement, l'un deux est tué par le locataire, ils pénètrent ensuite dans un autre, prennent un père et sa fille de quatre ans en otage, la mère réussi à se cacher avec son bébé de deux ans qui meurt étouffé alors qu'elle essayait de couvrir ses pleurs. Kuntar et les deux autres terroristes amènent leurs otages sur la plage avec pour objectif de les amener avec eux au Liban, un échange de tirs a lieu avec des soldats israéliens, le canot est criblé de balles, Kuntar abat le père à bout portant devant sa fille, puis il fracasse le crane de l'enfant avec une roche. L'un des terroristes est tué, Kuntar et l'autre capturés[69],[70].
  • 7 avril 1980, cinq terroristes du groupe FLA de l'OLP en provenance du Liban attaquent une crèche du kibboutz Misgav Am dans le nord d’Israël et prennent les enfants et une puéricultrice en otage, un bébé et la puéricultrice sont assassinés avant l'assaut de l’armée israélienne durant lequel les cinq terroristes sont tués[71].
  • 2 mai 1980, 6 Juifs sont assassinés par des terroristes de l'OLP alors qu'ils sortaient d'un service religieux au Caveau des Patriarches à Hébron[72].
  • 27 Juillet 1980, un terroriste palestinien du Front populaire de libération de la Palestine lance une grenade sur un bus transportant des écoliers juifs en vacances à Anvers, un enfant est tué[73].
  • 3 octobre 1980, un terroriste palestinien du Front populaire de libération de la Palestine, dépose une bombe dans la sacoche d'une moto à proximité de la synagogue de la rue Copernic à Paris. L'explosion tue 4 personnes et fait 40 blessés[74].
  • 5 octobre 1980, une bombe explose dans un bureau de poste à Givataim prés de Tel Aviv, tuant 3 personnes et faisant 7 blessés. L'attentat est revendiqué par l'OLP[75].

1981 - 1990

  • 20 aout 1981, un camion piégé explose devant une synagogue d'Anvers, 3 personnes sont tuées, 106 autres blessées, le terroriste responsable de l'attentat est le même que celui de la rue Copernic[76],[74].
  • 29 aout 1981, 2 terroristes palestiniens ouvrent le feu et lancent des grenades lors de la sortie de fidèles d'une synagogue à Vienne ayant assisté à une Bar Mitzvah. Deux personnes sont tuées et 30 autres blessées[77].
  • 3 juin 1982, Shlomo Argov, l'ambassadeur d’Israël à Londres est pris pour cible par des terroristes palestiniens de l'organisation Abou Nidal, il est grièvement blessé par une balle à la tête, il restera paralysé à vie après plusieurs mois passés dans le coma. Cet attentat fut l’événement déclencheur à l'intervention militaire israélienne au Liban de 1982[78].
  • 9 août 1982, un attentat antisémite perpétré par des terroristes du Fatah-Conseil révolutionnaire contre le restaurant Goldenberg rue des Rosiers dans le quartier du Marais à Paris fait six morts et vingt-deux blessés[79].
  • 9 octobre 1982, des terroristes palestiniens du groupe Abou Nidal attaquent la Grande synagogue de Rome en Italie, alors que les fidèles la quittent après un service religieux, les terroristes ouvrent le feu, tuent un bébé de deux ans et blessent 37 personnes[80].
  • 15 juillet 1983, un étudiant de 19 ans d'une école talmudique meurt après avoir été poignardé par un terroriste palestinien dans le marché d'Hébron[81].
  • 6 décembre 1983, quatre personnes sont tuées, une cinquantaine blessées par l'explosion d'une bombe dans un bus à Jérusalem. L'attentat est d'abord attribué par une agence de presse libanaise favorable à Yasser Arafat à L'OLP. Son porte-parole à Damas a accusé une « faction dissidente » de cette organisation d'en être responsable[82].
  • 22 juillet 1985, trois bombes explosent à quelques minutes d'intervalle à Copenhague, l'une au bureau de la compagnie américaine Northwest Orient Airlines, les deux autres à proximité d'une synagogue et d'une maison de retraite de la communauté juive, 27 personnes sont blessées, les attentats sont revendiqués de Beyrouth par le Jihad islamique[83].
  • 20 aout 1985, un diplomate israélien est assassiné au Caire, l'assassinat est revendiqué par le Jihad islamique palestinien et une organisation égyptienne inconnue[84].
  • 7 octobre 1985, 4 terroristes du Front de libération de la Palestine s'emparent au large des côtes égyptiennes d'un navire italien, l'Achille Lauro, reliant Alexandrie en Égypte à Ashdod en Israël. La plupart des passagers étant américains, des forces américaines se préparent pour une opération de sauvetage en mer, ils tentent de se diriger vers la Syrie qui refuse de les accueillir, un vieil homme infirme en fauteuil roulant, Leon Klinghoffer, est assassiné puis jeté par dessus bord les terroristes qui renoncent à leur projet de détournement en échange d'un sauf-conduit.[85].
  • 23 novembre 1985, des terroristes palestiniens du groupe Fatah-Conseil révolutionnaire s'emparent d'un vol Athènes le Caire de la compagnie égyptienne Egyptair sur une piste de décollage, ils séparent les israéliens et les américains des autres passagers et tirent à bout portant sur cinq d'entre-eux, 2 femmes, une israélienne et une américaine sont tuées, les trois autres personnes grièvement blessées, un agent de sécurité de la compagnie égyptienne se trouvant à bord ouvre le feu et tue l'un des terroristes, durant la tentative de sauvetage par des soldats égyptiens, 57 passagers et membres d’équipage trouvent la mort[86],[87].
  • 27 décembre 1985, quatre terroristes palestiniens du groupe Fatah-Conseil révolutionnaire attaquent les comptoirs d'El Al et de TWA à l'aéroport Léonard-de-Vinci de Rome tirent sur les passagers et lancent des grenades. 19 personnes sont tuées une centaine blessées, trois terroristes sont tués, le quatrième capturé par la police italienne[88].
  • 2 avril 1986, une bombe explose durant un vol TWA reliant Rome à Athènes, 4 passagers américains, dont un bébé sont aspirés hors de l'appareil au travers du trou causé à la carlingue par l'explosion, neuf autres passagers sont blessés, le pilote réussi cependant à faire atterrir l'appareil. L'attentat revendiqué à Beyrouth par une organisation inconnue est attribué à une terroriste palestinienne membre du Fatah-Conseil révolutionnaire[89].
  • 28 avril 1986, un pèlerin britannique, Paul Appleby, est assassiné à Jérusalem par un terroriste palestinien du groupe Fatah-Conseil révolutionnaire[90].
  • 26 juin 1986, un bombe déposée par un terroriste palestinien du Fatah explose durant l'embarquement des passagers d'un vol El Al à l’aéroport de Madrid blessant 13 personnes[91],[92].
  • 25 septembre 1986, un avion de la compagnie américaine Pan Am est pris d'assaut à l’aéroport de Karachi par quatre terroristes palestiniens du groupe Fatah-Conseil révolutionnaire qui prennent en otage les 379 passagers, ils tuent aléatoirement 20 passagers et en blessent 120 autres. Les terroristes sont condamnés à mort en 1988 mais relâchés plus tard par les autorités pakistanaises[93],[94].
  • 17 octobre 1986, une américaine est tuée et 70 personnes blessées par des grenades lancées par des terroristes palestiniens de l'OLP dans le parking du Mur des Lamentations à Jérusalem[95].
  • 22 février 1987, un terroriste palestinien de l'OLP lance une grenade prés de la Porte de Damas dans la vieille ville de Jérusalem, blessant 17 personnes dont 12 policiers[96].
  • 11 mai 1988, un terroriste palestinien du groupe Fatah-Conseil révolutionnaire commet un attentat-suicide au volant d'une voiture piégée qu'il fait exploser prés de l'ambassade israélienne à Nicosie tuant deux cypriotes, une femme brulée vive dans son véhicule et un passant[97].
  • 20 aout 1988, 25 personnes sont blessées par une grenade lancée dans un centre commercial à Haïfa par un terroriste palestinien[98].
  • 6 juillet 1989, un terroriste du Jihad islamique palestinien s'empare du volant d'un autobus reliant Tel-Aviv à Jérusalem et le précipite dans un ravin d'une altitude d'environ 700 mètres, 16 personnes sont tuées, dont deux canadiens et un américain, 17 autres sont blessées, le terroriste a survécu et est emprisonné après avoir été soigné dans un hôpital israélien[99].

1991 - 2000

2001 - 2010

2011 - Aujourd'hui

Articles connexes

Références

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