« Vima Kadphisès » : différence entre les versions
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“[[Dion Cassius]], Jérôme Carcopino (p. 73), Ioanes Lydus, (d'après les données de "Getica" de Criton) estiment ce trésor à 165 000 kg d'or et 331 000 kg d'argent enfouis sous la rivière Sergetia. Même si les chiffres sont exagérés, la richesse des dépouilles a permis la reprise partielle des finances de l'Empire.” |
“[[Dion Cassius]], [[Jérôme Carcopino]] (p. 73), Ioanes Lydus, (d'après les données de "Getica" de Criton) estiment ce trésor à 165 000 kg d'or et 331 000 kg d'argent enfouis sous la rivière Sergetia. Même si les chiffres sont exagérés, la richesse des dépouilles a permis la reprise partielle des finances de l'Empire.” |
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Version du 14 mai 2020 à 11:49
Kadphisès II, Vima (ou Wima) Kadphisès, souverain de l'Empire kouchan d'environ 90 à 100. Père de Kanishka Ier. Il mit en œuvre une vaste réforme monétaire en remplaçant l'ancienne monnaie d'argent (qui ne contenait plus guère de métal précieux) par un bimétallisme bronze/or. Les pièces de bronze, très lourdes, furent frappées par millions et servirent pendant des siècles de monnayage courant de l'Inde du Nord à l'Asie centrale (Ouzbékistan du Sud et Tadjikistan).
Les accords économiques entre l’Empire kouchan et l’Empire romain
Au début du IIe siècle, mais après la conquête de la Dacie (en 106) l'histoire romaine raconte la visite des ambassadeurs de l'empereur Vima Kadphises de l’Empire kouchan à la cour de Trajan (98-117), portant des cadeaux et des lettres en grec, envoyés par Vima Kadphises. On estime que Dacia a contribué avec environ 700 millions de dinars par an à l'économie de l'Empire romain[1]. La source documentaire la plus importante pour cet empereur est le matériel numismatique. La numismatique commerciale marque la fin du règne de Vima Kadphises en 127.
Le volume du trésor de Décébale
“Dion Cassius, Jérôme Carcopino (p. 73), Ioanes Lydus, (d'après les données de "Getica" de Criton) estiment ce trésor à 165 000 kg d'or et 331 000 kg d'argent enfouis sous la rivière Sergetia. Même si les chiffres sont exagérés, la richesse des dépouilles a permis la reprise partielle des finances de l'Empire.”
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Notes et références
Bibliographie
- Revue Archéologia, no 508 - mars 2013. Mes Aynak, (Afghanistan: Le difficile sauvetage d'un grand site bouddhique), Khair Mohammad Khairzada, directeur scientifique à l'Institut afghan d'Archéologie, p. 63-71. : l'état d'avancement des travaux . Cet article résulte de la conférence prononcée en dari(persan d'Afghanistan) par M. Khairzada au Collège de France en 2012 : enregistrement vidéo sur le site du Collège.