Vespa 400
Vespa 400 | ||||||||
Une Vespa 400 datant de 1958, en France. | ||||||||
Marque | Piaggio ACMA |
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Années de production | 1957 - 1961 | |||||||
Production | 30 976 exemplaire(s) | |||||||
Classe | Mini-citadine | |||||||
Usine(s) d’assemblage | Fourchambault (Nièvre) | |||||||
Moteur et transmission | ||||||||
Énergie | Essence | |||||||
Moteur(s) | Deux-temps bi-cylindres en ligne | |||||||
Position du moteur | Longitudinale porte-à-faux arrière penché à 20° | |||||||
Cylindrée | 393 cm3 | |||||||
Puissance maximale | 12 ch DIN (8,8 kW) | |||||||
Transmission | Propulsion | |||||||
Boîte de vitesses | Manuelle à 3 ou 4 rapports | |||||||
Masse et performances | ||||||||
Masse à vide | 380 kg | |||||||
Vitesse maximale | Environ 85 km/h | |||||||
Autonomie | 450 km | |||||||
Consommation mixte | 5 L/100 km | |||||||
Châssis - Carrosserie | ||||||||
Carrosserie(s) | Cabriolet tricorps 2 portes | |||||||
Châssis | Monocoque | |||||||
Suspensions | Indépendante aux 4 roues. Ressorts hélicoïdaux et amortisseurs télescopiques ; Triangulation inférieur AR |
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Direction | Crémaillère non assistée | |||||||
Freins | Hydraulique à tambours | |||||||
Dimensions | ||||||||
Longueur | 2 850 mm | |||||||
Largeur | 1 270 mm | |||||||
Hauteur | 1 250 mm | |||||||
Empattement | 1 653 mm | |||||||
Voies AV/AR | 1 100 mm / 1 100 mm | |||||||
Volume du coffre | 0 dm3 | |||||||
Chronologie des modèles | ||||||||
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La Vespa 400 est une mini-citadine développée par le constructeur italien Piaggio. Elle est produite de 1957 à 1961 dans les ateliers de construction de motocycles et d'automobiles (ACMA), situé en France dans le département de la Nièvre.
À l'instar de la Fiat 500, sa compacité, son petit moteur et son encombrement réduit en font une citadine idéale. Elle a principalement été destinée à une clientèle féminine.
Propulsée par un moteur deux cylindres à deux temps, elle permet d'atteindre une vitesse maximale de 80-90 km/h. Sa cylindrée est de 393 cm3, dont la dénomination 400, proche de celle-ci.
Historique
Contexte et développement
Du fait de l'économie croissante des trente Glorieuses au début des années 1950 en Italie, la jeune clientèle habituelle des Vespa, Lambretta et autres modèles de deux roues de la fin des années 1940 entrevoient l'achat d'un véhicule à quatre roues pas trop cher. De plus, les difficultés de circulation qui font leur apparition en ville, donnent l'idée à quelques constructeurs automobiles de concevoir des mini-voitures[1]. Enrico Piaggio envisage alors en 1952, de diversifier sa production afin répondre aux besoins de mobilités économiques de l'après-guerre[2].
Fiat sort la 600 en 1955, puis la 500 en 1957, pour motoriser l'Italie. En France, durant les mêmes années, les ventes en plein essor des Citroën 2 CV et Renault Dauphine annoncent la fin des cyclomoteurs Peugeot Motocycles, Terrot et Monet-Goyon. Piaggio, concepteur du Vespa, prépare sa contre-attaque. Les ingénieurs italiens mettent alors au point la Vespa 400. Leurs projet de petite automobile ce heurte vite à la malveillance de Fiat. Celui-ci exerce une telle pression sur ses sous-traitants que Piaggio doit délocaliser ses ambitions. Ils choisissent donc de confier la production au constructeur français ACMA (Ateliers de construction de motocycles et d'automobiles), qui fabrique déjà des scooters Vespa sous licence dans son usine de Fourchambault dans la Nièvre[1].
Présentation, lancement et production
Quelques premières Vespa 400 sont fabriquées et l'une elle est présentée pour la première fois le au restaurant gastronomique Le Pré Catelan au bois de Boulogne[3]. Elle est ensuite présentée au grand public au Salon de l’automobile, du cycle et du motocycle à Paris début octobre de la même année[4]. Celle-ci reçoit un accueil très favorable et est considérée comme l'une des attractions du salon[1]. Les pilotes automobiles Louis Chiron et Juan Manuel Fangio sont également présents lors de la présentation de celle-ci[2].
La production de la Vespa 400 est quasi entièrement française. Conçue à la base par les ingénieurs italiens de l'entreprise Piaggio, elle a été construite en France par ACMA, près de Nevers, d'où le sigle sur le capot qui est P/ACMA. Une seule pièce est de fabrication italienne : les pistons en aluminium coulés sont de l'équipementier Borgo. Le reste des autres éléments de motorisations de la voitures sont français tel que le carburateur est de Solex, l'allumage est de Ducellier, les démarreurs et dynamos Paris-Rhône. La carrosserie provient de Facel Vega, les optiques sont de Auteroche et les serrures de Ronis[3].
En 1961, après quatre ans de production, 30 976 exemplaires sont fabriqués[2],[3]. 1 500 exemplaires ont été exportés vers les États-Unis et moins de 100 exemplaires sont conduite à droite[réf. nécessaire].
Caractéristiques
Voiture de dimensions très réduites, la Vespa 400 n'a pas de vrai coffre à bagages. La fausse calandre à l'avant dissimule un tiroir qui contient la batterie de douze volts. Il n'y a pas d'ouvrant sur le capot avant. La roue de secours est placée sous le siège du passager. Le toit se découvre avec une capote plastifiée souple s'ouvrant jusque sur le capot arrière. L'espace derrière les sièges peut permettre de caser quelques sacs ou, ce qui n'est pas très recommandé, deux jeunes enfants pour de courts trajets, la voiture étant homologuée pour deux passagers seulement.
Données techniques
Vespa 400 Vespa 400 GT[3] |
Fiat 500 (pour comparaison) | |
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Longueur | 2 850 mm | 2 970 mm |
Largeur | 1 271 mm | 1 320 mm |
Hauteur | 1 250 mm | 1 320 mm |
Empattement | 1 653 mm | |
Voies avant / arrière | 1 100 / 1 100 mm | |
Masse à vide (PV) | 380 kg | 470 kg |
Coffre | 0 dm3 | |
Capacité du réservoir | 23 l | |
Dimensions des roues | 4.00 et 4.40 - 10[Quoi ?] |
Note : ce tableau comprend les dimensions hors-tout, cependant, les rétroviseurs, antennes ou autres éléments hors carrosserie ne sont pas compris dedans.
Motorisations et boîte de vitesses
La Vespa 400 est muni d'un petit moteur à deux temps, bicylindres en ligne. Celui-ci est positionné longitudinalement sur porte-à-faux arrière de la voiture et est penché à 20° vers la gauche. Il a une cylindrée de 393 cm3 et développe 12 ch DIN, soit 8,8 kW. Sa course et son alésage sont de 63 × 63 mm avec un taux de compression de 6,4 pour chaque cylindre. L'allumage ce fait via une double bobine (une par cylindre) et le refroidissement est à air par un ventilation forcée[3].
La Vespa 400 est équipé d'une boîte de vitesses à trois rapports avec les 2e et 3e synchronisées. Elle dispose de deux arbres de transmission avec des Flector en caoutchouc renforcés[3].
En 1961, le moteur est légèrement modifié pour atteindre les 14 ch. Les double bobine d'allumage sont remplacées par une simple avec un allumeur Delco. La boîte de vitesses disposera d'un quatrième rapport. Pour l'occasion, ce modèle prend la dénomination de Vespa 400 GT[3] et a été fabriqué à environ 200 exemplaires[réf. nécessaire].
Une caractéristique originale de la Vespa 400 est son système d'aide à la préparation du prémélange essence-huile consommé par le moteur deux temps. Un réservoir d'huile couplé à une petite pompe à manivelle est implanté sous le capot, au-dessus du passage de la roue arrière droite. Lorsque le conducteur remplit le réservoir d'essence, il donne un certain nombre de tours de manivelle pour injecter le pourcentage préconisé d'huile dans l'essence. Ce n'est pas encore le graissage automatique séparé (tel le système Autolube -TM- créé par Yamaha pour ses motos et ses moteurs hors-bord) mais c'en est une préfiguration.
La vitesse maximale de la Vespa 400 avoisine les 80 à 90 km/h atteinte en 25 secondes sur route plate[3].
Modèle et boîte | Construction | Moteur | Cylindrée | Puissance | Couple | 0 à 80 km/h | Vitesse maxi | Consommation et émissions de CO2 |
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Vespa 400 (boîte méca. 3) |
1957 - 1961 | L2 | 393 cm3 (0,3 L) |
8,8 kW (12 ch) à 4 350 tr/min | 27 N m à 4 350 tr/min | ~ 25 s | ~ 85 km/h | ~ 5 l/100 km ... g/km |
Vespa 400 GT (boîte méca. 4) |
1961 | L2 | 393 cm3 (0,3 L) |
10,3 kW (14 ch) à 4 350 tr/min |
Mécanique
En termes de freinage, la Vespa 400 dispose d'un système hydraulique munie de tambours pour l'avant et l'arrière[2].
Pour la direction, elle est à crémaillère et ne dispose d'aucun système assisté[2].
Les quatre roues sont indépendantes au niveau suspensions. L'avant et l'arrière disposent de ressorts hélicoïdaux et d'amortisseurs télescopiques. L'essieu arrière est munie, en plus, d'une triangulation inférieur pour chaque roues[2].
Châssis et carrosserie
La Vespa 400 a reçu plusieurs teintes de peintures classiques[3] :
- Rouge Satan
- Ciel Alpin
- Gris
- Bleu Céleste
- Bleu Romain
- Ivoire Pépita
- Vert
- Blanc (GT)
- Turquoise (GT)
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Rouge Satan.
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Bleu Céleste.
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Ivoire Pépita.
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Blanc.
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Turquoise.
Intérieur, options et accessoires
Notes et références
- « Vespa 400, la plus française des petites italiennes », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Il rénove l'une des plus petites voitures de l'histoire : la Vespa 400, RMC DECOUVERTE (, 6:9 minutes), consulté le .
- « Ma Vespa 400 - Caratéristiques Techniques de la Vespa 400 », sur www.ma-vespa-400.com (consulté le ).
- « Boutillon au 44ème salon de l’auto de Paris – 1957 – Musée de la STATION-SERVICE et de la POMPE… », sur www.musee-pompe.fr (consulté le ).