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	Pays d’Auge
	; Carte du pays d’Auge (1716).
Pays	France
Région française	Normandie
Département français	Calvados, Orne, Eure
Villes principales	Deauville, Trouville-sur-Mer, Honfleur, Vimoutiers, Orbec et Cabourg
Siège du pays	Lisieux
Coordonnées	49° nord, 0° est
Gentilé	Augeron
Régions naturelles; voisines	Lieuvin, Pays d'Ouche, Plaine de Caen, Campagne de Falaise
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Le pays d’Auge est une région naturelle et traditionnelle de Normandie. Il est divisé principalement par les départements modernes du Calvados et de l’Orne, ainsi que par l'ouest de celui de l’Eure.

Le pays d’Auge est labellisé pays d’art et d’histoire depuis l'an 2000.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom du pays d'Auge est mentionné dès le IX^e siècle sous la graphie Algia, forme latinisée correspondant peut-être à un dérivé d'une hypothétique racine pré-latine °alg-, qui désigne des lieux bas, humides et marécageux^[1]. Au XI^e siècle, on rencontre la forme romane Alge qui deviendra par évolution régulière Auge^[2]. Ce radical pré-latin semble être également présent dans le nom de l’ancien territoire d’Augerons dans l’Eure (Algerum 1050), divisé vers le XII^e siècle en deux paroisses : Saint-Aquilin-d'Augerons et Saint-Denis-d'Augerons. Le radical °alg- pourrait représenter un élargissement d'une racine pré-indo-européenne °al- que l'on pense retrouver dans le nom de l’Algot (Alegot 1108), affluent rive droite de la Vie à Saint-Loup-de-Fribois^[3].

Le gentilé du pays d'Auge est Augeron (féminin Augeronne), son parler est l'augeron.

Géographie[modifier | modifier le code]

Limites et divisions administratives[modifier | modifier le code]

Le pays d'Auge est délimité par le bassin de la Dives à l'ouest, la Côte Fleurie au nord, les collines d'Argentan avec la faille du Merlerault au sud et par une frontière culturelle à l'est contrastant avec le pays d'Ouche. La limite géographique orientale peut toutefois s'identifier hydrographiquement du sud-est vers le nord-est par la rivière de la Guiel se concluant à Montreuil-l'argillé, la frontière remonte alors sur le bassin de l'Orbiquet puis la Calonne et continuant à travers les terres jusqu'à l'embouchure de la Seine^[4].

Le pays d'Auge se divise en Haut-pays d'Auge pour la partie sud (Orne, Livarot et Orbec) et Bas-pays d'Auge pour la partie septentrionale.

Le pays d'Auge comprend les cantons de : Blangy-le-Château, Cabourg, Cambremer, Cormeilles pour partie (vallée de la Calonne), Dozulé, Exmes, Gacé, Honfleur, Canton de Lisieux, Livarot, Mézidon-Canon, Orbec, Pont-l'Évêque, Saint-Pierre-sur-Dives, Troarn, Trouville-sur-Mer, Thiberville et Broglie pour partie, Trun et Vimoutiers.

De nos jours, le Calvados, l'Orne et l'Eure faisant partie de la région de Normandie, il s'y trouve donc inclus.

On retrouve son nom dans trois communautés de communes : Normandie-Cabourg-Pays d'Auge, Vallées d'Auge et du Merlerault, Terre d'Auge et Lieuvin Pays d'Auge.

Description physique[modifier | modifier le code]

Carte géologique simplifiée du NO de la France.

Extrait de la coupe géologique détaillée montrant la couverture sédimentaire du Bassin parisien (en violet : Trias ; en bleu : Jurassique, en vert : Crétacé, en orange : Tertiaire). Le pays d'Auge est à l'ouest.

Formé d'un plateau tabulaire, le Pays d'Auge constitue la terminaison occidentale normande du Bassin parisien. Il s'achève en falaises plus ou moins puissantes selon que les constituent les argiles ou les calcaires, bordant la Côte Fleurie et la Côte de Grâce avec leurs stations balnéaires célèbres^[5]. Il est constitué d’une puissante assise de formation argileuse constitué à l’ère secondaire (-251 à -65 MA) recouverte par des calcaires cénomanien du Crétacé (-145 à -65 MA)^[6].

Le littoral est bordé de falaises d'élévation moyenne (moins de 50 m de hauteur) entrecoupées de vallées aux larges estuaires : embouchure de la Touques, embouchure de la Dives. Ces falaises sont sujettes à une forte érosion qui fragilise les constructions directement situées sur le littoral, notamment entre Cricquebœuf et Trouville-sur-Mer. Les plages sont recouvertes de sable fin, précédé d'un cordon de dunes au niveau des estuaires. L'estuaire de la Touques était constitué de marais, dont la plus grande partie a été asséchée. Cependant, les marais de la Touques sont encore présents sur une vaste superficie de 1 500 hectares^[7], entre la commune de Saint-Arnoult et celle de Pont-l'Évêque. Le site des marais est un atout majeur pour la biodiversité et notamment l'avifaune avec plus de 220 espèces déjà recensées. Ces marais ont une valeur paysagère et naturelle d'ordre départemental, national et même européen.

L'histoire géologique a composé un paysage de collines qui fait contraste avec les plaines du Roumois et la campagne de Caen avoisinantes. De même, le paysage a été aménagé à une époque ancienne en bocage composé de haies d'arbres ou de buissons autour d'herbages humides.

Le climat de type océanique assure une répartition assez égale des pluies tout au long de l'année. Les températures sont modérées par l'influence du Gulf Stream. Il s'avère donc favorable au maintien de prés et de prairies qui permettent d'alimenter un élevage bovin et équin abondant.

En revanche, la culture des céréales y est encore peu répandue, bien qu'on y cultive de plus en plus de maïs pour nourrir le bétail en hiver et que la tendance à un retour aux cultures s'affirme de manière croissante. C'est en partie lié à la crise que connaît l'élevage bovin.

Ce pays était jadis couvert de forêts, dont il ne reste plus que quelques espaces boisés (forêt de Saint-Gatien, forêt de Gouffern, etc.) et de nombreux bois qui couronnent souvent le sommet des collines. L'exploitation du bois motivée par l'importance des chantiers navals et l'architecture traditionnelle à pans de bois explique partiellement ces déboisements.

Occupation du sol[modifier | modifier le code]

L'habitat traditionnel du pays d'Auge est de type dispersé, de sorte que l'on y dénombre une grande quantité de hameaux et de lieux-dits. De manière historique, il n'existe pas de grande ville capable de rivaliser avec celles d'autres pays de Normandie.

Lisieux est la principale ville du pays d'Auge. Située en son centre, et peuplée d'un peu plus de 20 000 habitants, elle connaît également une vocation touristique et est un lieu de pèlerinage grâce à sa basilique Sainte-Thérèse de Lisieux.

Plusieurs de ses villes, Lisieux ou Orbec, de ses ports, Honfleur ou Trouville-sur-Mer, de ses stations balnéaires, Cabourg, Deauville, Houlgate ou Villers-sur-Mer et de ses villages ou villes, Camembert ou Pont-l'Évêque ont une renommée nationale et même internationale.

Économie[modifier | modifier le code]

C'est le pays du cheval et des haras (encore plus manifeste dans le pays d'Auge ornais, cf. haras national du Pin). Un tiers environ des chevaux de course français y serait élevé. C'est aussi un des rares pays français (hors Île-de-France) à disposer de quelques hippodromes tels que ceux de Deauville ou d'Argentan.

Mais c'est aussi le berceau des fromages normands : camembert, livarot ou encore pont-l'évêque, fromages originaires des villages et villes éponymes. La gastronomie augeronne est également représentée par les alcools de Normandie spécifiques au pays : calvados, cidre, pommeau, etc. La production cidricole du pays d'Auge est principalement représentée dans les cantons de Cambremer, de Saint-Pierre-sur-Dives, de Livarot et de Vimoutiers, bien que l'on trouve une multitude de producteurs éparpillés sur tout le territoire. Elle bénéficie de diverses appellations permettant la traçabilité de la production : AOC calvados pays d'Auge, AOP cidre pays d'Auge.

C'est un pays fortement dédié au tourisme vert et au tourisme balnéaire. En effet, du fait de la proximité avec Paris, un nombre notable de Parisiens possède une résidence secondaire dans le pays d'Auge. Il a été de plus (comme le reste de la Basse-Normandie) le théâtre de la bataille de Normandie vers la poche de Falaise.

Camembert de Normandie
Pont-l'évêque
Camembert et petit pont-l'évêque
Petit livarot

Histoire[modifier | modifier le code]

Sous l'Ancien Régime, avant le découpage de la France en départements à la Révolution française, le pays d'Auge était localisé dans la partie réputée haut normande de la province de Normandie, délimitée alors à l'ouest par la Dives.

L'Auge était alors le siège d'une vicomté ; l'un des vicomtes fut le cardinal Richard Olivier de Longueil († 1470)^[8].

Le pays d'Auge s'est aussi agrandi depuis le XVIII^e siècle (carte jointe de 1716), annexant une partie du Lieuvin (dont Orbec, Lisieux et Cormeilles), pour former aujourd'hui la région archétype de la Normandie décrite dans cet article.

C'est dans le sud du pays d'Auge que la bataille de Normandie prit fin, en août 1944. Le dernier épisode de cette bataille fut en effet celui de la poche de Falaise (ou poche de Chambois-Mont-Ormel). Le mémorial de Coudehard-Montormel, dans l'Orne, est dédié à cette bataille.

Le pays d'Auge est classé Pays d'Art et d'Histoire.

Dans le Pays d'Auge comme dans le département de l'Eure qui lui est voisin subsiste la tradition des confréries de charité.

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ Jean-Luc Flohic, Le patrimoine des communes du Calvados, vol. 2, éditions Flohic, 2001, p. 1378
↑ René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, éditions Charles Corlet, Presses universitaires de Caen, 1996, p. 23.
↑ Dominique Fournier, Les Noms de lieux du Pays d’Auge (communes, hameaux, lieux-dits) ; vol. I : éléments pré-latins (gaulois ou transmis par le gaulois), coll. « Patrimoine du Pays d’Auge », supplément au n^o 54 du bulletin de la Société historique de Lisieux, p. 16-17.
↑ Le Pays d'Auge, vol. 4, Lisieux, Association "Le Pays d'Auge", septembre 1951, 20 p. (lire en ligne), p. 9.
↑ Carte des paysages, tirée de « Falaises du pays d'Auge », sur conservatoire-du-littoral.fr (consulté le 20 mars 2024)
↑ Armand Frémont, Colette Muller, Le pays d'Auge, Institut national de recherches et de documentation, 1972, p. 23-43.
↑ « Le marais de la Touques : l'ornithologie « aux portes des casinos » – Qui connaît l'existence de ce marais de 1 500 hectares près de Deauville ? », sur ornithomedia.com, 6 août 2012 (consulté le 27 novembre 2013). Article payant.
↑ Antoine Aubery, Histoire generalle des cardinaux, vol. 2, Paris, Michel Soly, 1643 (lire en ligne), p. 315.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Richard Séguin, Histoire du pays d'Auge et des évêques-comtes de Lisieux, nouvelle édition, s.l., 1842, 213 p. — Contient de nombreuses inexactitudes et approximations.
Jacques-André Duval, Géographie physique du pays d'Auge, Syndicat général des agriculteurs du pays d'Auge, impr. E. Morière, Lisieux, s.d. (1951 ou peu après), 93 p.
Jacques Billy et Christiane Huet, Le Pays d'Auge, ses beautés, ses richesses, éd. Charles Corlet, Condé-sur-Noireau, 1983, 197 p.
Yves de Saint Jean, Pays d'Auge, Éditions Vinarelle, Calvados, 2008 (ISBN 978-2-916181-10-3).
Régis Faucon et Yves Lescroart, Manoirs du pays d'Auge, Paris, Éditions Place des Victoires, 2003, 359 p. (ISBN 9782844590237).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notices d'autorité :
- VIAF
- BnF (données)
- LCCN
- GND
- Israël
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Larousse
- Universalis

[1] Jean-Luc Flohic, Le patrimoine des communes du Calvados, vol. 2, éditions Flohic, 2001, p. 1378

[2] René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, éditions Charles Corlet, Presses universitaires de Caen, 1996, p. 23.

[3] Dominique Fournier, Les Noms de lieux du Pays d’Auge (communes, hameaux, lieux-dits) ; vol. I : éléments pré-latins (gaulois ou transmis par le gaulois), coll. « Patrimoine du Pays d’Auge », supplément au n^o 54 du bulletin de la Société historique de Lisieux, p. 16-17.

[4] Le Pays d'Auge, vol. 4, Lisieux, Association "Le Pays d'Auge", septembre 1951, 20 p. (lire en ligne), p. 9.

[5] Carte des paysages, tirée de « Falaises du pays d'Auge », sur conservatoire-du-littoral.fr (consulté le 20 mars 2024)

[6] Armand Frémont, Colette Muller, Le pays d'Auge, Institut national de recherches et de documentation, 1972, p. 23-43.

[ornithomedia-7] « Le marais de la Touques : l'ornithologie « aux portes des casinos » – Qui connaît l'existence de ce marais de 1 500 hectares près de Deauville ? », sur ornithomedia.com, 6 août 2012 (consulté le 27 novembre 2013). Article payant.

[8] Antoine Aubery, Histoire generalle des cardinaux, vol. 2, Paris, Michel Soly, 1643 (lire en ligne), p. 315.

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 == Toponymie ==
-Le nom du pays d'Auge est mentionné dès le {{IXe siècle}} sous la graphie ''Algia'', forme latinisée correspondant peut-être à un dérivé d'une hypothétique racine pré-latine °''alg-'', en relation possible avec la notion d'humidité. Au {{XIe siècle}}, on rencontre la forme romane ''Alge'' qui deviendra ensuite ''Auge''<ref>[[René Lepelley]], ''Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie'', éditions Charles Corlet, Presses universitaires de Caen, 1996, {{p.|23.}}</ref>. Ce radical pré-latin semble être également présent dans le nom de l’ancien territoire d’Augerons dans l’[[Eure (département)|Eure]] (''Algerum'' 1050), divisé vers le {{XIIe siècle}} en deux paroisses : [[Saint-Aquilin-d'Augerons]] et [[Saint-Denis-d'Augerons]]. Le radical °''alg''- pourrait représenter un élargissement d'une racine pré-indo-européenne °''al-'' que l'on pense retrouver dans le nom de l’Algot (''Alegot'' 1108), affluent rive droite de la [[Vie (rivière)|Vie]] à [[Saint-Loup-de-Fribois]]<ref>Dominique Fournier, ''Les Noms de lieux du Pays d’Auge (communes, hameaux, lieux-dits) ; vol. I : éléments pré-latins (gaulois ou transmis par le gaulois)'', {{coll.|Patrimoine du Pays d’Auge}}, supplément au {{n°|54}} du bulletin de la Société historique de Lisieux, {{p.|16-17}}.</ref>.
+Le nom du pays d'Auge est mentionné dès le {{IXe siècle}} sous la graphie ''Algia'', forme latinisée correspondant peut-être à un dérivé d'une hypothétique racine pré-latine °''alg-'', qui désigne des lieux bas, humides et marécageux<ref>{{ouvrage|auteur=Jean-Luc Flohic|titre=Le patrimoine des communes du Calvados|volume=2|éditeur=éditions Flohic|date=2001|passage=1378}}</ref>. Au {{XIe siècle}}, on rencontre la forme romane ''Alge'' qui deviendra par évolution régulière ''Auge''<ref>[[René Lepelley]], ''Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie'', éditions Charles Corlet, Presses universitaires de Caen, 1996, {{p.|23.}}</ref>. Ce radical pré-latin semble être également présent dans le nom de l’ancien territoire d’Augerons dans l’[[Eure (département)|Eure]] (''Algerum'' 1050), divisé vers le {{XIIe siècle}} en deux paroisses : [[Saint-Aquilin-d'Augerons]] et [[Saint-Denis-d'Augerons]]. Le radical °''alg''- pourrait représenter un élargissement d'une racine pré-indo-européenne °''al-'' que l'on pense retrouver dans le nom de l’Algot (''Alegot'' 1108), affluent rive droite de la [[Vie (rivière)|Vie]] à [[Saint-Loup-de-Fribois]]<ref>Dominique Fournier, ''Les Noms de lieux du Pays d’Auge (communes, hameaux, lieux-dits) ; vol. I : éléments pré-latins (gaulois ou transmis par le gaulois)'', {{coll.|Patrimoine du Pays d’Auge}}, supplément au {{n°|54}} du bulletin de la Société historique de Lisieux, {{p.|16-17}}.</ref>.
 Le [[gentilé]] du pays d'Auge est ''Augeron'' (féminin ''Augeronne''), son parler est l'[[augeron]].
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 == Géographie ==
 [[Fichier:Deauville-Clairefontaine galop 2.jpg|vignette|upright=0.7|[[Hippodrome de Deauville-Clairefontaine]].]]
-[[Fichier:Haras du Pin main.jpg|vignette|upright=0.7|[[Haras national du Pin]].]]
-[[Fichier:Camembert (Cheese).jpg|vignette|upright=0.7|[[Camembert de Normandie]].]]
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 === Limites et divisions administratives ===
+Le pays d'Auge est délimité par le bassin de la [[Dives (fleuve)|Dives]] à l'ouest, la [[Côte Fleurie]] au nord, les collines d'[[Argentan]] avec la faille du [[Le Merlerault|Merlerault]] au sud et par une frontière culturelle à l'est contrastant avec le [[pays d'Ouche]]. La limite géographique orientale peut toutefois s'identifier hydrographiquement du sud-est vers le nord-est par la rivière de la [[Guiel]] se concluant à [[Montreuil-l'Argillé|Montreuil-l'argillé]], la frontière remonte alors sur le bassin de l'[[Orbiquet]] puis la [[Calonne (rivière)|Calonne]] et continuant à travers les terres jusqu'à l'embouchure de la [[Seine]]<ref>{{Ouvrage |langue=fr |titre=Le Pays d'Auge  |lieu=Lisieux |éditeur=Association "Le Pays d'Auge" |année=septembre 1951 |volume=4 |pages totales=20 |passage=9 |isbn= |lire en ligne=https://archives.calvados.fr/ark:/52329/0c3t5x76rpvs/ddce7d98-b08a-446e-b764-98d6dc469d3c |consulté le=2023-01-23}}.</ref>.
-Le pays d'Auge est délimité par le bassin versant de la [[Touques (fleuve)|Touques]] à l'est, la [[Dives (fleuve)|Dives]] à l'ouest, la [[Côte Fleurie]] au nord et les collines d'[[Argentan]] au sud.
+Le pays d'Auge se divise en Haut-pays d'Auge pour la partie sud (Orne, Livarot et Orbec) et Bas-pays d'Auge pour la partie septentrionale.
-Le pays d'Auge comprend les cantons de : [[canton de Blangy-le-Château|Blangy-le-Château]], [[canton de Cabourg|Cabourg]], [[canton de Cambremer|Cambremer]], [[canton de Cormeilles|Cormeilles]] pour partie (vallée de la [[Calonne (rivière)|Calonne]]), [[canton de Dozulé|Dozulé]], [[canton d'Exmes|Exmes]], [[canton de Gacé|Gacé]], [[canton d'Honfleur|Honfleur]], [[Lisieux]], [[canton de Livarot|Livarot]], [[canton de Mézidon-Canon|Mézidon-Canon]], [[canton d'Orbec|Orbec]], [[canton de Pont-l'Évêque|Pont-l'Évêque]], [[canton de Saint-Pierre-sur-Dives|Saint-Pierre-sur-Dives]], [[canton de Troarn|Troarn]], [[canton de Trouville-sur-Mer|Trouville-sur-Mer]], [[canton de Thiberville|Thiberville]] et [[canton de Broglie|Broglie]] pour partie, [[canton de Trun|Trun]] et [[canton de Vimoutiers|Vimoutiers]].
+Le pays d'Auge comprend les cantons de : [[canton de Blangy-le-Château|Blangy-le-Château]], [[canton de Cabourg|Cabourg]], [[canton de Cambremer|Cambremer]], [[canton de Cormeilles|Cormeilles]] pour partie (vallée de la [[Calonne (rivière)|Calonne]]), [[canton de Dozulé|Dozulé]], [[canton d'Exmes|Exmes]], [[canton de Gacé|Gacé]], [[canton d'Honfleur|Honfleur]], [[Canton de Lisieux]], [[canton de Livarot|Livarot]], [[canton de Mézidon-Canon|Mézidon-Canon]], [[canton d'Orbec|Orbec]], [[canton de Pont-l'Évêque|Pont-l'Évêque]], [[canton de Saint-Pierre-sur-Dives|Saint-Pierre-sur-Dives]], [[canton de Troarn|Troarn]], [[canton de Trouville-sur-Mer|Trouville-sur-Mer]], [[canton de Thiberville|Thiberville]] et [[canton de Broglie|Broglie]] pour partie, [[canton de Trun|Trun]] et [[canton de Vimoutiers|Vimoutiers]].
-De nos jours, le Calvados et l'Orne faisant partie de la région moderne de [[Basse-Normandie]], il s'y trouve donc inclus, hormis quelques communes [[Eure (département)|euroises]] des cantons de Cormeilles, de Thiberville et de Broglie. Ces communes sont : [[Asnières (Eure)|Asnières]], [[Bailleul-la-Vallée]], [[Le Bois-Hellain]], [[La Chapelle-Bayvel]], [[La Chapelle-Gauthier (Eure)|La Chapelle-Gauthier]], [[La Chapelle-Hareng]], [[La Goulafrière]], [[Cormeilles (Eure)|Cormeilles]], [[Fatouville-Grestain]], [[Fiquefleur-Équainville]], [[Fontaine-la-Louvet]], [[La Lande-Saint-Léger]], [[Manneville-la-Raoult]], [[Piencourt]], [[Les Places]], [[Saint-Germain-la-Campagne]], [[Saint-Pierre-de-Cormeilles]], [[Saint-Pierre-du-Val]] et [[Saint-Sylvestre-de-Cormeilles]].
+De nos jours, le Calvados, l'Orne et l'Eure faisant partie de la région de [[Normandie]], il s'y trouve donc inclus.
+On retrouve son nom dans trois [[communautés de communes]] : [[Communauté de communes Normandie-Cabourg-Pays d'Auge|Normandie-Cabourg-Pays d'Auge]], [[Communauté de communes des Vallées d'Auge et du Merlerault|Vallées d'Auge et du Merlerault]], [[Communauté de communes Terre d'Auge|Terre d'Auge]] et [[Communauté de communes Lieuvin Pays d'Auge|Lieuvin Pays d'Auge]].
 === Description physique ===
+[[Fichier:Geologic map SE England & NW France FR.svg|vignette|upright=1.5|[[Carte géologique]] simplifiée du NO de la France.]]
-Il appartient géologiquement au [[bassin parisien]] et son sous-sol est essentiellement du type [[calcaire]] [[oolithique]] de couleur jaune.
+[[Fichier:Coupe géologique du Bassin parisien.jpeg|vignette|upright=1.5|Extrait de la [[coupe géologique]] détaillée montrant la couverture sédimentaire du Bassin parisien (en violet : Trias ; en bleu : Jurassique, en vert : Crétacé, en orange : Tertiaire). Le pays d'Auge est à l'ouest.]]
+Formé d'un [[Plateau (géographie)|plateau]] [[Géologie structurale|tabulaire]], le Pays d'Auge constitue la terminaison occidentale normande du [[Bassin parisien]]. Il s'achève en falaises plus ou moins puissantes selon que les constituent les argiles ou les calcaires, bordant la [[Côte Fleurie]] et la [[Côte de Grâce]] avec leurs [[Liste des stations balnéaires françaises|stations balnéaires]] célèbres<ref>[https://www.conservatoire-du-littoral.fr/uploads/Image/58/IMF_CARTE/GAB_LIT/12038_610_Auge.jpg Carte des paysages], tirée de {{Lien web|url=https://www.conservatoire-du-littoral.fr/TPL_CODE/TPL_UNITELITTORAL/PAR_TPL_IDENTIFIANT/93/125-les-paysages-fiche.htm|titre=Falaises du pays d'Auge |consulté le=20 mars 2024|site=conservatoire-du-littoral.fr}}</ref>. Il est constitué d’une puissante assise de formation argileuse constitué à l’ère secondaire (-251 à -65 MA) recouverte par des calcaires [[cénomanien]] du Crétacé (-145 à -65 MA)<ref>{{ouvrage|auteur=Armand Frémont, Colette Muller |titre=Le pays d'Auge|éditeur= Institut national de recherches et de documentation|date=1972|passage=23-43}}.</ref>.
-Le littoral est bordé de falaises d'élévation moyenne (moins de {{unité|50|m}} de hauteur) entrecoupées de vallées aux larges estuaires : embouchure de la Touques, embouchure de la Dives. Ces falaises sont sujettes à une forte érosion qui fragilise les constructions directement situées sur le littoral, notamment entre [[Cricquebœuf]] et [[Trouville-sur-Mer]]. Les plages sont recouvertes de sable fin, précédé d'un cordon de dunes au niveau des estuaires. L'estuaire de la Touques était constitué de marais, dont la plus grande partie a été assèchée. Cependant, les marais de la Touques sont encore présents sur une vaste superficie de {{Unité|1500|hectares}}<ref name="ornithomedia">{{Lien web|url=http://www.ornithomedia.com/magazine/observer-france/marais-touques-ornithologie-aux-portes-casinos-00294.html|auteur=|titre=Le marais de la Touques : l'ornithologie « aux portes des casinos » – Qui connaît l'existence de ce marais de {{unité|1500|hectares}} près de Deauville ?|éditeur=|date=6 août 2012|site=ornithomedia.com|consulté le=27 novembre 2013}}.</ref>, entre la commune de Saint-Arnoult et celle de Pont-l'Évêque. Le site des marais est un atout majeur pour la biodiversité et notamment l'avifaune avec plus de {{nobr|220 espèces}} déjà recensées. Ces marais ont une valeur paysagère et naturelle d'ordre départemental, national et même européen.
+Le littoral est bordé de falaises d'élévation moyenne (moins de {{unité|50|m}} de hauteur) entrecoupées de vallées aux larges estuaires : embouchure de la Touques, embouchure de la Dives. Ces falaises sont sujettes à une forte érosion qui fragilise les constructions directement situées sur le littoral, notamment entre [[Cricquebœuf]] et [[Trouville-sur-Mer]]. Les plages sont recouvertes de sable fin, précédé d'un cordon de dunes au niveau des estuaires. L'estuaire de la Touques était constitué de marais, dont la plus grande partie a été asséchée. Cependant, les marais de la Touques sont encore présents sur une vaste superficie de {{Unité|1500|hectares}}<ref name="ornithomedia">{{Lien web|url=http://www.ornithomedia.com/magazine/observer-france/marais-touques-ornithologie-aux-portes-casinos-00294.html|titre=Le marais de la Touques : l'ornithologie « aux portes des casinos » – Qui connaît l'existence de ce marais de {{unité|1500|hectares}} près de Deauville ?|date=6 août 2012|site=ornithomedia.com|consulté le=27 novembre 2013}}. Article payant.</ref>, entre la commune de Saint-Arnoult et celle de Pont-l'Évêque. Le site des marais est un atout majeur pour la biodiversité et notamment l'avifaune avec plus de {{nobr|220 espèces}} déjà recensées. Ces marais ont une valeur paysagère et naturelle d'ordre départemental, national et même européen.
 L'histoire géologique a composé un paysage de collines qui fait contraste avec les plaines du [[Roumois]] et la [[campagne de Caen]] avoisinantes. De même, le paysage a été aménagé à une époque ancienne en [[bocage]] composé de haies d'arbres ou de buissons autour d'herbages humides.
-Le climat de type [[Climat océanique|océanique]] assure une répartition assez égale des pluies tout au long de l'année. Les températures sont modérées par l'influence du [[Gulf stream]]. Il s'avère donc favorable au maintien de prés et de prairies qui permettent d'alimenter un élevage bovin et équin abondant.
+Le climat de type [[Climat océanique|océanique]] assure une répartition assez égale des pluies tout au long de l'année. Les températures sont modérées par l'influence du [[Gulf Stream]]. Il s'avère donc favorable au maintien de prés et de prairies qui permettent d'alimenter un élevage bovin et équin abondant.
 En revanche, la culture des céréales y est encore peu répandue, bien qu'on y cultive de plus en plus de maïs pour nourrir le bétail en hiver et que la tendance à un retour aux cultures s'affirme de manière croissante. C'est en partie lié à la crise que connaît l'élevage bovin.
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 [[Lisieux]] est la principale ville du pays d'Auge. Située en son centre, et peuplée d'un peu plus de {{nombre|20000|habitants}}, elle connaît également une vocation touristique et est un lieu de pèlerinage grâce à sa [[basilique Sainte-Thérèse de Lisieux]].
 Plusieurs de ses villes, Lisieux ou [[Orbec]], de ses ports, [[Honfleur]] ou [[Trouville-sur-Mer]], de ses stations balnéaires, [[Cabourg]], [[Deauville]], [[Houlgate]] ou [[Villers-sur-Mer]] et de ses villages ou villes, [[Camembert (Orne)|Camembert]] ou [[Pont-l'Évêque (Calvados)|Pont-l'Évêque]] ont une renommée nationale et même internationale.
 == Économie ==
+[[Fichier:Haras du Pin main.jpg|vignette|upright=0.7|[[Haras national du Pin]].]]
-C'est le pays du cheval et des [[haras]] (encore plus manifeste dans le pays d'Auge [[Orne (département)|ornais]], cf. [[haras national du Pin]]). Un tiers environ des chevaux de course français y serait élevé. C'est aussi un des rares pays français (hors Île-de-France) à disposer de quelques hippodromes (cf. [[Hippodrome de Deauville]] ou [[Hippodrome d'Argentan]])
-Mais c'est aussi le berceau des fromages normands : [[Camembert de Normandie|camembert]], [[livarot (fromage)|livarot]] ou encore [[Pont-l'évêque (fromage)|pont-l'évêque]], fromages originaires des villages et villes éponymes. La gastronomie augeronne est également représentée par les alcools de Normandie spécifiques au pays : [[calvados (alcool)|calvados]], [[cidre]], [[pommeau (boisson)|pommeau]]{{etc.}} La production cidricole du pays d'Auge est principalement représentée dans les cantons de Cambremer, de Saint-Pierre-sur-Dives, de Livarot et de Vimoutiers, bien que l'on trouve une multitude de producteur éparpillés sur tout le territoire. Elle bénéficie de diverses appellations permettant la traçabilité de la production : [[Appellation d'origine contrôlée|AOC]] calvados pays d'Auge, [[Appellation d'origine protégée|AOP]] cidre pays d'Auge.
+C'est le pays du cheval et des [[haras]] (encore plus manifeste dans le pays d'Auge [[Orne (département)|ornais]], cf. [[haras national du Pin]]). Un tiers environ des chevaux de course français y serait élevé. C'est aussi un des rares pays français (hors Île-de-France) à disposer de quelques hippodromes tels que ceux de [[Hippodrome de Deauville|Deauville]] ou d'[[Hippodrome d'Argentan|Argentan]].
+Mais c'est aussi le berceau des fromages normands : [[Camembert de Normandie|camembert]], [[livarot (fromage)|livarot]] ou encore [[Pont-l'évêque (fromage)|pont-l'évêque]], fromages originaires des villages et villes éponymes. La gastronomie augeronne est également représentée par les alcools de Normandie spécifiques au pays : [[calvados (alcool)|calvados]], [[cidre]], [[pommeau (boisson)|pommeau]]{{etc.}} La production cidricole du pays d'Auge est principalement représentée dans les cantons de Cambremer, de Saint-Pierre-sur-Dives, de Livarot et de Vimoutiers, bien que l'on trouve une multitude de producteurs éparpillés sur tout le territoire. Elle bénéficie de diverses appellations permettant la traçabilité de la production : [[Appellation d'origine contrôlée|AOC]] ''calvados pays d'Auge'', [[Appellation d'origine protégée|AOP]] ''cidre pays d'Auge''.
-C'est un pays fortement dédié au tourisme ([[tourisme vert]] et [[tourisme balnéaire|balnéaire]]). En effet, du fait de la proximité avec [[Paris]], un nombre notable de Parisiens possède une résidence secondaire dans le pays d'Auge. Il a été de plus (comme le reste de la [[Basse-Normandie]]) le théâtre de la [[bataille de Normandie]] vers la [[poche de Falaise]].
+C'est un pays fortement dédié au [[tourisme vert]] et au [[tourisme balnéaire]]. En effet, du fait de la proximité avec [[Paris]], un nombre notable de Parisiens possède une résidence secondaire dans le pays d'Auge. Il a été de plus (comme le reste de la [[Basse-Normandie]]) le théâtre de la [[bataille de Normandie]] vers la [[poche de Falaise]].
+<gallery>
+Fichier:Camembert (Cheese).jpg|[[Camembert de Normandie]]
+Fichier:Pont-l'Évêque_02.jpg|[[Pont-l'évêque (fromage)|Pont-l'évêque]]
+Fichier:Camembert et petit Pont-l'évêque.png|Camembert et petit pont-l'évêque
+Fichier:Petit-livarot.jpg|Petit livarot
+</gallery><br />
 == Histoire ==
 Sous l'[[Ancien Régime]], avant le découpage de la France en [[Département français|départements]] à la [[Révolution française]], le pays d'Auge était localisé dans la partie réputée ''haut normande'' de la province de Normandie, délimitée alors à l'ouest par la Dives.
+L'Auge était alors le siège d'une vicomté ; l'un des vicomtes fut le cardinal [[Richard Olivier de Longueil]] († 1470)<ref>{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Antoine Aubery |titre=Histoire generalle des cardinaux |volume=2 |lieu=Paris |éditeur=Michel Soly |année=1643 |passage=315 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=iQp-pA300hAC&pg=PA315&dq=cardinal+d%27Auge}}.</ref>.
-Le pays d'Auge s'est aussi agrandi depuis le {{s-|XVIII|e}} (carte jointe de 1716), annexant une partie du [[Lieuvin]] (dont [[Orbec]], [[Lisieux]] et [[Cormeilles (Eure)|Cormeilles]]), pour former aujourd'hui la région archétype de la Normandie décrite dans cet article.
+Le pays d'Auge s'est aussi agrandi depuis le {{s-|XVIII}} (carte jointe de 1716), annexant une partie du [[Lieuvin]] (dont [[Orbec]], [[Lisieux]] et [[Cormeilles (Eure)|Cormeilles]]), pour former aujourd'hui la région archétype de la Normandie décrite dans cet article.
 C'est dans le sud du pays d'Auge que la [[bataille de Normandie]] prit fin, en {{date France||août|1944}}. Le dernier épisode de cette bataille fut en effet celui de la [[poche de Falaise]] (ou poche de [[Chambois (Orne)|Chambois]]-[[Mont-Ormel]]). Le [[mémorial de Coudehard-Montormel]], dans l'[[Orne (département)|Orne]], est dédié à cette bataille.
-Le pays d'Auge est classé [[Villes et Pays d'Art et d'Histoire|Pays d'Art et d'Histoire]].
+Le pays d'Auge est classé [[Villes et Pays d'Art et d'Histoire|''Pays d'Art et d'Histoire'']].
+Dans le Pays d'Auge comme dans le département de l'Eure qui lui est voisin subsiste la tradition des [[Confrérie de charité|confréries de charité]].
 == Notes et références ==
 {{Références}}
-== Bibliographie ==
+== Voir aussi ==
+=== Bibliographie ===
 * Richard Séguin, ''Histoire du pays d'Auge et des évêques-comtes de Lisieux'', nouvelle édition, s.l., 1842, 213{{nb p.}} — Contient de nombreuses inexactitudes et approximations.
-* Jacques-André Duval, ''Géographie physique du pays d'Auge'', Syndicat général des agriculteurs du pays d'Auge, impr. E. Morière, Lisieux, {{s.d.}} (1951 ou peu après), 93{{nb p.}}
+* Jacques-André Duval, ''Géographie physique du pays d'Auge'', [[Syndicat général]] des agriculteurs du pays d'Auge, impr. E. Morière, Lisieux, {{s.d.}} (1951 ou peu après), 93{{nb p.}}
 * Jacques Billy et Christiane Huet, ''Le Pays d'Auge, ses beautés, ses richesses'', éd. Charles Corlet, Condé-sur-Noireau, 1983, 197{{nb p.}}
-*[[Yves de Saint Jean]], ''Pays d'Auge'', Éditions Vinarelle, Calvados, 2008 {{ISBN| 978-2-916181-10-3}}.
+* [[Yves de Saint Jean]], ''Pays d'Auge'', Éditions Vinarelle, Calvados, 2008 {{ISBN| 978-2-916181-10-3}}.
+* {{Ouvrage |auteur1=[[Régis Faucon]]|auteur2=Yves Lescroart|titre=Manoirs du pays d'Auge|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions Place des Victoires]]|année=2003|pages totales=359|isbn=9782844590237}}.
-== Articles connexes ==
+=== Articles connexes ===
 * [[Géographie de l'Eure]]
 * [[Côte Fleurie]]
-* [[Basse-Normandie]]
+* [[Géographie de la Normandie]]
-* [[Géographie de la Basse-Normandie]]
+=== Liens externes ===
-{{Palette|Pays de la Normandie}}
+* {{Autorité}}
+* {{Dictionnaires}}
+* {{Bases}}
+{{Palette|Pays de la Normandie}}
 {{Portail|géographie|Normandie|Calvados|Eure|Orne}}
-{{coord|49|00|N|00|00|E|type:landmark_scale:1000000|format=dms|display=title}}
 [[Catégorie:Pays normand|Auge]]

v · m Pays traditionnels et administratifs de la Normandie
Pays traditionnels	Avranchin Mortainais Bessin Bocage virois Suisse normande Campagne d'Alençon Campagne d'Argentan Campagne de Caen Campagne de Falaise Campagne du Neubourg Campagne de Saint-André (ou d'Évreux) Cotentin La Hague Val de Saire Plain Côte des Isles Marais de Carentan Guernesey Jersey Lieuvin Pays d'Auge Pays de Bray Pays de Caux Pays d'Houlme Bocage flérien Passais Domfrontais Pays d'Andaine Pays d'Ouche Plateau de Madrie Roumois Marais-Vernier Vexin normand
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Pays des anciennes Marches de Normandie	Drouais Mantois Pays d'Yveline Perche Saosnois Thymerais Vexin français