Aller au contenu

« Régiment de La Fère artillerie » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
William Jexpire (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
 
(25 versions intermédiaires par 2 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Voir homonymes|Régiment de La Fère (homonymie)}}
{{En travaux}}
{{Confusion|Régiment de La Fère{{!}}Régiment de La Fère infanterie}}
{{Confusion|Régiment de La Fère{{!}}Régiment de La Fère infanterie}}
{{Infobox Unité militaire
{{Infobox Unité militaire
| nom_unite = Régiment de Metz artillerie
| nom_unite = Régiment de Metz artillerie
| image =
| image = Image manquante.jpg
| legende =
| legende =
| taille image =
| taille image =
Ligne 17 : Ligne 17 :
| enfaitpartie =
| enfaitpartie =
| garnison =
| garnison =
| ancien_nom = Bataillon de Pijart du [[régiment Royal-Artillerie]]
| ancien_nom = Bataillon de Pijart du [[régiment Royal-Artillerie]]<br>Bataillon de Torpane<br>Bataillon de Vareix<br>Bataillon de Saint-Clair<br>Bataillon de Chabrié<br>Brigade de Loyauté<br>Brigade de Saint-Auban
| surnom =
| surnom =
| couleurs =
| couleurs =
Ligne 26 : Ligne 26 :
| inscriptions =
| inscriptions =
| anniversaire =
| anniversaire =
| guerres = [[Guerre de Succession de Pologne (1733-1738)|Guerre de Succession de Pologne]]<br>[[Guerre de Succession d'Autriche]]<br>[[Guerre de Sept Ans]]<br>[[Guerre d'indépendance des États-Unis]]
| guerres =
| batailles = [[Bataille de Guastalla]]<br>[[Siège de Gênes (1747)|Siège de Gênes]]<br>[[Bataille de Minorque (1756)|Expédition de Minorque]]<br>[[Bataille de Minorque (1756)|Siège de Mahon]]<br>[[Siège de Bitche (1793)|Siège de Bitche]]
| batailles =
| fourragere =
| fourragere =
| decorations =
| decorations =
Ligne 33 : Ligne 33 :
| commandant =
| commandant =
}}
}}
Le '''régiment de La Fère artillerie''' également appelé '''régiment d'artillerie de La Fère''' et plus simplement '''régiment de La Fère''' est un régiment d'[[artillerie]] du [[royaume de France]], créé en 1720 à partir du bataillon de Pijart, du [[régiment Royal-Artillerie]], [[Réorganisation des corps d'artillerie français (1791)|devenu sous]] la [[Révolution française|Révolution]] le [[1er régiment d'artillerie (France)|{{1er|régiment}} d'artillerie]].
Le '''régiment de La Fère artillerie''' également appelé '''régiment d'artillerie de La Fère''' et plus simplement '''régiment de La Fère''' est un régiment d'[[artillerie]] du [[royaume de France]], créé en 1720 à partir du bataillon de Pijart, du [[régiment Royal-Artillerie]], [[Réorganisation des corps d'artillerie français (1791)|devenu sous]] la [[Révolution française|Révolution]] le [[1er régiment d'artillerie (France)|{{1er|régiment}} d'artillerie]].


== Création et différentes dénominations ==
== Création et différentes dénominations ==
Ligne 44 : Ligne 44 :
* {{Date|7|3|1761}} : Brigade de Saint-Auban
* {{Date|7|3|1761}} : Brigade de Saint-Auban
* {{Date|13|8|1765}} : Régiment de La Fère
* {{Date|13|8|1765}} : Régiment de La Fère
* [[1791 en France|1791]] : [[1er régiment d'artillerie (France)|{{1er|régiment d'artillerie}}]]
{{Loupe|1er régiment d'artillerie (France){{!}}Dénomination après 1791}}


== Lieutenants-colonels, chefs de brigade et colonels ==
== Lieutenants-colonels, chefs de brigade et colonels ==
Ligne 54 : Ligne 56 :
* {{Date|7|3|1761}} : Antoine Barattier de Saint-Auban
* {{Date|7|3|1761}} : Antoine Barattier de Saint-Auban
* {{Date|15|10|1765}} : Jean Léon marquis de Thiboutot
* {{Date|15|10|1765}} : Jean Léon marquis de Thiboutot
* {{Date|1|1|1777}} : Jean Pierre Duteil
* {{Date|1|1|1777}} : [[Jean Pierre Duteil]]
* {{Date|3|6|1779}} : Jacques Antoine Chénard d'Hélyot
* {{Date|3|6|1779}} : Jacques Antoine Chénard d'Hélyot
* {{Date|5|6|1784}} : Louis César de Cheverzy chevalier de Lance
* {{Date|5|6|1784}} : Louis César de Cheverzy chevalier de Lance
* {{Date|1|4|1791}} : Pierre Abel de Sappel
* {{Date|1|4|1791}} : Pierre Abel de Sappel
{{Loupe|1er régiment d'artillerie (France){{!}}Colonels et chefs de corps après 1791}}
* {{Date|1|10|1792}} : Joseph de Quintin
* {{Date|mai 1793}} : N. Gillot
* {{Date|janvier 1794}} : N. Delpire
* {{Date|13|3|1800}} : [[Jacques Alexandre Allix de Vaux|Jacques Alexandre François Allix]]
* {{Date|mai 1802}} : [[Jacques Alexandre Law de Lauriston|Jacques Alexandre Bernard Law de Lauriston]]
* {{Date|16|10|1802}} : [[Joseph Marie de Pernety]]
* {{Date|3|5|1804}} : [[Jean-Jacques Desvaux de Saint-Maurice|Jean-Jacques Desvaux]]
* {{Date|4|4|1805}} : [[Augustin-Gabriel d'Aboville]]
* {{Date|13|2|1807}} : [[Sylvain Charles Valée]]
* {{Date|5|10|1809}} : Pierre Philibert Gerdy
* {{Date|11|3|1813}} : [[Armand Joseph Henri Digeon]]
* {{Date|21|6|1814}} : Albert Laurent


== Historique des garnisons, combats et batailles ==
== Historique des garnisons, combats et batailles ==


=== Bataillon de Pijart ===
=== Bataillon de Pijart ===
En [[1720 en France|1720]], après la [[paix de La Haye]], le bataillon de Certemont du [[régiment Royal-Artillerie]], après avoir été organisé à [[Vienne (Isère)|Vienne]], se met en route pour [[Metz]] où il demeure jusqu'à la [[Guerre de Succession de Pologne (1733-1738)|guerre de Succession de Pologne]].
En [[1720 en France|1720]], après la [[paix de La Haye]], le {{1er|bataillon}} du [[régiment Royal-Artillerie]], le bataillon de Pijart, après avoir été organisé à [[Vienne (Isère)|Vienne]] et devenu indépendant, se met en route pour [[Metz]] où il demeure jusqu'à la [[Guerre de Succession de Pologne (1733-1738)|guerre de Succession de Pologne]].


=== Bataillon de Torpane ===
=== Bataillon de Torpane ===
En [[1733 en France|1733]], il portait le nom de Torpane et il fournit un détachement de 200 hommes à l'armée du [[Maréchal de France|maréchal]] [[Jacques Fitz-James|de Berwick]] sur le [[Rhin]] dans le cadre de la [[Guerre de Succession de Pologne (1733-1738)|Guerre de Succession de Pologne]]. Le reste du bataillon fait partie de l'armée d'Italie. [[Traité de Vienne (1738)|A la paix]] le bataillon s'établit à [[Grenoble]], d'où il envoya une compagnie en [[Corse]] en [[1739 en France|1739]].
En [[1733 en France|1733]], il portait le nom de Torpane et il fournit un détachement de 200 hommes à l'armée du [[Maréchal de France|maréchal]] [[Jacques Fitz-James|de Berwick]] sur le [[Rhin]] dans le cadre de la [[Guerre de Succession de Pologne (1733-1738)|Guerre de Succession de Pologne]]. Le reste du bataillon fait partie de l'armée d'Italie et participe à la [[bataille de Guastalla]]. [[Traité de Vienne (1738)|A la paix]] le bataillon s'établit à [[Grenoble]], d'où il envoya une compagnie en [[Corse]] en [[1739 en France|1739]].


=== Bataillon de Vareix ===
=== Bataillon de Vareix ===
Ligne 113 : Ligne 104 :
Il fournit en [[1787 en France|1787]] un détachement de 300 hommes qui fut mis en route avec beaucoup de mystère, et qui, réuni à [[Givet]], partit par petits groupes, traversa les Pays-Bas, et alla se réunir [[Patriote (révolution batave)|aux troupes]] des [[Histoire des Provinces-Unies|états généraux de Hollande]] [[Révolution batave|attaquées]] par une armée prussienne. Pendant cette expédition, le reste du régiment se rendit à [[Auxonne]], où il fut rejoint par les compagnies détachées en [[Corse]] et à [[Lyon]] depuis 3 ans.
Il fournit en [[1787 en France|1787]] un détachement de 300 hommes qui fut mis en route avec beaucoup de mystère, et qui, réuni à [[Givet]], partit par petits groupes, traversa les Pays-Bas, et alla se réunir [[Patriote (révolution batave)|aux troupes]] des [[Histoire des Provinces-Unies|états généraux de Hollande]] [[Révolution batave|attaquées]] par une armée prussienne. Pendant cette expédition, le reste du régiment se rendit à [[Auxonne]], où il fut rejoint par les compagnies détachées en [[Corse]] et à [[Lyon]] depuis 3 ans.


En 1789, le [[Lieutenant (grade militaire)|lieutenant]] Bonaparte eut pour la première fois l'occasion de commander en chef une troupe. Le {{Date|1er|avril|1789}}, en rentrant de semestre, et en l'absence du capitaine de Coquebert et du lieutenant en premier Hennet de Vigneux, il reçut l'ordre de conduire sa compagnie à [[Seurre]] et d'y'attendre les événements. Rappelé le {{Date|1er mai}} à [[Auxonne]], il en partit avec tout le régiment aux environs de Paris au mois de juillet. Après quelques jours passés au [[Camp militaire|camp]] de [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]], le régiment retourne au mois d'août à [[Auxonne]], et le lieutenant en second Bonaparte prit un nouveau semestre. Il ne devait plus reparaître au {{1er|régiment}}.
En 1789, le [[Lieutenant (grade militaire)|lieutenant]] Bonaparte<ref>[http://www.1789-1815.com/arfr5_1789.htm Artillerie 1789]</ref> eut pour la première fois l'occasion de commander en chef une troupe. Le {{Date|1er|avril|1789}}, en rentrant de semestre, et en l'absence du capitaine de Coquebert et du lieutenant en premier Hennet de Vigneux, il reçut l'ordre de conduire sa compagnie à [[Seurre]] et d'y'attendre les événements. Rappelé le {{Date|1er mai}} à [[Auxonne]], il en partit avec tout le régiment aux environs de Paris au mois de juillet. Après quelques jours passés au [[Camp militaire|camp]] de [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]], le régiment retourne au mois d'août à [[Auxonne]], et le lieutenant en second Bonaparte prit un nouveau semestre. Il ne devait plus reparaître au régiment.

== {{1er|régiment d'artillerie}} ==
La Révolution supprime les dénominations de l'ancien régime, les régiments sont numérotés. Le {{numéro|1}} est attribué au régiment, en fonction de son ancienneté.<br>
Devenu [[1er régiment d'artillerie (France)|{{1er|régiment d'artillerie}}]] en 1791, il est envoyé à Metz en {{Date|mai 1792}}. Un détachement, dirigé à la même époque sur [[Perpignan]] mérita les éloges de l'[[Assemblée nationale législative (Révolution française)|Assemblée nationale]] pour avoir contribué à faire échouer une conspiration de quelques officiers d'infanterie qui avaient projeté de livrer aux Espagnols la [[citadelle de Perpignan]]. Ce détachement fit depuis partie de l'[[armée des Pyrénées orientales]], tandis que le reste du régiment combattait d'abord à l'[[armée du Centre]], puis à [[Armée de la Moselle|celles de la Moselle]] et [[Armée du Rhin (Révolution française)|du Rhin]].

Une compagnie s'illustra en [[1793 en France|1793]] à la [[Siège de Bitche (1793)|défense de Bitche]]. Dès son arrivée à Metz, le {{1er|régiment}} d'artillerie à pied est chargé d'organiser dans son sein deux des nouvelles batteries à cheval formées en vertu du décret du {{Date|17|avril|1792}}.
{{Loupe|1er régiment d'artillerie (France){{!}}{{1er|régiment}} d'artillerie}}


== Personnalités ==
== Personnalités ==
* [[Napoléon Ier|Napoléon Bonaparte]], alors lieutenant en second.
* [[Napoléon Ier|Napoléon Bonaparte]], alors lieutenant en second.
* [[Charles-Joseph Carmejane]], alors lieutenant en second.
* [[Charles-Joseph Carmejane]], alors lieutenant en second.
* [[Pierre-Louis-Auguste Caron]], alors canonnier.
* [[Pierre Louis Auguste Caron]], alors canonnier.
* [[François Alexis Guyonneau de Pambour]], alors lieutenant en second
* [[Jean André Louis Rolland de Villarceaux]], alors lieutenant en second.
* [[Jean André Louis Rolland de Villarceaux]], alors lieutenant en second.


Ligne 125 : Ligne 124 :
* [[Pierre Montagnon]] : ''Histoire de l'armée française''
* [[Pierre Montagnon]] : ''Histoire de l'armée française''
* [https://www.napoleon-series.org/military-info/organization/France/Artillery/History/Colonels/c%20artyofficers.html French Foot Artillery Regiments and the Colonels Who Led Them 1791-1815 : 1er Regiment d'Artillerie-á-Pied]
* [https://www.napoleon-series.org/military-info/organization/France/Artillery/History/Colonels/c%20artyofficers.html French Foot Artillery Regiments and the Colonels Who Led Them 1791-1815 : 1er Regiment d'Artillerie-á-Pied]
* Historiques des corps de troupe de l'armée française : (1569-1900)

== Références ==
{{Références}}


== Articles connexes ==
== Articles connexes ==
Ligne 133 : Ligne 136 :
{{Portail|histoire militaire|royaume de France}}
{{Portail|histoire militaire|royaume de France}}


{{DEFAULTSORT:Metz}}
{{DEFAULTSORT:La Fere}}
[[Catégorie:Unité militaire française de la guerre de Succession de Pologne]]
[[Catégorie:Unité militaire française de la guerre de Succession de Pologne]]
[[Catégorie:Unité militaire française de la guerre de Succession d'Autriche]]
[[Catégorie:Unité militaire française de la guerre de Succession d'Autriche]]

Dernière version du 30 décembre 2022 à 13:40

Régiment de Metz artillerie
Image illustrative de l’article Régiment de La Fère artillerie

Création 1720
Pays Drapeau du royaume de France Royaume de France
Branche Infanterie
Fait partie de 1er régiment d'artillerie
Ancienne dénomination Bataillon de Pijart du régiment Royal-Artillerie
Bataillon de Torpane
Bataillon de Vareix
Bataillon de Saint-Clair
Bataillon de Chabrié
Brigade de Loyauté
Brigade de Saint-Auban
Guerres Guerre de Succession de Pologne
Guerre de Succession d'Autriche
Guerre de Sept Ans
Guerre d'indépendance des États-Unis
Batailles Bataille de Guastalla
Siège de Gênes
Expédition de Minorque
Siège de Mahon
Siège de Bitche

Le régiment de La Fère artillerie également appelé régiment d'artillerie de La Fère et plus simplement régiment de La Fère est un régiment d'artillerie du royaume de France, créé en 1720 à partir du bataillon de Pijart, du régiment Royal-Artillerie, devenu sous la Révolution le 1er régiment d'artillerie.

Création et différentes dénominations

[modifier | modifier le code]
  •  : Bataillon de Pijart du régiment Royal-Artillerie
  •  : Bataillon de Torpane
  •  : Bataillon de Vareix
  •  : Bataillon de Saint-Clair
  •  : Bataillon de Chabrié
  •  : Brigade de Loyauté
  •  : Brigade de Saint-Auban
  •  : Régiment de La Fère
  • 1791 : 1er régiment d'artillerie

Lieutenants-colonels, chefs de brigade et colonels

[modifier | modifier le code]
  •  : N. Pijart
  •  : N. de Torpane
  •  : Joseph de La Capelle-Marival marquis de Vareix
  •  : N. de L'Isle de Saint-Clair
  •  : Raymond de Chabrié
  •  : Arnould de Loyauté
  •  : Antoine Barattier de Saint-Auban
  •  : Jean Léon marquis de Thiboutot
  •  : Jean Pierre Duteil
  •  : Jacques Antoine Chénard d'Hélyot
  •  : Louis César de Cheverzy chevalier de Lance
  •  : Pierre Abel de Sappel

Historique des garnisons, combats et batailles

[modifier | modifier le code]

Bataillon de Pijart

[modifier | modifier le code]

En 1720, après la paix de La Haye, le 1er bataillon du régiment Royal-Artillerie, le bataillon de Pijart, après avoir été organisé à Vienne et devenu indépendant, se met en route pour Metz où il demeure jusqu'à la guerre de Succession de Pologne.

Bataillon de Torpane

[modifier | modifier le code]

En 1733, il portait le nom de Torpane et il fournit un détachement de 200 hommes à l'armée du maréchal de Berwick sur le Rhin dans le cadre de la Guerre de Succession de Pologne. Le reste du bataillon fait partie de l'armée d'Italie et participe à la bataille de Guastalla. A la paix le bataillon s'établit à Grenoble, d'où il envoya une compagnie en Corse en 1739.

Bataillon de Vareix

[modifier | modifier le code]

Devenu Vareix, il sert encore en Italie et sur les Alpes pendant la guerre de Succession d'Autriche, et s'illustre à la défense de Gênes.

Bataillon de Saint-Clair

[modifier | modifier le code]

Donné en 1748 à M. de Saint-Clair, il est envoyé à La Fère qu'il quitte en 1752 pour se rendre à Besançon.

Bataillon de Chabrié

[modifier | modifier le code]

Au début de la guerre de Sept Ans, sous le nom de bataillon de Chabrié, il fait partie de l'expédition de Minorque et s'acquiert une gloire méritée au siège de Mahon malgré des pertes énormes.
Après l'entière conquête de Minorque, le bataillon, laissant au Port-Mahon un détachement qui y demeura jusqu'à la paix, revint en France et fut bientôt dirigé sur le Rhin. Il fait les campagnes de 1757 et 1758 à l'armée du maréchal de Soubise.

Brigade de Loyauté

[modifier | modifier le code]

Il prend, le , le titre de brigade de Loyauté, du nom de son nouveau chef, Arnould de Loyauté, qui, en raison de l'accroissement considérable du corps, eut sous lui un colonel, Joseph Albert de Clinchamp de Bellegarde, entré en fonctions le .

Brigade de Saint-Auban

[modifier | modifier le code]

En 1761, cette brigade, devenue Saint-Auban, était attachée au corps d'avant-garde commandé par le prince de Condé et se distingue au combat d'Unna et au siège de Meppen. En rentrant en France, la brigade de Saint-Auban est envoyée à Grenoble d'où elle se rend en à La Fère.

Le elle devient le « régiment d'artillerie de La Fère ».

Régiment de La Fère

[modifier | modifier le code]

Les nouveaux régiments d'artillerie, en prenant les titres fixes des écoles où ils se trouvaient au moment de la formation, devaient rouler entre eux suivant l'ancienneté de leurs colonels. Antoine Barattier de Saint-Auban étant le plus ancien des chefs de corps, assura au « régiment de La Fère » le premier rang au moment de sa formation, et le premier rang définitif en 1790. Par la même raison le régiment de La Fère garda les drapeaux d'ordonnance de Royal-Artillerie .

En le régiment se rend à Douai, à Besançon en , revint à Douai en , et part pour Metz en . Au début de la guerre d'indépendance des États-Unis, en , il détache son 1er bataillon à Dunkerque. Le 2e bataillon quitte Metz en 1779 pour venir s'établir à La Fère, et le 1er bataillon continua de faire partie du corps du comte de Chabot, chargé de garder les côtes septentrionales.

La position du régiment était la même en 1780, sauf que le 2e bataillon avait détaché 4 compagnies à l'école de Douai.

L'année suivante, le 1er bataillon était à Metz et le 2e à Strasbourg. Ce dernier se rend à la fin de 1782 à La Rochelle, et envoie de là 4 compagnies en Amérique.

Au , le corps était à Valence et avait deux compagnies en Corse.

Le , le régiment de La Fère reçoit dans ses rangs un jeune homme de seize à dix sept ans qui est classé comme lieutenant en second dans la compagnie de bombardiers du capitaine d'Autume, sous le nom de « Napolionne de Buonaparté » .

Le régiment de La Fère quitta Valence pour se rendre à Douai en .

Il fournit en 1787 un détachement de 300 hommes qui fut mis en route avec beaucoup de mystère, et qui, réuni à Givet, partit par petits groupes, traversa les Pays-Bas, et alla se réunir aux troupes des états généraux de Hollande attaquées par une armée prussienne. Pendant cette expédition, le reste du régiment se rendit à Auxonne, où il fut rejoint par les compagnies détachées en Corse et à Lyon depuis 3 ans.

En 1789, le lieutenant Bonaparte[1] eut pour la première fois l'occasion de commander en chef une troupe. Le , en rentrant de semestre, et en l'absence du capitaine de Coquebert et du lieutenant en premier Hennet de Vigneux, il reçut l'ordre de conduire sa compagnie à Seurre et d'y'attendre les événements. Rappelé le à Auxonne, il en partit avec tout le régiment aux environs de Paris au mois de juillet. Après quelques jours passés au camp de Saint-Denis, le régiment retourne au mois d'août à Auxonne, et le lieutenant en second Bonaparte prit un nouveau semestre. Il ne devait plus reparaître au régiment.

1er régiment d'artillerie

[modifier | modifier le code]

La Révolution supprime les dénominations de l'ancien régime, les régiments sont numérotés. Le no 1 est attribué au régiment, en fonction de son ancienneté.
Devenu 1er régiment d'artillerie en 1791, il est envoyé à Metz en . Un détachement, dirigé à la même époque sur Perpignan mérita les éloges de l'Assemblée nationale pour avoir contribué à faire échouer une conspiration de quelques officiers d'infanterie qui avaient projeté de livrer aux Espagnols la citadelle de Perpignan. Ce détachement fit depuis partie de l'armée des Pyrénées orientales, tandis que le reste du régiment combattait d'abord à l'armée du Centre, puis à celles de la Moselle et du Rhin.

Une compagnie s'illustra en 1793 à la défense de Bitche. Dès son arrivée à Metz, le 1er régiment d'artillerie à pied est chargé d'organiser dans son sein deux des nouvelles batteries à cheval formées en vertu du décret du .

Personnalités

[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]