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« Robert Jonquet » : différence entre les versions

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'''Robert Jonquet''' est un [[football]]eur [[Équipe de France de football|international]] puis [[Entraîneur (football)|entraîneur]] [[France|français]], né le {{date|3 mai 1925|en football}} à [[Paris]] et mort le {{date|18 décembre 2008|en football}} à [[Reims]]. Jouant au poste de [[défenseur (football)|défenseur]], il est considéré comme l'un des meilleurs joueurs à son poste.
'''Robert Jonquet''' est un [[football]]eur [[Équipe de France de football|international]] puis [[Entraîneur (football)|entraîneur]] [[France|français]], né le {{date|3 mai 1925|en football}} à [[Paris]] et mort le {{date|17 décembre 2008|en football}}<ref>{{lien web |titre=Moteur de recherche des décès |url=https://deces.matchid.io/search?q=robert+jonquet |site=matchid.io |consulté le=12-06-2023}}.</ref> à [[Reims]]. Jouant au poste de [[défenseur (football)|défenseur]], il est considéré comme l'un des meilleurs joueurs à son poste.


Il effectue l'essentiel de sa carrière au [[Stade de Reims]], où il remporte cinq [[Championnat de France de football|championnats]] et deux [[Coupe de France de football|Coupes de France]], disputant aussi deux fois la finale de [[Ligue des champions de l'UEFA|Coupe d'Europe des clubs champions]], après s'être distingué en [[Coupe Latine de football|Coupe Latine]] (trois finales perdues ainsi face au [[Real Madrid Club de Fútbol|Real Madrid]], en 1955, 1956, et 1959).
Il effectue l'essentiel de sa carrière au [[Stade de Reims]], où il remporte cinq [[Championnat de France de football|championnats]] et deux [[Coupe de France de football|Coupes de France]], disputant aussi deux fois la finale de [[Ligue des champions de l'UEFA|Coupe d'Europe des clubs champions]], après s'être distingué en [[Coupe Latine de football|Coupe Latine]] (trois finales perdues ainsi face au [[Real Madrid Club de Fútbol|Real Madrid]], en 1955, 1956, et 1959).
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=== Le capitaine du Stade de Reims ===
=== Le capitaine du Stade de Reims ===
[[Fichier:19.2.50. Foot. TFC - Reims (1950) - 53Fi6363.jpg|vignette|left|Robert Jonquet lors du match [[Toulouse Football Club|TFC]]-[[Stade de Reims]], en 1950.]]
[[Fichier:19.2.50. Foot. TFC - Reims (1950) - 53Fi6363.jpg|vignette|left|Robert Jonquet lors du match [[Toulouse Football Club|TFC]]-[[Stade de Reims]], en 1950.]]
Robert Jonquet, défenseur central aux qualités physiques moyennes (1,76 m pour 70 kg<ref name=afp>[http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5g7bxS3vCFo63LzeVI8g-_Yix7cLg Dépêche AFP]</ref>) surtout admiré pour son style élégant<ref>[http://www.lfp.fr/actualiteLFP/lireArticle.asp?origine=RSS&idArticle=11791 Nécrologie] sur lfp.fr</ref>, connaît avec les Rémois, dont il est longtemps le capitaine, la grande époque du « football champagne » des [[années 1950]], sous les ordres d'[[Albert Batteux]], avec cinq titres de [[Championnat de France de football|champion de France]] à la clé ([[1949 en football|1949]], [[1953 en football|1953]], [[1955 en football|1955]], [[1958 en football|1958]] et [[1960 en football|1960]]). Reims et Jonquet remportent également deux Coupes de France, en [[Coupe de France de football 1949-1950|1950]] contre le [[RC Paris]] (2-0) et en [[Coupe de France de football 1957-1958|1958]] contre [[Nîmes Olympique|Nîmes]] (3-1).
Robert Jonquet, défenseur central aux qualités physiques moyennes (1,76 m pour 70 kg<ref name=afp>[http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5g7bxS3vCFo63LzeVI8g-_Yix7cLg Dépêche AFP]</ref>) surtout admiré pour son style élégant<ref>[http://www.lfp.fr/actualiteLFP/lireArticle.asp?origine=RSS&idArticle=11791 Nécrologie] sur lfp.fr</ref>, connaît avec les Rémois, dont il est longtemps le capitaine, la grande époque du « football champagne » des [[années 1950]], sous les ordres d'[[Albert Batteux]], avec cinq titres de [[Championnat de France de football|champion de France]] à la clé (1949, 1953, 1955, 1958 et 1960). Reims et Jonquet remportent également deux Coupes de France, en [[Coupe de France de football 1949-1950|1950]] contre le [[RC Paris]] (2-0) et en [[Coupe de France de football 1957-1958|1958]] contre [[Nîmes Olympique|Nîmes]] (3-1).

Reims fait alors partie des plus grands clubs européens, et Jonquet participe à la victoire en [[Coupe Latine de football|Coupe Latine]] en [[1953 en football|1953]], et à la finale de [[1955 en football|1955]]. Lorsque la [[Ligue des champions de l'UEFA|Coupe des clubs champions européens]] est créée en [[Coupe des clubs champions européens 1955-1956|1956]], Reims parvient en finale contre le [[Real Madrid Club de Fútbol|Real Madrid]] de [[Alfredo Di Stéfano|Di Stéfano]], mais les coéquipiers de Jonquet ([[Raymond Kopa]], [[Robert Siatka]]) ne parviennent pas à l'emporter au [[Parc des Princes]] (3-4). Reims réédite sa performance en [[Coupe des clubs champions européens 1958-1959|1959]]. De nouveau, au [[Neckarstadion]] de [[Stuttgart]], le Real Madrid vient à bout du club français dont l'attaque ([[Jean Vincent|Vincent]]-[[Just Fontaine|Fontaine]]-[[Roger Piantoni|Piantoni]]) reste muette (0-2). Jonquet est le seul joueur rémois à avoir disputé ces quatre finales continentales (deux en Coupe Latine et deux en C1).



Reims fait alors partie des plus grands clubs européens, et Jonquet participe à la victoire en [[Coupe Latine de football|Coupe Latine]] en 1953, et à la finale de 1955. Lorsque la [[Ligue des champions de l'UEFA|Coupe des clubs champions européens]] est créée en [[Coupe des clubs champions européens 1955-1956|1956]], Reims parvient en finale contre le [[Real Madrid Club de Fútbol|Real Madrid]] de [[Alfredo Di Stéfano|Di Stéfano]], mais les coéquipiers de Jonquet ([[Raymond Kopa]], [[Robert Siatka]]) ne parviennent pas à l'emporter au [[Parc des Princes]] (3-4). Reims réédite sa performance en [[Coupe des clubs champions européens 1958-1959|1959]]. De nouveau, au [[Neckarstadion]] de [[Stuttgart]], le Real Madrid vient à bout du club français dont l'attaque ([[Jean Vincent|Vincent]]-[[Just Fontaine|Fontaine]]-[[Roger Piantoni|Piantoni]]) reste muette (0-2). Jonquet est le seul joueur rémois à avoir disputé ces quatre finales continentales (deux en Coupe Latine et deux en C1).
=== En équipe nationale ===
=== En équipe nationale ===
Jonquet débute en [[Équipe de France de football|équipe de France]] à vingt-quatre ans, contre l'[[Équipe d'Italie de football|Italie]], à [[Stade olympique Yves-du-Manoir|Colombes]] : la charnière défensive rémoise ([[Roger Marche]]-Robert Jonquet) ne peut empêcher la défaite face aux ''Azzurri'' (1-3)<ref>{{FFF match|712|France - Italie|4 avril 1948}}</ref>. Le {{date-|3 octobre 1951}}, il participe à un match amical contre l'[[Équipe d'Angleterre de football|Angleterre]] : par sa défense solide, il contribue à arracher le nul (2-2) et gagne le surnom de « héros de [[Arsenal Stadium|Highbury]] »<ref name=afp/>.
Jonquet débute en [[Équipe de France de football|équipe de France]] à vingt-quatre ans, contre l'[[Équipe d'Italie de football|Italie]], à [[Stade olympique Yves-du-Manoir|Colombes]] : la charnière défensive rémoise ([[Roger Marche]]-Robert Jonquet) ne peut empêcher la défaite face aux ''Azzurri'' (1-3)<ref>{{FFF match|2457-france-italie|France - Italie|4 avril 1948}}</ref>. Le {{date-|3 octobre 1951}}, il participe à un match amical contre l'[[Équipe d'Angleterre de football|Angleterre]] : par sa défense solide, il contribue à arracher le nul (2-2) et gagne le surnom de « héros de [[Arsenal Stadium|Highbury]] »<ref name=afp/>.


Il participe ensuite à deux phases finales de [[Coupe du monde de football|Coupe du monde]]. En [[Coupe du monde de football 1954|1954]], il ne joue que l'un des deux matches du premier tour, au terme duquel les Tricolores sont éliminés : contre la [[Équipe de Yougoslavie de football|Yougoslavie]] (0-1), Jonquet porte cependant pour la première fois le brassard de capitaine<ref>{{FFF match|755|Yougoslavie - France|16 juin 1954}}</ref>.
Il participe ensuite à deux phases finales de [[Coupe du monde de football|Coupe du monde]]. En [[Coupe du monde de football 1954|1954]], il ne joue que l'un des deux matches du premier tour, au terme duquel les Tricolores sont éliminés : contre la [[Équipe de Yougoslavie de football|Yougoslavie]] (0-1), Jonquet porte cependant pour la première fois le brassard de capitaine<ref>{{FFF match|313-yougoslavie-france|Yougoslavie - France|16 juin 1954}}</ref>.


En revanche, il participe pleinement au parcours de [[Coupe du monde de football 1958|1958]], en [[Suède]], et dispute cinq des six rencontres, toujours comme capitaine. En effet, en demi-finale face au [[équipe du Brésil de football|Brésil]], alors que le score est de un partout<ref>« [http://blogfoot.dna.fr/?Robert-le-cinquante-huitard Robert, le cinquante-huitard] » sur le blogfoot des ''Dernières nouvelles d'Alsace''</ref>, Jonquet subit une double fracture du [[péroné]] à la suite d'un tacle de [[Edvaldo Izídio Neto|Vavá]]. Comme le règlement n'autorise pas encore les remplacements, Jonquet reprend sa place sur la pelouse après une infiltration de [[Procaïne|novocaïne]]. La blessure handicape toutefois lourdement les Français et joue un grand rôle dans l'élimination par les coéquipiers de [[Pelé]] (2-5)<ref name=afp/>. Jonquet ne peut participer au match pour la troisième place, qui voit la France battre la [[Équipe d'Allemagne de football|RFA]].
En revanche, il participe pleinement au parcours de [[Coupe du monde de football 1958|1958]], en [[Suède]], et dispute cinq des six rencontres, toujours comme capitaine. En effet, en demi-finale face au [[équipe du Brésil de football|Brésil]], alors que le score est de un partout<ref>« [http://blogfoot.dna.fr/?Robert-le-cinquante-huitard Robert, le cinquante-huitard] » sur le blogfoot des ''Dernières nouvelles d'Alsace''</ref>, Jonquet subit une double fracture du [[péroné]] à la suite d'un tacle de [[Edvaldo Izídio Neto|Vavá]]. Comme le règlement n'autorise pas encore les remplacements, Jonquet reprend sa place sur la pelouse après une infiltration de [[Procaïne|novocaïne]]. La blessure handicape toutefois lourdement les Français et joue un grand rôle dans l'élimination par les coéquipiers de [[Pelé]] (2-5)<ref name=afp/>. Jonquet ne peut participer au match pour la troisième place, qui voit la France battre la [[Équipe d'Allemagne de football|RFA]].
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=== Entraîneur ===
=== Entraîneur ===
[[Image:Robert Jonquet en 1980.jpg|left|thumb|Robert Jonquet en 1980-81.]]
[[Image:Robert Jonquet en 1980.jpg|left|thumb|Robert Jonquet en 1980-81.]]
Il rejoint le [[Racing Club de Strasbourg]] en D2 en [[1960 en football|1960]] pour y terminer sa carrière de joueur. Le Racing est promu lors de cette saison [[Championnat de France de football D2 1960-61|1960-1961]]. Le retour de Strasbourg en première division s'annonce bien (avec une victoire en Coupe d'Alsace, compétition amicale locale, dans l'été 1961), mais le début de saison est difficile. L'entraîneur [[Émile Veinante]] est remercié, et Jonquet est nommé entraîneur, cumulant la fonction avec son rôle de défenseur<ref>[http://www.racingstub.com/page.php?page=joueur&id=225 Fiche de Robert Jonquet] sur racingstub</ref>, et il parvient à éviter la relégation.
Il rejoint le [[Racing Club de Strasbourg]] en D2 en 1960 pour y terminer sa carrière de joueur. Le Racing est promu lors de cette saison [[Championnat de France de football D2 1960-61|1960-1961]]. Le retour de Strasbourg en première division s'annonce bien (avec une victoire en Coupe d'Alsace, compétition amicale locale, dans l'été 1961), mais le début de saison est difficile. L'entraîneur [[Émile Veinante]] est remercié, et Jonquet est nommé entraîneur, cumulant la fonction avec son rôle de défenseur<ref>[http://www.racingstub.com/page.php?page=joueur&id=225 Fiche de Robert Jonquet] sur racingstub</ref>, et il parvient à éviter la relégation.

Jonquet raccroche les crampons et reste entraîneur de Strasbourg jusqu'en 1964. En 2022, le magazine ''[[So Foot]]'' le classe dans le top 1000 des meilleurs joueurs du championnat de France, à la {{93e|place}}<ref>{{Lien web|url=https://www.sofoot.com/top-1000-les-meilleurs-joueurs-du-championnat-de-france-100-91-520981.html#93-robert-jonquet|titre=Top 1000 : les meilleurs joueurs du championnat de France (100-91). #93 : Robert Jonquet|site=sofoot.com|date=6 novembre 2022|consulté le=6 novembre 2022|éditeur=''[[So Foot]]''}}.</ref>.


Jonquet raccroche les crampons et reste entraîneur de Strasbourg jusqu'en [[1964 en football|1964]].
Il revient en effet à Reims, en difficulté, dans les [[années 1960]]. Il remporta le [[Championnat de France de football de Ligue 2|championnat de deuxième division]] en [[Championnat de France de football D2 1965-66|1966]], mais le Stade de Reims est de nouveau relégué dès la [[Championnat de France de football D1 1966-1967|saison suivante]].
Il revient en effet à Reims, en difficulté, dans les [[années 1960]]. Il remporta le [[Championnat de France de football de Ligue 2|championnat de deuxième division]] en [[Championnat de France de football D2 1965-66|1966]], mais le Stade de Reims est de nouveau relégué dès la [[Championnat de France de football D1 1966-1967|saison suivante]].


Robert Jonquet a entraîné ensuite les aubois de l'US romillonne de [[Romilly-sur-Seine]], puis des clubs marnais évoluant en [[Championnat de France de football de Division 3 (1970-1993)|Division 3]], le [[Racing Club Épernay Champagne|RC Epernay]] et le [[CO Châlons|CO Châlons-sur-Marne]], avant de revenir de septembre [[1980 en football|1980]] à août [[1981 en football|1981]], en duo avec [[Léon Desmenez (football, 1928)|Léon Desmenez]] à la tête du Stade de Reims<ref>Grégoire-Boutreau Pascal, Verbicaro Tony, ''Stade de Reims une histoire sans fin'', éditions des Cahiers intempestifs-Stade de Reims, 2001 (cf. page 181)</ref>. Ce sera sa dernière expérience d'entraîneur.
Robert Jonquet a entraîné ensuite les aubois de l'US romillonne de [[Romilly-sur-Seine]], puis des clubs marnais évoluant en [[Championnat de France de football de Division 3 (1970-1993)|Division 3]], le [[Racing Club Épernay Champagne|RC Epernay]] et le [[CO Châlons|CO Châlons-sur-Marne]], avant de revenir de septembre 1980 à août 1981, en duo avec [[Léon Desmenez (football, 1928)|Léon Desmenez]] à la tête du Stade de Reims<ref>Grégoire-Boutreau Pascal, Verbicaro Tony, ''Stade de Reims une histoire sans fin'', éditions des Cahiers intempestifs-Stade de Reims, 2001 (cf. page 181)</ref>. Ce sera sa dernière expérience d'entraîneur.


Toujours proche par la suite de son ancien club, et résident à Reims, Jonquet déplore le rôle grandissant de l'argent dans le football et la perte de valeurs et de l'esprit d'équipe chez les joueurs, mais aussi chez les supporters<ref>« [https://www.humanite.fr/node/162123 La nostalgie de Robert Jonquet] », ''[[L'Humanité]]'' du 20 novembre 1996</ref>.
Toujours proche par la suite de son ancien club, et résident à Reims, Jonquet déplore le rôle grandissant de l'argent dans le football et la perte de valeurs et de l'esprit d'équipe chez les joueurs, mais aussi chez les supporters<ref>« [https://www.humanite.fr/node/162123 La nostalgie de Robert Jonquet] », ''[[L'Humanité]]'' du 20 novembre 1996</ref>.


Après la reconstruction du [[stade Auguste-Delaune]], une tribune est inaugurée et baptisée le {{date|28 février 2008|en football}} en hommage à Robert Jonquet<ref>[http://ancienstadedereims.free.fr/fichiers_htm/Inauguration.htm article du journal ''L'Union'', du 29 février 2008, sur le site http://ancienstadedereims.free.fr] {{Lien archive|url=http://ancienstadedereims.free.fr/fichiers_htm/Inauguration.htm |horodatage archive=20080413210850 |titre=Copie archivée }}</ref>, qui meurt le {{date|18 décembre 2008|en football}}, deux semaines après l'inauguration de l'enceinte ([[5 décembre]]).
Après la reconstruction du [[stade Auguste-Delaune]], une tribune est inaugurée et baptisée le {{date-|28 février 2008}} en hommage à Robert Jonquet<ref>[http://ancienstadedereims.free.fr/fichiers_htm/Inauguration.htm article du journal ''L'Union'', du 29 février 2008, sur le site http://ancienstadedereims.free.fr] {{Lien archive|url=http://ancienstadedereims.free.fr/fichiers_htm/Inauguration.htm |horodatage archive=20080413210850 |titre=Copie archivée }}</ref>, qui meurt le {{date-|17 décembre 2008}}, deux semaines après l'inauguration de l'enceinte (5 décembre).


== Palmarès joueur ==
== Palmarès joueur ==
[[Fichier:Robert Jonquet.jpg|thumb|Robert Jonquet.]]
[[Fichier:Robert Jonquet.jpg|thumb|Robert Jonquet.]]
=== En club ===
=== Avec le Stade de Reims ===
* Vainqueur de la [[Coupe Latine de football|Coupe Latine]] en [[Coupe Latine de football 1952-1953|1953]] avec le [[Stade de Reims]]
* Vainqueur de la [[Coupe Latine de football|Coupe Latine]] en 1953
* [[Championnat de France de football|Champion de France]] en [[Championnat de France de football 1948-1949|1949]], en [[Championnat de France de football 1952-1953|1953]], en [[Championnat de France de football 1954-1955|1955]], en [[Championnat de France de football 1957-1958|1958]] et en [[Championnat de France de football 1959-1960|1960]] avec le [[Stade de Reims]]
* [[Championnat de France de football|Champion de France]] en [[Championnat de France de football 1948-1949|1949]], [[Championnat de France de football 1952-1953|1953]], [[Championnat de France de football 1954-1955|1955]], [[Championnat de France de football 1957-1958|1958]] et [[Championnat de France de football 1959-1960|1960]]
* Vainqueur de la [[Coupe de France de football|Coupe de France]] en [[Coupe de France de football 1949-1950|1950]] et en [[Coupe de France de football 1957-1958|1958]] avec le [[Stade de Reims]]
* Vainqueur de la [[Coupe de France de football|Coupe de France]] en [[Coupe de France de football 1949-1950|1950]] et [[Coupe de France de football 1957-1958|1958]]
* Vainqueur du [[Trophée des champions (football)|Challenge des Champions]] en [[Challenge des champions 1955|1955]], en [[Challenge des champions 1958|1958]] et en [[Challenge des champions 1960|1960]] avec le [[Stade de Reims]]
* Vainqueur du [[Trophée des champions (football)|Challenge des Champions]] en [[Challenge des champions 1955|1955]], [[Challenge des champions 1958|1958]] et [[Challenge des champions 1960|1960]]
* Vainqueur de la [[Coupe Charles Drago]] en [[Coupe Charles Drago 1954|1954]] avec le [[Stade de Reims]]
* Vainqueur de la [[Coupe Charles Drago]] en [[Coupe Charles Drago 1954|1954]]
* Finaliste de la [[Coupe des clubs champions européens|Coupe d'Europe des Clubs Champions]] en [[Coupe des clubs champions européens 1955-1956|1956]] et en [[Coupe des clubs champions européens 1958-1959|1959]] avec le [[Stade de Reims]]
* Finaliste de la [[Coupe des clubs champions européens|Coupe d'Europe des Clubs Champions]] en [[Coupe des clubs champions européens 1955-1956|1956]] et [[Coupe des clubs champions européens 1958-1959|1959]]
* Finaliste de la [[Coupe Latine de football|Coupe Latine]] en [[Coupe Latine de football 1954-1955|1955]] avec le [[Stade de Reims]]
* Finaliste de la [[Coupe Latine de football|Coupe Latine]] en 1955
* [[Championnat de France de football|Vice-champion de France]] en [[Championnat de France de football 1946-1947|1947]] et en [[Championnat de France de football 1953-1954|1954]] avec le [[Stade de Reims]]
* [[Championnat de France de football|Vice-champion de France]] en [[Championnat de France de football 1946-1947|1947]] et [[Championnat de France de football 1953-1954|1954]]


=== En [[Équipe de France de football|Équipe de France]] ===
=== En équipe de France ===
* 58 sélections entre [[1947 en football|1947]] et [[1960 en football|1960]] - 9 fois capitaine<ref>{{FFF|522}}</ref>
* 58 sélections entre 1947 et 1960 - 9 fois capitaine<ref>{{FFF|8765-jonquet-robert}}</ref>
* Participation à la [[Coupe du Monde de football|Coupe du Monde]] en [[Coupe du monde de football 1958|1958]] (3{{e}})
* Participation à la [[Coupe du Monde de football|Coupe du Monde]] en [[Coupe du monde de football 1958|1958]] (3{{e}})
* Participation au [[Championnat d'Europe de football|Championnat d'Europe des Nations]] en [[Championnat d'Europe de football 1960|1960]] (4{{e}})
* Participation au [[Championnat d'Europe de football|Championnat d'Europe des Nations]] en [[Championnat d'Europe de football 1960|1960]] (4{{e}})


=== Autre ===
=== Autre ===
* 1 sélection en [[1955 en football|1955]] avec le Reste du Continent, qui battit l'Angleterre
* 1 sélection le [[1955 en football|13 août 1955]] avec le [[Reste de l'Europe]] contre la [[Équipe du Royaume-Uni de football|Grande-Bretagne]] et une victoire 4-1 au [[Windsor Park]] de [[Belfast]]


== Palmarès entraîneur ==
== Palmarès entraîneur ==
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== Liens externes ==
== Liens externes ==
* {{Bases sport}}
{{Liens}}


{{Palette|France coupe du monde 1954|France coupe du monde 1958|France euro 1960}}
{{Palette|France coupe du monde 1954|France coupe du monde 1958|France euro 1960}}
Ligne 111 : Ligne 110 :
[[Catégorie:Joueur du Stade de Reims]]
[[Catégorie:Joueur du Stade de Reims]]
[[Catégorie:Joueur du Racing Club de Strasbourg]]
[[Catégorie:Joueur du Racing Club de Strasbourg]]
[[Catégorie:Personnalité liée au Plessis-Robinson]]
[[Catégorie:Entraîneur français de football]]
[[Catégorie:Entraîneur français de football]]
[[Catégorie:Entraîneur du Stade de Reims]]
[[Catégorie:Entraîneur du Stade de Reims]]

Dernière version du 12 juin 2023 à 21:37

Robert Jonquet
Image illustrative de l’article Robert Jonquet
Robert Jonquet en 1949.
Biographie
Nom Robert Henri Jonquet
Nationalité Français
Naissance
Paris 14e (France)
Décès (à 83 ans)
Reims (France)
Taille 1,76 m (5 9)
Poste Défenseur central
Parcours junior
Années Club
1937-1941 FC Plessis-Robinson
1941-1942 SSV Châtenay-Malabry
1942-1945 Stade de Reims
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1945-1960 Stade de Reims 577 (10)
1960-1962 RC Strasbourg 067 0(3)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1946 France B 01 00(0)
1948-1960 France 058 0(0)
Parcours entraîneur
AnnéesÉquipe Stats
1961-1964 RC Strasbourg 34v 32n 36d
1964-1967 Stade de Reims 49v 20n 42d
1967-1974 USM Romilly
1974-1977 RC Épernay
1977-1980 CO Châlons
1980-1981 Stade de Reims 11v 4n 13d
1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve.
2 Matchs officiels.

Robert Jonquet est un footballeur international puis entraîneur français, né le à Paris et mort le [1] à Reims. Jouant au poste de défenseur, il est considéré comme l'un des meilleurs joueurs à son poste.

Il effectue l'essentiel de sa carrière au Stade de Reims, où il remporte cinq championnats et deux Coupes de France, disputant aussi deux fois la finale de Coupe d'Europe des clubs champions, après s'être distingué en Coupe Latine (trois finales perdues ainsi face au Real Madrid, en 1955, 1956, et 1959).

Avec l'équipe de France, il participe à la Coupe du monde 1954 et termine troisième de la Coupe de monde 1958, puis quatrième du Championnat d'Europe 1960.

Biographie et carrière

[modifier | modifier le code]

Robert Jonquet prend ses premières licences au Plessis-Robinson et à la SS Voltaire Châtenay-Malabry. Remarqué par le Stade de Reims à 17 ans, il y joue en junior jusqu'en 1945 avant d'intégrer l'équipe professionnelle après la guerre. Il reste dans le club champenois pendant dix-huit ans.

Le capitaine du Stade de Reims

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Robert Jonquet lors du match TFC-Stade de Reims, en 1950.

Robert Jonquet, défenseur central aux qualités physiques moyennes (1,76 m pour 70 kg[2]) surtout admiré pour son style élégant[3], connaît avec les Rémois, dont il est longtemps le capitaine, la grande époque du « football champagne » des années 1950, sous les ordres d'Albert Batteux, avec cinq titres de champion de France à la clé (1949, 1953, 1955, 1958 et 1960). Reims et Jonquet remportent également deux Coupes de France, en 1950 contre le RC Paris (2-0) et en 1958 contre Nîmes (3-1).

Reims fait alors partie des plus grands clubs européens, et Jonquet participe à la victoire en Coupe Latine en 1953, et à la finale de 1955. Lorsque la Coupe des clubs champions européens est créée en 1956, Reims parvient en finale contre le Real Madrid de Di Stéfano, mais les coéquipiers de Jonquet (Raymond Kopa, Robert Siatka) ne parviennent pas à l'emporter au Parc des Princes (3-4). Reims réédite sa performance en 1959. De nouveau, au Neckarstadion de Stuttgart, le Real Madrid vient à bout du club français dont l'attaque (Vincent-Fontaine-Piantoni) reste muette (0-2). Jonquet est le seul joueur rémois à avoir disputé ces quatre finales continentales (deux en Coupe Latine et deux en C1).

En équipe nationale

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Jonquet débute en équipe de France à vingt-quatre ans, contre l'Italie, à Colombes : la charnière défensive rémoise (Roger Marche-Robert Jonquet) ne peut empêcher la défaite face aux Azzurri (1-3)[4]. Le , il participe à un match amical contre l'Angleterre : par sa défense solide, il contribue à arracher le nul (2-2) et gagne le surnom de « héros de Highbury »[2].

Il participe ensuite à deux phases finales de Coupe du monde. En 1954, il ne joue que l'un des deux matches du premier tour, au terme duquel les Tricolores sont éliminés : contre la Yougoslavie (0-1), Jonquet porte cependant pour la première fois le brassard de capitaine[5].

En revanche, il participe pleinement au parcours de 1958, en Suède, et dispute cinq des six rencontres, toujours comme capitaine. En effet, en demi-finale face au Brésil, alors que le score est de un partout[6], Jonquet subit une double fracture du péroné à la suite d'un tacle de Vavá. Comme le règlement n'autorise pas encore les remplacements, Jonquet reprend sa place sur la pelouse après une infiltration de novocaïne. La blessure handicape toutefois lourdement les Français et joue un grand rôle dans l'élimination par les coéquipiers de Pelé (2-5)[2]. Jonquet ne peut participer au match pour la troisième place, qui voit la France battre la RFA.

Après 58 sélections, dont neuf en tant que capitaine, la carrière internationale de Robert Jonquet s'achève avec l'échec en demi-finale du premier Championnat d'Europe des Nations, en 1960 au Parc des Princes, contre la Yougoslavie. Lors de la petite finale, au stade vélodrome de Marseille, la France est battue par la Tchécoslovaquie et termine quatrième.

Entraîneur

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Robert Jonquet en 1980-81.

Il rejoint le Racing Club de Strasbourg en D2 en 1960 pour y terminer sa carrière de joueur. Le Racing est promu lors de cette saison 1960-1961. Le retour de Strasbourg en première division s'annonce bien (avec une victoire en Coupe d'Alsace, compétition amicale locale, dans l'été 1961), mais le début de saison est difficile. L'entraîneur Émile Veinante est remercié, et Jonquet est nommé entraîneur, cumulant la fonction avec son rôle de défenseur[7], et il parvient à éviter la relégation.

Jonquet raccroche les crampons et reste entraîneur de Strasbourg jusqu'en 1964. En 2022, le magazine So Foot le classe dans le top 1000 des meilleurs joueurs du championnat de France, à la 93e place[8].

Il revient en effet à Reims, en difficulté, dans les années 1960. Il remporta le championnat de deuxième division en 1966, mais le Stade de Reims est de nouveau relégué dès la saison suivante.

Robert Jonquet a entraîné ensuite les aubois de l'US romillonne de Romilly-sur-Seine, puis des clubs marnais évoluant en Division 3, le RC Epernay et le CO Châlons-sur-Marne, avant de revenir de septembre 1980 à août 1981, en duo avec Léon Desmenez à la tête du Stade de Reims[9]. Ce sera sa dernière expérience d'entraîneur.

Toujours proche par la suite de son ancien club, et résident à Reims, Jonquet déplore le rôle grandissant de l'argent dans le football et la perte de valeurs et de l'esprit d'équipe chez les joueurs, mais aussi chez les supporters[10].

Après la reconstruction du stade Auguste-Delaune, une tribune est inaugurée et baptisée le en hommage à Robert Jonquet[11], qui meurt le , deux semaines après l'inauguration de l'enceinte (5 décembre).

Palmarès joueur

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Robert Jonquet.

Avec le Stade de Reims

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En équipe de France

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Palmarès entraîneur

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Notes et références

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  1. « Moteur de recherche des décès », sur matchid.io (consulté le ).
  2. a b et c Dépêche AFP
  3. Nécrologie sur lfp.fr
  4. « Feuille du match France - Italie », sur FFF.fr,
  5. « Feuille du match Yougoslavie - France », sur FFF.fr,
  6. « Robert, le cinquante-huitard » sur le blogfoot des Dernières nouvelles d'Alsace
  7. Fiche de Robert Jonquet sur racingstub
  8. « Top 1000 : les meilleurs joueurs du championnat de France (100-91). #93 : Robert Jonquet », sur sofoot.com, So Foot, (consulté le ).
  9. Grégoire-Boutreau Pascal, Verbicaro Tony, Stade de Reims une histoire sans fin, éditions des Cahiers intempestifs-Stade de Reims, 2001 (cf. page 181)
  10. « La nostalgie de Robert Jonquet », L'Humanité du 20 novembre 1996
  11. article du journal L'Union, du 29 février 2008, sur le site http://ancienstadedereims.free.fr « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
  12. « Fiche de Robert Jonquet », sur FFF.fr

Liens externes

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