« Responsabilité de protéger » : différence entre les versions
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L'article 138 souligne la responsabilité juridique des États souverains à protéger leur population « contre les [[génocide]]s, les [[crime de guerre|crimes de guerre]], les [[Nettoyage ethnique|nettoyages ethniques]] et les [[Crime contre l'humanité|crimes contre l’humanité]] » et, en cas de défaillance avérée, l'article 139 recommande à la communauté internationale d'y pallier par tous moyens diplomatiques, humanitaires et strictement pacifiques. |
L'article 138 souligne la responsabilité juridique des États souverains à protéger leur population « contre les [[génocide]]s, les [[crime de guerre|crimes de guerre]], les [[Nettoyage ethnique|nettoyages ethniques]] et les [[Crime contre l'humanité|crimes contre l’humanité]] » et, en cas de défaillance avérée, l'article 139 recommande à la communauté internationale d'y pallier par tous moyens diplomatiques, humanitaires et strictement pacifiques. |
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Cette responsabilité, utilisée avant tout comme argument pour justifier l'ingérence de l'ONU dans des pays post-coloniaux, est une continuation de la rhétorique de la [[mission civilisatrice]] selon Jessica Whyte<ref>{{Chapitre| publisher = Routledge| isbn = 978-1-315-29769-9| last = Whyte| first = Jessica| titre ouvrage = The Postcolonial World| titre chapitre = “Always on Top”?: The “Responsibility to Protect” and the persistence of colonialism| date = 2016}}</ref>. |
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== Références == |
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Version du 5 juillet 2024 à 20:35
La responsabilité de protéger est une norme du droit international public énoncée dans un document en anglais de 178 articles adopté par tous les états-membres de l'Organisation des Nations Unies en 2005, à l'occasion du Sommet mondial de 2005[1].
L'article 138 souligne la responsabilité juridique des États souverains à protéger leur population « contre les génocides, les crimes de guerre, les nettoyages ethniques et les crimes contre l’humanité » et, en cas de défaillance avérée, l'article 139 recommande à la communauté internationale d'y pallier par tous moyens diplomatiques, humanitaires et strictement pacifiques.
Cette responsabilité, utilisée avant tout comme argument pour justifier l'ingérence de l'ONU dans des pays post-coloniaux, est une continuation de la rhétorique de la mission civilisatrice selon Jessica Whyte[2].
Références
- (en) Rapport du Sommet mondial de 2005, , 40 p. (lire en ligne), Paragraphes 138-139
- Jessica Whyte, « “Always on Top”?: The “Responsibility to Protect” and the persistence of colonialism », dans The Postcolonial World, Routledge, (ISBN 978-1-315-29769-9)