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[[Image:France map Lambert-93 with regions and departments-occupation-fr.svg|thumb|upright=1.6|La France coupée en quatre : zone non occupée, zone occupée, zone annexée (Alsace-Moselle) et zone placée sous administration militaire allemande de Bruxelles (Nord de la France).]]
[[Image:France map Lambert-93 with regions and departments-occupation-fr.svg|thumb|upright=1.6|La France coupée en quatre : zone libre, zone occupée, zone annexée (Alsace-Moselle) et zone placée sous administration militaire allemande de Bruxelles (Nord de la France).]]
[[Fichier:Carte Armée d'armistice.jpg|vignette|Carte des divisions militaires de l’[[Armée de Vichy]] dans la zone libre.]]
La '''zone non occupée''' est, pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], après la signature de l'[[armistice du 22 juin 1940]], la partie du territoire français située au sud de la [[Ligne de démarcation (France)|ligne de démarcation]], la [[zone occupée]] par l'[[Wehrmacht|Armée allemande]] étant située au nord de cette ligne.
La zone non occupée est, comme l'ensemble du territoire et l'[[Second empire colonial français|Empire]], sous l'autorité du [[Régime de Vichy|gouvernement de Vichy]] dirigé par le [[Philippe Pétain|maréchal Pétain]], qui porte le titre de ''chef de l'État français'' (voir : « [[#Origine de la zone non occupée |Origine de la zone non occupée ]] »).


La '''zone libre''' est, pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], après la signature de l'[[armistice du 22 juin 1940]], la partie du territoire français située au sud de la [[Ligne de démarcation (France)|ligne de démarcation]], la [[zone occupée]] par l'[[Wehrmacht|Armée allemande]] étant située au nord de cette ligne.
Le {{date|11|novembre|1942}} {{incise|à la suite de l'[[opération Torch|opération ''Torch'']] (débarquement allié en Afrique du Nord, le {{date-|8 novembre 1942-}}}}, la zone libre est envahie par les [[Troisième Reich|Allemands]] et les [[Royaume d'Italie (1861-1946)|Italiens]], au cours de l'[[opération Anton|opération ''Anton'']]. Dès lors, la zone non occupée est appelée « zone sud » et la zone occupée est appelée « zone nord ».


La zone libre est, comme l'ensemble du territoire et l'[[Second empire colonial français|Empire]], sous l'autorité du [[Régime de Vichy|gouvernement de Vichy]] dirigé par le [[Philippe Pétain|maréchal Pétain]], qui porte le titre de ''chef de l'État français''.
== Origine de la zone non occupée ==
{{article détaillé|Armistice du 22 juin 1940}}
À la suite de la [[bataille de France]], la [[convention (droit)|convention]] d'armistice signée le {{nobr|22 juin 1940}}, à la [[Clairière de l'Armistice|clairière de Rethondes]], en [[forêt de Compiègne]], entre le représentant du [[Troisième Reich]] allemand, le maréchal [[Wilhelm Keitel|Keitel]] et celui du [[gouvernement Philippe Pétain|gouvernement français du maréchal Pétain]], le général [[Charles Huntziger|Huntziger]] stipule en son {{nobr|article 2}} :


Le {{date-|11|novembre|1942}}, à la suite de l'[[opération Torch|opération ''{{lang|en|Torch}}'']] (débarquement allié en Afrique du Nord le {{date-|8 novembre 1942-}}), la zone libre est envahie par les [[Troisième Reich|Allemands]] et les [[Royaume d'Italie (1861-1946)|Italiens]], au cours de l'[[opération Anton|opération ''Anton'']]. Dès lors, la zone libre est appelée « zone sud » et la zone occupée depuis l'Armistice est appelée « zone nord ».
{{Citation bloc|En vue de sauvegarder les intérêts du Reich allemand, le territoire français, situé au nord et à l'ouest de la ligne tracée sur la carte ci-annexée, sera occupé par les troupes allemandes. [...]<ref name=conc>[http://mjp.univ-perp.fr/france/1940armistice.htm La convention d'armistice], sur le site de l'Université de Perpignan, mjp.univ-perp.fr, consulté le 29 novembre 2008.</ref>}}


== Origine de la zone libre ==
La ligne de séparation du territoire français en deux zones, est définie par un tracé figurant sur une carte annexée<ref name=conc/> :
{{article détaillé|Armistice du 22 juin 1940}}
À la suite de la [[bataille de France]], la [[convention (droit)|convention]] d'armistice signée le {{date-|22 juin 1940}}, à la [[Clairière de l'Armistice|clairière de Rethondes]], en [[forêt de Compiègne]], entre le représentant du [[Troisième Reich]] allemand, le maréchal [[Wilhelm Keitel|Keitel]], et celui du [[gouvernement Philippe Pétain|gouvernement français du maréchal Pétain]], le général [[Charles Huntziger|Huntziger]], stipule en son {{nobr|article 2}} :


{{Citation bloc|En vue de sauvegarder les intérêts du Reich allemand, le territoire français, situé au nord et à l'ouest de la ligne tracée sur la carte ci-annexée, sera occupé par les troupes allemandes. []<ref name=conc>[http://mjp.univ-perp.fr/france/1940armistice.htm La convention d'armistice], sur le site de l'Université de Perpignan, mjp.univ-perp.fr, consulté le 29 novembre 2008.</ref>}}
{{Citation bloc|[...] commence, à l'est, à la frontière franco-suisse, près de [[Genève]], et est jalonnée ensuite par les localités de [[Dole (Jura)|Dole]], [[Paray-le-Monial]] et [[Bourges]], jusqu'à environ vingt kilomètres à l'est de [[Tours]]. De là, elle passe à une distance de vingt kilomètres à l'est de la ligne de chemin de fer Tours-[[Angoulême]]-[[Libourne]], ainsi que, plus loin, par [[Mont-de-Marsan]] et [[Orthez]], jusqu'à la frontière espagnole<ref name=conc/>.}}


La ligne de séparation du territoire français en deux zones est définie par un tracé figurant sur une carte annexée<ref name=conc/> :
Cette ligne de séparation du territoire prend effet le 25 juin 1940<ref name="defense">{{pdf}}[http://www.defense.gouv.fr/sga/content/download/46040/457868/file/n7_-_la_ligne_de_demarcation_mc07.pdf « La ligne de démarcation », collection « Mémoire et Citoyenneté », {{numéro}}7], sur le site du ministère de la Défense defense.gouv.fr, consulté le 24 octobre 2008.</ref>. Elle prendra par la suite le nom de [[Ligne de démarcation (France)|ligne de démarcation]]<ref>Le nom : « Ligne de démarcation » ne figurant pas dans la convention d'armistice, il sera donné par la suite en traduction de l'allemand : ''Demarkationslinie''.</ref>.
{{Citation bloc|[] commence, à l'est, à la frontière franco-suisse, près de [[Genève]], et est jalonnée ensuite par les localités de [[Dole (Jura)|Dole]], [[Paray-le-Monial]] et [[Bourges]], jusqu'à environ vingt kilomètres à l'est de [[Tours]]. De là, elle passe à une distance de vingt kilomètres à l'est de la ligne de chemin de fer [[Tours]]-[[Angoulême]]-[[Libourne]], ainsi que, plus loin, par [[Mont-de-Marsan]] et [[Orthez]], jusqu'à la frontière espagnole<ref name=conc/>.}}


Cette ligne de séparation du territoire prend effet le {{date-|25 juin 1940}}<ref name="defense">[https://www.defense.gouv.fr/sga/content/download/46040/457868/file/n7_-_la_ligne_de_demarcation_mc07.pdf « La ligne de démarcation »] {{pdf}}, collection « Mémoire et Citoyenneté », {{numéro}}7, ministère de la Défense (consulté le 24 octobre 2008).</ref>. Elle prendra par la suite le nom de [[Ligne de démarcation (France)|ligne de démarcation]]<ref>Le nom : « Ligne de démarcation » ne figurant pas dans la convention d'armistice, il sera donné par la suite en traduction de l'allemand : ''{{lang|de|Demarkationslinie}}''.</ref>.
La souveraineté française s'exerce sur l'ensemble du territoire, y compris la zone occupée, l'[[Alsace]] et la [[Moselle (département)|Moselle]], mais dans la zone occupée, la convention d'armistice, en son {{nobr|article 3}}<ref name=conc/>, stipule que l'Allemagne exerce les droits de la puissance occupante :

La souveraineté française s'exerce sur l'ensemble du territoire, y compris la zone occupée (sauf, de fait, l'[[Alsace]] et la [[Moselle (département)|Moselle]]), mais dans la zone occupée, la convention d'armistice, en son {{nobr|article 3}}, stipule que l'Allemagne exerce les droits de la puissance occupante :


{{Citation bloc|Dans les régions occupées de la France, le Reich allemand exerce tous les droits de la puissance occupante. Le Gouvernement français s'engage à faciliter par tous les moyens les réglementations relatives à l'exercice de ces droits et à la mise en exécution avec le concours de l'Administration française. Le Gouvernement français invitera immédiatement toutes les autorités et tous les services administratifs français du territoire occupé à se conformer aux réglementations des autorités militaires allemandes et à collaborer avec ces dernières d'une manière correcte<ref name=conc/>.}}
{{Citation bloc|Dans les régions occupées de la France, le Reich allemand exerce tous les droits de la puissance occupante. Le Gouvernement français s'engage à faciliter par tous les moyens les réglementations relatives à l'exercice de ces droits et à la mise en exécution avec le concours de l'Administration française. Le Gouvernement français invitera immédiatement toutes les autorités et tous les services administratifs français du territoire occupé à se conformer aux réglementations des autorités militaires allemandes et à collaborer avec ces dernières d'une manière correcte<ref name=conc/>.}}


La zone libre couvrait un territoire de {{unité|246618|km|2}} (soit 45 % du territoire français). La [[Ligne de démarcation (France)|ligne de démarcation]] traversait treize [[département français|départements]] : [[Pyrénées-Atlantiques|Basses-Pyrénées]] (Pyrénées-Atlantiques depuis 1969), [[Landes (département)|Landes]], [[Gironde (département)|Gironde]], [[Dordogne (département)|Dordogne]], [[Charente (département)|Charente]], [[Vienne (département)|Vienne]], [[Indre-et-Loire]], [[Loir-et-Cher]], [[Cher (département)|Cher]], [[Allier (département)|Allier]], [[Saône-et-Loire]], [[Jura (département)|Jura]], [[Ain (département)|Ain]]<ref>Éric Alary, ''La Ligne de démarcation (1940-1944)'', PUF, collection « [[Que sais-je ?]] », {{numéro}}3045, 1995, {{p.}}4.</ref>{{,}}<ref name="defense"/>. Sur un total de {{nobr|90 départements}}, l'Armée allemande (la [[Wehrmacht]]) en occupait entièrement 45 et partiellement 13 ; {{nobr|32 départements}} n'étaient pas occupés.
La zone libre couvrait un territoire de {{unité|246618|km|2}}, soit 45 % du territoire français. La ligne de démarcation traversait treize [[département français|départements]] : [[Pyrénées-Atlantiques|Basses-Pyrénées]] (Pyrénées-Atlantiques depuis 1969), [[Landes (département)|Landes]], [[Gironde (département)|Gironde]], [[Dordogne (département)|Dordogne]], [[Charente (département)|Charente]], [[Vienne (département)|Vienne]], [[Indre-et-Loire]], [[Loir-et-Cher]], [[Cher (département)|Cher]], [[Allier (département)|Allier]], [[Saône-et-Loire]], [[Jura (département)|Jura]], [[Ain (département)|Ain]]<ref>Éric Alary, ''La Ligne de démarcation (1940-1944)'', PUF, {{coll.|[[Que sais-je ?]]}}, {{numéro}}3045, 1995, {{p.}}4.</ref>{{,}}<ref name="defense"/>. Sur un total de {{nobr|90 départements}}, l'Armée allemande (la {{lang|de|[[Wehrmacht]]}}) en occupait entièrement 45 et partiellement 13 ; {{nobr|32 départements}} n'étaient pas occupés.


=== La zone libre et l’Italie ===
{{clr}}
=== La zone non occupée et l’Italie ===
{{article détaillé|Zone d'occupation italienne en France}}
{{article détaillé|Zone d'occupation italienne en France}}
Une zone d’occupation italienne a été instituée par l’[[armistice du 24 juin 1940]]<ref name= rha>[http://rha.revues.org/index187.html Giorgio Rochat (trad. Anne Pilloud), « La campagne italienne de juin 1940 dans les Alpes occidentales », ''Revue historique des armées'', {{numéro}}250, 2008, {{p.}}77-84], sur le site du Service historique de la Défense, rha.revues.org. Mis en ligne le 6 juin 2008, consulté le 24 octobre 2008.</ref> signé à la villa Incisa, à {{lien|lang=it|Olgiata}} près de [[Rome]], entre les représentants de la France et de l’Italie. Ce nouvel armistice est signé peu après l’[[armistice du 22 juin 1940]] entre la France et l’Allemagne.
Une zone d’occupation italienne est instituée par l’[[armistice du 24 juin 1940]]<ref name= rha>Anne Pilloud (trad.), [http://rha.revues.org/index187.html Giorgio Rochat, « La campagne italienne de juin 1940 dans les Alpes occidentales », ''Revue historique des armées'', {{numéro}}250, 2008, {{p.}}77-84], Service historique de la Défense, en ligne le 6 juin 2008 (consulté le 24 octobre 2008).</ref> signé à la villa Incisa, à {{lien|lang=it|Olgiata}} près de [[Rome]], entre les représentants de la France et de l’Italie. Ce nouvel armistice est signé peu après l’[[armistice du 22 juin 1940]] entre la France et l’Allemagne.


Cette zone d'occupation italienne se résume à quelques zones frontalières conquises par les troupes italiennes, dont [[Menton (Alpes-Maritimes)|Menton]]. Cette zone est d’importance réduite : {{unité|800|km|2}}, {{unité|28000|habitants}}<ref name=Bayac>Jacques Delperrié de Bayac, ''Le royaume du maréchal – Histoire de la zone libre'', Éditions Robert Laffont, 1975, {{p.}}14.</ref>, mais jouera un rôle essentiel dans la sauvegarde des Juifs et la relative protection qu'elle offrait aux résistants. Quatre [[département français|départements français]] sont ainsi partiellement occupés : [[Alpes-Maritimes]], [[Alpes-de-Haute-Provence|Basses-Alpes]] (Alpes-de-Haute-Provence depuis 1970), [[Hautes-Alpes]], [[Savoie (département)|Savoie]]<ref name=Bayac/>.
Cette zone d'occupation italienne se résume à quelques zones frontalières conquises par les troupes italiennes, dont [[Menton (Alpes-Maritimes)|Menton]]. Cette zone est d’importance réduite : {{unité|800|km|2}}, {{unité|28000|habitants}}<ref name=Bayac>Jacques Delperrié de Bayac, ''Le royaume du maréchal – Histoire de la zone libre'', éditions Robert Laffont, 1975, {{p.}}14.</ref>, mais jouera un rôle essentiel dans la sauvegarde des Juifs et la relative protection qu'elle offrait aux résistants. Quatre [[département français|départements français]] sont ainsi partiellement occupés : [[Alpes-Maritimes]], [[Alpes-de-Haute-Provence|Basses-Alpes]] (Alpes-de-Haute-Provence depuis 1970), [[Hautes-Alpes]], [[Savoie (département)|Savoie]]<ref name=Bayac/>.


En outre, une [[zone démilitarisée |zone ''démilitarisée'']] était établie en territoire français sur une largeur de {{unité|50|km}} à vol d’oiseau à partir de la zone d'occupation italienne en France.
En outre, une [[zone démilitarisée|zone ''démilitarisée'']] est établie en territoire français sur une largeur de {{unité|50|km}} à vol d’oiseau à partir de la zone d'occupation italienne en France.


La [[Corse]]<ref>Scindé en deux départements en 1976.</ref> n'est ni occupée ni démilitarisée lors de cet armistice.
La [[Corse]]<ref>Scindée en deux départements en 1976.</ref> n'est ni occupée, ni démilitarisée lors de cet armistice.


== La fin de la zone libre ==
== La fin de la zone libre ==
La zone libre est envahie le {{date|11|novembre|1942}}<ref>[http://www.histoire-en-questions.fr/vichy%20et%20occupation/gouvernement%20de%20vichy/invasion%20zone%20libre.html « Invasion de la zone libre »], sur le site histoire-en-questions.fr, consulté le 24 octobre 2008.</ref> ([[opération Anton|opération ''Anton'']], variante du [[Sabordage de la flotte française à Toulon#Opération Attila|plan ''Attila'']]) par les Allemands et les Italiens à la suite du [[Opération Torch|débarquement allié en Afrique du Nord]] le 8, et prend le nom de « zone sud » qui est partagée entre les deux envahisseurs. Ainsi, une zone recouvrant pratiquement toute la région à l'est du [[Rhône]] (la totalité des départements de [[Savoie (département)|Savoie]], de [[Haute-Savoie]], de l'[[Isère (département)|Isère]], de la [[Drôme (département)|Drôme]], des [[Hautes-Alpes]], des [[Alpes-de-Haute-Provence|Basses-Alpes]], du [[Vaucluse (département)|Vaucluse]], du [[Var (département)|Var]] et des [[Alpes-Maritimes]], avec des portions ceux de l'[[Ain (département)|Ain]] et de l'[[Ardèche (département)|Ardèche]]), ainsi que la [[Corse]], est attribuée aux Italiens<ref name= rha/>{{,}}<ref name= resistance>{{pdf}}[http://www.resistance-en-isere.com/Commun/docs/1/Doc185.PDF « L’occupation italienne »], sur le site resistance-en-isere.com, consulté le 24 octobre 2008.</ref>.
La zone libre est envahie le {{date-|11|novembre|1942}}<ref>[http://www.histoire-en-questions.fr/vichy%20et%20occupation/gouvernement%20de%20vichy/invasion%20zone%20libre.html « Invasion de la zone libre »], sur histoire-en-questions.fr (consulté le 24 octobre 2008).</ref> ([[opération Anton|opération ''Anton'']], variante du [[Sabordage de la flotte française à Toulon#Opération Attila|plan ''Attila'']]) par les Allemands et les Italiens à la suite du [[Opération Torch|débarquement allié en Afrique du Nord]] le 8, et prend le nom de « zone sud », qui est partagée entre les deux envahisseurs. Ainsi, une zone recouvrant pratiquement toute la région à l'est du [[Rhône]] (la totalité des départements de [[Savoie (département)|Savoie]], de [[Haute-Savoie]], de l'[[Isère (département)|Isère]], de la [[Drôme (département)|Drôme]], des [[Hautes-Alpes]], des [[Alpes-de-Haute-Provence|Basses-Alpes]], du [[Vaucluse (département)|Vaucluse]], du [[Var (département)|Var]] et des [[Alpes-Maritimes]], avec des portions de ceux de l'[[Ain (département)|Ain]] et de l'[[Ardèche (département)|Ardèche]]), ainsi que la [[Corse]], est attribuée aux Italiens<ref name= rha/>{{,}}<ref name= resistance>{{pdf}}[http://www.resistance-en-isere.com/Commun/docs/1/Doc185.PDF « L’occupation italienne »], sur resistance-en-isere.com (consulté le 24 octobre 2008).</ref>.


Après la capitulation de l'Italie fasciste rendue publique le {{date|8|septembre|1943}} ([[armistice de Cassibile]]), les troupes italiennes se retirent de la zone sud et sont remplacées aussitôt par les Allemands. Cependant, la présence de la [[Wehrmacht]] en Corse est de courte durée, puisque celle-ci est contrainte d'évacuer l'île le {{date|5|octobre|1943}} face aux actions combinées des partisans locaux, de l'armée française et des unités italiennes ayant changé de camp.
Après la capitulation de l'Italie fasciste rendue publique le {{date-|8|septembre|1943}} ([[armistice de Cassibile]]), les troupes italiennes se retirent de la zone sud et sont remplacées aussitôt par les Allemands. Cependant, la présence de la [[Wehrmacht]] en Corse est de courte durée, puisque celle-ci est contrainte d'évacuer l'île le {{date-|5|octobre|1943}} face aux actions combinées des partisans locaux, de l'armée française et des unités italiennes ayant changé de camp.


== Appellation et conjectures sur le découpage ==
== Appellation et conjectures sur le découpage ==
=== Autres appellations de la zone libre ===
=== Autres appellations de la zone libre ===
Jusqu'en novembre 1942, les Allemands appelaient cette zone libre ''Unbesetztes Gebiet'' c'est-à-dire la « zone non occupée » car la Wehrmacht n’occupait pas cette partie de la France.
Jusqu'en {{date-|novembre 1942}}, les Allemands appellent cette zone libre ''{{lang|de|Unbesetztes Gebiet}}'' c'est-à-dire la « zone non occupée » car la {{lang|de|Wehrmacht}} n’occupe pas cette partie de la France.


La zone libre était surnommée la « zone nono »<ref>Ou « zone non o » (prononcé soit « nono » ou « none o »).</ref>, pour « non occupée ». Par un jeu de mot franco-allemand, puisque « nono » voulait dire « non-non », la zone occupée était en conséquence surnommée « zone jaja » (c'est-à-dire « zone oui-oui »).
La zone libre est surnommée la « zone nono »<ref>Ou « zone non o », prononcé « nono » ou « none o ».</ref>, pour « non occupée ». Par un jeu de mots, puisque « nono » veut dire « non-non », la zone occupée est en conséquence surnommée « zone {{lang|de|jaja}} » (c'est-à-dire « zone oui-oui » en allemand).


La zone libre a aussi été surnommée le « royaume du maréchal » par l’historien [[Jacques Delperrié de Bayac]]<ref name=Bayac/>.
La zone libre sera aussi surnommée le « royaume du maréchal » par l’historien [[Jacques Delperrié de Bayac]]<ref name=Bayac/>.


=== Conjectures sur le découpage des zones ===
=== Conjectures sur le découpage des zones ===
Pour l'historien Éric Alary<ref>Éric Alary, « Les racines pangermanistes du compartimentage de la France », dans ''La Ligne de démarcation – 1940-1944'', éd. Perrin, Paris, 2003, 429{{nb p.}} {{ISBN|2-262-01598-8|978-2262015985}}, {{p.}}35-37.</ref>, le découpage de la France en deux zones principales (zones libre et occupée) s'est inspirée en partie de l'imaginaire des écrivains [[Pangermanisme|pangermanistes]], notamment de l’ouvrage d’un certain Adolf Sommerfeld publié en 1912 et traduit en français sous le titre ''Le Partage de la France'', qui comporte une carte<ref>Cette carte est reproduite page 12, dans Éric Alary, ''La Ligne de démarcation (1940-1944)'', éd. Presses Universitaires de France, collection « Que sais-je ? », {{numéro}}3045, 1995, 128{{nb p.}} {{ISBN|2130474160|978-2130474166}}.</ref> montrant une France partagée entre l’Allemagne et l'Italie selon un tracé qui épouse en partie celui de 1940.
Pour l'historien Éric Alary, le découpage de la France en deux zones principales (zones libre et occupée) s'est inspiré en partie de l'imaginaire des écrivains [[Pangermanisme|pangermanistes]], notamment de l’ouvrage de Adolf Sommerfeld publié en 1912 et traduit en français sous le titre ''Le Partage de la France'', qui comporte une carte<ref>Cette carte est reproduite page 12, dans Éric Alary, ''La Ligne de démarcation (1940-1944)'', éd. Presses universitaires de France, {{coll.|Que sais-je ?}}, {{numéro}}3045, 1995, 128{{nb p.}} {{ISBN|2130474160|978-2130474166}}.</ref> montrant une France partagée entre l’Allemagne et l'Italie selon un tracé qui épouse en partie celui de 1940<ref>Éric Alary, « Les racines pangermanistes du compartimentage de la France », dans ''La Ligne de démarcation – 1940-1944'', éd. Perrin, Paris, 2003, 429{{nb p.}} {{ISBN|2-262-01598-8|978-2262015985}}, {{p.}}35-37.</ref>.


Henri Espieux indique<ref>[[Henri Espieux]], ''Histoire de l’Occitanie'' (préf. [[Robert Lafont (occitaniste)|Robert Lafont]], trad. de l'occitan par Jean Revest), éd. Centre culturel occitan, Agen, 1970, 245{{nb p.}}, {{nobr|note 1}}, {{p.}}218.</ref> : {{Citation|Pendant l'occupation, les franciens furent séparés des occitans par la trop fameuse « ligne de démarcation ». Nous avons longtemps pensé que le tracé de cette ligne avait été suggéré à Hitler par les [[Romaniste (linguistique)|romanistes]] de son entourage. Aujourd'hui nous croyons que cette frontière a été imposée à l'occupant par les réalités géopolitiques que nous connaissons bien.}}
[[Henri Espieux]] indique : {{Citation|Pendant l'occupation, les Franciens furent séparés des [[Occitans]] par la trop fameuse « ligne de démarcation ». Nous avons longtemps pensé que le tracé de cette ligne avait été suggéré à Hitler par les [[Romaniste (linguistique)|romanistes]] de son entourage. Aujourd'hui nous croyons que cette frontière a été imposée à l'occupant par les réalités géopolitiques que nous connaissons bien}}<ref>[[Henri Espieux]], ''Histoire de l’Occitanie'' (préf. [[Robert Lafont (occitaniste)|Robert Lafont]], trad. de l'occitan par Jean Revest), éd. Centre culturel occitan, Agen, 1970, 245{{nb p.}}, {{nobr|note 1}}, {{p.}}218.</ref>.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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{{Autres projets
{{Autres projets
| wikisource = Convention d’armistice du 22 juin 1940
| wikisource = Convention d’armistice du 22 juin 1940
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| wikisource titre = Convention d’armistice du {{date-|22 juin 1940}}
}}
}}


=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* Eddy Florentin, ''11 novembre 1942 – L'invasion de la zone libre'', éd. Perrin, Paris, 2000, 514{{nb p.}} {{ISBN|2-262-01488-4}}.
* Eddy Florentin, ''{{date-|11 novembre 1942}} – L'invasion de la zone libre'', éd. Perrin, Paris, 2000, 514{{nb p.}} {{ISBN|2-262-01488-4}}.
* [[Jean-Baptiste Duroselle]], ''Politique étrangère de la France – L’abîme 1939-1944'', [[Imprimerie nationale]], première publication 1982 ; 1986, 811{{nb p.}} {{ISBN|2-02-012413-0}}.
* [[Jean-Baptiste Duroselle]], ''Politique étrangère de la France – L’abîme 1939-1944'', [[Imprimerie nationale]], première publication 1982, 1986, 811{{nb p.}} {{ISBN|2-02-012413-0}}.
* {{Chapitre|langue=français|auteur1=Bertrand Merle|auteur institutionnel=Association pour des études sur la Résistance intérieure des Alsaciens (AERIA)|préface=Victor Convert, intro. Marie-Claire Vitoux|illustrateur=|titre chapitre=Les zones|auteurs ouvrage=|titre ouvrage=50 mots pour comprendre la Résistance alsacienne|lieu=Strasbourg|éditeur=[[Éditions du Signe]]|année=2022|pages totales=196|isbn=978-2-7468-4334-9|lire en ligne=|passage=}}


=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
* [[Zone occupée]] (appelée « zone nord » après novembre 1942)
* [[Zone occupée]] (appelée « zone nord » après {{date-|novembre 1942}})
* [[Zone interdite (Seconde Guerre mondiale)|Zone interdite]]
* [[Zone interdite (Seconde Guerre mondiale)|Zone interdite]]
* [[Administration militaire de la Belgique et du Nord de la France]]
* [[Administration militaire de la Belgique et du Nord de la France]]
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* [[Occitanie pendant le régime de Vichy]]
* [[Occitanie pendant le régime de Vichy]]


{{Palette|Régime de Vichy}}
{{Portail|France|Seconde Guerre mondiale}}
{{Portail|France|Seconde Guerre mondiale}}

[[Catégorie:Régime de Vichy]]
[[Catégorie:Régime de Vichy]]
[[Catégorie:Occupation militaire nazie de la France]]
[[Catégorie:Occupation de la France par l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale]]

Dernière version du 3 mars 2024 à 01:58

La France coupée en quatre : zone libre, zone occupée, zone annexée (Alsace-Moselle) et zone placée sous administration militaire allemande de Bruxelles (Nord de la France).
Carte des divisions militaires de l’Armée de Vichy dans la zone libre.

La zone libre est, pendant la Seconde Guerre mondiale, après la signature de l'armistice du 22 juin 1940, la partie du territoire français située au sud de la ligne de démarcation, la zone occupée par l'Armée allemande étant située au nord de cette ligne.

La zone libre est, comme l'ensemble du territoire et l'Empire, sous l'autorité du gouvernement de Vichy dirigé par le maréchal Pétain, qui porte le titre de chef de l'État français.

Le , à la suite de l'opération Torch (débarquement allié en Afrique du Nord le ), la zone libre est envahie par les Allemands et les Italiens, au cours de l'opération Anton. Dès lors, la zone libre est appelée « zone sud » et la zone occupée depuis l'Armistice est appelée « zone nord ».

Origine de la zone libre

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À la suite de la bataille de France, la convention d'armistice signée le , à la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne, entre le représentant du Troisième Reich allemand, le maréchal Keitel, et celui du gouvernement français du maréchal Pétain, le général Huntziger, stipule en son article 2 :

« En vue de sauvegarder les intérêts du Reich allemand, le territoire français, situé au nord et à l'ouest de la ligne tracée sur la carte ci-annexée, sera occupé par les troupes allemandes. […][1] »

La ligne de séparation du territoire français en deux zones est définie par un tracé figurant sur une carte annexée[1] :

« […] commence, à l'est, à la frontière franco-suisse, près de Genève, et est jalonnée ensuite par les localités de Dole, Paray-le-Monial et Bourges, jusqu'à environ vingt kilomètres à l'est de Tours. De là, elle passe à une distance de vingt kilomètres à l'est de la ligne de chemin de fer Tours-Angoulême-Libourne, ainsi que, plus loin, par Mont-de-Marsan et Orthez, jusqu'à la frontière espagnole[1]. »

Cette ligne de séparation du territoire prend effet le [2]. Elle prendra par la suite le nom de ligne de démarcation[3].

La souveraineté française s'exerce sur l'ensemble du territoire, y compris la zone occupée (sauf, de fait, l'Alsace et la Moselle), mais dans la zone occupée, la convention d'armistice, en son article 3, stipule que l'Allemagne exerce les droits de la puissance occupante :

« Dans les régions occupées de la France, le Reich allemand exerce tous les droits de la puissance occupante. Le Gouvernement français s'engage à faciliter par tous les moyens les réglementations relatives à l'exercice de ces droits et à la mise en exécution avec le concours de l'Administration française. Le Gouvernement français invitera immédiatement toutes les autorités et tous les services administratifs français du territoire occupé à se conformer aux réglementations des autorités militaires allemandes et à collaborer avec ces dernières d'une manière correcte[1]. »

La zone libre couvrait un territoire de 246 618 km2, soit 45 % du territoire français. La ligne de démarcation traversait treize départements : Basses-Pyrénées (Pyrénées-Atlantiques depuis 1969), Landes, Gironde, Dordogne, Charente, Vienne, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Cher, Allier, Saône-et-Loire, Jura, Ain[4],[2]. Sur un total de 90 départements, l'Armée allemande (la Wehrmacht) en occupait entièrement 45 et partiellement 13 ; 32 départements n'étaient pas occupés.

La zone libre et l’Italie

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Une zone d’occupation italienne est instituée par l’armistice du 24 juin 1940[5] signé à la villa Incisa, à Olgiata (it) près de Rome, entre les représentants de la France et de l’Italie. Ce nouvel armistice est signé peu après l’armistice du 22 juin 1940 entre la France et l’Allemagne.

Cette zone d'occupation italienne se résume à quelques zones frontalières conquises par les troupes italiennes, dont Menton. Cette zone est d’importance réduite : 800 km2, 28 000 habitants[6], mais jouera un rôle essentiel dans la sauvegarde des Juifs et la relative protection qu'elle offrait aux résistants. Quatre départements français sont ainsi partiellement occupés : Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence depuis 1970), Hautes-Alpes, Savoie[6].

En outre, une zone démilitarisée est établie en territoire français sur une largeur de 50 km à vol d’oiseau à partir de la zone d'occupation italienne en France.

La Corse[7] n'est ni occupée, ni démilitarisée lors de cet armistice.

La fin de la zone libre

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La zone libre est envahie le [8] (opération Anton, variante du plan Attila) par les Allemands et les Italiens à la suite du débarquement allié en Afrique du Nord le 8, et prend le nom de « zone sud », qui est partagée entre les deux envahisseurs. Ainsi, une zone recouvrant pratiquement toute la région à l'est du Rhône (la totalité des départements de Savoie, de Haute-Savoie, de l'Isère, de la Drôme, des Hautes-Alpes, des Basses-Alpes, du Vaucluse, du Var et des Alpes-Maritimes, avec des portions de ceux de l'Ain et de l'Ardèche), ainsi que la Corse, est attribuée aux Italiens[5],[9].

Après la capitulation de l'Italie fasciste rendue publique le (armistice de Cassibile), les troupes italiennes se retirent de la zone sud et sont remplacées aussitôt par les Allemands. Cependant, la présence de la Wehrmacht en Corse est de courte durée, puisque celle-ci est contrainte d'évacuer l'île le face aux actions combinées des partisans locaux, de l'armée française et des unités italiennes ayant changé de camp.

Appellation et conjectures sur le découpage

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Autres appellations de la zone libre

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Jusqu'en , les Allemands appellent cette zone libre Unbesetztes Gebiet c'est-à-dire la « zone non occupée » car la Wehrmacht n’occupe pas cette partie de la France.

La zone libre est surnommée la « zone nono »[10], pour « non occupée ». Par un jeu de mots, puisque « nono » veut dire « non-non », la zone occupée est en conséquence surnommée « zone jaja » (c'est-à-dire « zone oui-oui » en allemand).

La zone libre sera aussi surnommée le « royaume du maréchal » par l’historien Jacques Delperrié de Bayac[6].

Conjectures sur le découpage des zones

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Pour l'historien Éric Alary, le découpage de la France en deux zones principales (zones libre et occupée) s'est inspiré en partie de l'imaginaire des écrivains pangermanistes, notamment de l’ouvrage de Adolf Sommerfeld publié en 1912 et traduit en français sous le titre Le Partage de la France, qui comporte une carte[11] montrant une France partagée entre l’Allemagne et l'Italie selon un tracé qui épouse en partie celui de 1940[12].

Henri Espieux indique : « Pendant l'occupation, les Franciens furent séparés des Occitans par la trop fameuse « ligne de démarcation ». Nous avons longtemps pensé que le tracé de cette ligne avait été suggéré à Hitler par les romanistes de son entourage. Aujourd'hui nous croyons que cette frontière a été imposée à l'occupant par les réalités géopolitiques que nous connaissons bien »[13].

Notes et références

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  1. a b c et d La convention d'armistice, sur le site de l'Université de Perpignan, mjp.univ-perp.fr, consulté le 29 novembre 2008.
  2. a et b « La ligne de démarcation » [PDF], collection « Mémoire et Citoyenneté », no 7, ministère de la Défense (consulté le 24 octobre 2008).
  3. Le nom : « Ligne de démarcation » ne figurant pas dans la convention d'armistice, il sera donné par la suite en traduction de l'allemand : Demarkationslinie.
  4. Éric Alary, La Ligne de démarcation (1940-1944), PUF, coll. « Que sais-je ? », no 3045, 1995, p. 4.
  5. a et b Anne Pilloud (trad.), Giorgio Rochat, « La campagne italienne de juin 1940 dans les Alpes occidentales », Revue historique des armées, no 250, 2008, p. 77-84, Service historique de la Défense, en ligne le 6 juin 2008 (consulté le 24 octobre 2008).
  6. a b et c Jacques Delperrié de Bayac, Le royaume du maréchal – Histoire de la zone libre, éditions Robert Laffont, 1975, p. 14.
  7. Scindée en deux départements en 1976.
  8. « Invasion de la zone libre », sur histoire-en-questions.fr (consulté le 24 octobre 2008).
  9. [PDF]« L’occupation italienne », sur resistance-en-isere.com (consulté le 24 octobre 2008).
  10. Ou « zone non o », prononcé « nono » ou « none o ».
  11. Cette carte est reproduite page 12, dans Éric Alary, La Ligne de démarcation (1940-1944), éd. Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », no 3045, 1995, 128 p. (ISBN 2130474160 et 978-2130474166).
  12. Éric Alary, « Les racines pangermanistes du compartimentage de la France », dans La Ligne de démarcation – 1940-1944, éd. Perrin, Paris, 2003, 429 p. (ISBN 2-262-01598-8 et 978-2262015985), p. 35-37.
  13. Henri Espieux, Histoire de l’Occitanie (préf. Robert Lafont, trad. de l'occitan par Jean Revest), éd. Centre culturel occitan, Agen, 1970, 245 p., note 1, p. 218.

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Bibliographie

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  • Eddy Florentin, – L'invasion de la zone libre, éd. Perrin, Paris, 2000, 514 p. (ISBN 2-262-01488-4).
  • Jean-Baptiste Duroselle, Politique étrangère de la France – L’abîme 1939-1944, Imprimerie nationale, première publication 1982, 1986, 811 p. (ISBN 2-02-012413-0).
  • Bertrand Merle, Association pour des études sur la Résistance intérieure des Alsaciens (AERIA) (préf. Victor Convert, intro. Marie-Claire Vitoux), « Les zones », dans 50 mots pour comprendre la Résistance alsacienne, Strasbourg, Éditions du Signe, , 196 p. (ISBN 978-2-7468-4334-9)

Articles connexes

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