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Šarūnas Bartas

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Šarūnas Bartas
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Šarūnas Bartas en juillet 2015 au Festival international du film d'Odessa.
Naissance (60 ans)
Šiauliai, Lituanie, URSS
Nationalité Drapeau de la Lituanie Lituanienne
Profession Réalisateur
Films notables Koridorius
Few of Us
A Casa
Freedom

Šarūnas Bartas (nom parfois transcrit : Sharunas Bartas), né le à Šiauliai en Lituanie soviétique, est un réalisateur lituanien.

Dès l'adolescence, il réalise des courts-métrages documentaires et de fiction au sein d'un club amateur qu'il anime.

Son premier projet ambitieux est Tofolaria, un documentaire d'inspiration ethnographique sur la vie d'un peuple en extinction, au fond d'une vallée de Sibérie.

Ce film, réalisé avec Valdas Navasaitis, lui ouvre les portes de l'Institut national de la cinématographie de Moscou où il rencontre Katerina Golubeva, qui sera sa compagne et jouera dans ses trois premiers films[1]. Son film de fin d'étude s'intitule En mémoire d'un jour passé, et brouille les frontières entre fiction et documentaire, cherchant à brosser un portrait spirituel et abstrait de Vilnius.

De formation photographique, il est chef-opérateur sur la plupart de ses films.

La production cinématographique : Studija Kinema

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Pour pouvoir travailler dans son pays à une époque où le système soviétique s'effondre, Bartas crée un studio de cinéma Studija Kinema et devient producteur de ses propres films et d'une vingtaine de films d'autres réalisateurs[2]. Une génération de cinéastes lituaniens profite de cette structure pour réaliser leurs premiers et seconds films[3]. On peut alors à proprement parler d'une "esthétique Studija Kinema"[4] pour l'ensemble de cette production (1992-1995), qui contribue à faire apparaître une nouvelle génération de cinéastes lituaniens, depuis largement reconnus (Audrius Stonys, Kristijonas Vildžiūnas, Valdas Navasaitis)[5].

Au sein de Studija Kinema, Bartas a également produit le film de Viatcheslav Amirkhanian Arseniy Tarkovskiy: Malyutka-zhizn, documentaire sur le poète russe Arseni Tarkovski, père du cinéaste Andreï Tarkovski.

Son premier long-métrage, Trois Jours, demande quatre années de réalisation[6] et reçoit une mention spéciale de la FIPRESCI. Puis c'est Koridorius[7], avec l'acteur Eimuntas Necrosius présenté au festival de Berlin, rapidement repéré par la critique pour ses innovations formelles[8]. Trois Jours et Koridorius font l'objet de rétrospectives organisées au cinéma L'Entrepôt à Paris, et par Jacques Déniel aux Rencontres Cinématographiques de Dunkerque. Léos Carax écrit alors plusieurs textes sur Sharunas Bartas[9]. De même, la cinéaste Claire Denis[10] le programmateur hollandais Rieks Hadders, l'italienne Tiziana Finzi et le critique Jean-Michel Frodon jouent un rôle essentiel dans la conquête d'une célébrité rapide au sein du public spécialisé. Bartas commence alors sa collaboration avec le producteur franco-portugais Paulo Branco, connu pour son importante filmographie dans le cinéma d'auteur. Dans le cadre de cette collaboration, Bartas réalisera 4 longs métrages : Few Of Us (1996) avec Katerina Golubeva, The House (1998) avec Alex Descas, Léos Carax et Valeria Bruni-Tedeschi, Freedom (2000), et Seven Invisible Men (2004).

Présenté à Cannes dans la section « Un Certain Regard », Few of Us marque la reconnaissance de Sharunas Bartas comme un des grands auteurs contemporains[11],[12],[13],[14]. Depuis Few of Us (Festival de Cannes 1996), tous ses films ont été sélectionnés dans les festivals les plus prestigieux (A Casa à Cannes en 1998, Freedom à la Mostra de Venise en 2000, Seven Invisible Men au Festival de Cannes en 2005). Il a par ailleurs été membre du jury de la Mostra de Venise en 1998, et de nombreuses rétrospectives ont été organisées dans divers pays.

Il a été qu'acteur dans Pola X de Léos Carax. Comme le rôle de Leos Carax dans The House de Bartas, le rôle de Bartas dans Pola X de Carax est une interprétation de sa personnalité réelle: il apparaît en chef d'orchestre inquiétant, mi-gourou, mi chaman[15].

En 2015-2016, Bartas fait partie du jury international du 6e Festival international du film d'Odessa et son œuvre fait l'objet de plusieurs rétrospectives (Rabat, etc.) En particulier, le Centre Pompidou propose une rétrospective intégrale de l’œuvre de Šarūnas Bartas[16], alors que sort en salle Peace to Us in Our Dreams, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs du 68e Festival de Cannes. Le dossier de presse indique que le Centre Pompidou "invite le cinéaste lituanien Sharunas Bartas pour une première rétrospective exceptionnelle, du 5 février au 6 mars 2016. Rassemblant l’intégralité de sa production – longs et courts métrages parmi lesquels des inédits - la vingtaine de projections organisées permet d’entrer dans l’univers d’un des grands cinéastes contemporains au cours de récits arides et contemplatifs, tels Corridor, Few of Us, The House, Freedom ou Seven Invisible Men, sélectionnés dans les plus grands festivals de cinéma." Parmi les inédits dévoilés à l’occasion de ce cycle, le court métrage Où en êtes-vous, Sharunas Bartas?, commande du Centre Pompidou pour la collection éponyme, en association avec Arte France.

En 2016, une exposition photographique Few of them (Passage de Retz) complète cet hommage organisé par le Centre Pompidou. À cette occasion, les éditions Filigranes publient un livre de photographies du cinéaste. Il est accusé de violences et d'agressions sexuelles par deux femmes en 2017, sans que ces affirmations soient confirmées par la presse lituanienne[17],[18]. La même année, le long métrage Frost est présenté au Festival de Cannes. Il met en scène l'actrice française Vanessa Paradis dans un film cruel salué par la critique[19],[20], le récit (d'inspiration documentaire) ayant pour décor le conflit ukrainien.

En janvier 2018, les films de Bartas ont fait l'objet d'une rétrospective intégrale à la Cinémathèque Française (organisée et présentée par Frédéric Bonnaud[21]) pour rassembler l'oeuvre du cinéaste qui "tisse avec exigence une œuvre magnétique qui fait dialoguer visages et paysages. Représentant d'une veine cinématographique qui ne (se) met pas en mot, Bartas travaille en laborantin, avec une foi immense, à l'agencement des images et des sons – il est assurément l'un des grands cinéastes sonores."[22]

Interventions dans des événements publics

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En 1999, le Parlement européen a demandé à Bartas de représenter la Lituanie pour le pont de l'Europe/Europabrucke. Son texte "Le combat" est installé à demeure sur le parapet du pont[23].

En 2004, son film Children Lose Nothing représentait la Lituanie dans la série Visions of Europe initiée par Lars von Trier et Arte[24].

À l'occasion de la désignation de Vilnius comme capitale européenne de la culture en 2009, Sharunas Bartas a préparé un long-métrage historique intitulé Margiris. Ce projet ayant été abandonné, il a tourné en 2008 le long métrage Not Before, Not After, une coproduction franco-lituano-russe.

Vie personnelle

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Sa première épouse est l'actrice russe Ekaterina Golubeva (1966-2011, plus tard établie en France, compagne de Leos Carax, mère de sa fille Anastasija dite Nastya et suicidée à 44 ans)[25] , avec laquelle il a une fille, l'actrice Ina Marija Bartaitė (1996-2021, décédée dans un accident de la route à 24 ans). Sa deuxième épouse est la violoniste Lora Kmieliauskaitė.

Caractéristiques du cinéma de Bartas

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Difficile d'approche, il s'explique très rarement sur son travail. En 2010, les sociétés Era et Leitmotiv ont produit un documentaire réalisé par Guillaume Coudray[26], et les Films du Paradoxe ont édité plusieurs films de Sharunas Bartas. En 2016, les éditions De l'incidence et le Centre Pompidou ont fait paraître un livre dirigé par Robert Bonamy, Sharunas Bartas ou les hautes solitudes, regroupant les contributions d'une vingtaine de cinéastes et d'universitaires.

Parmi les grands cinéastes contemporains, il est sans doute un de ceux qui travaille le plus[27] la frontière du documentaire et de la fiction[28]. L'imbrication étroite entre documentaire et fiction s'estompe dans The House, « à moins de considérer que ce film relève d'une forme de documentaire qui ne s'en tiendrait pas au réel, mais au possible[29] ».

Son cinéma fascine par la longueur de ses plans fixes, souvent liée à la contemplation des déserts[30]. Elle s'offre comme une méditation sur la vacuité des rapports humains, souvent représentés entre des personnages silencieux et sans nom[31]. « Il y a de l'acharnement chez Bartas, dans son utilisation du plan fixe, qui ne lui sert pas à violer l'intimité des gens qu'il filme, mais qu'il conçoit au contraire comme un espace de vie et de liberté pour ceux-ci » (Jérôme Lauté)[32] Jusqu'à "Seven Invisible Men", les films de Bartas étaient essentiellement silencieux, les personnages n'échangeant quasiment aucune parole. Mais la bande son est remarquablement travaillée. L'artiste et cinéaste britannique Steve McQueen, qui a programmé les films de Bartas en Grande Bretagne, explique : « C'est presque comme avoir une conversation avec quelqu'un. C'est en temps réel, ça prend beaucoup de temps pour finir une phrase, mais une fois que vous passez par tout le processus, il y a un résultat, un véritable gain, et vous vous dites — Oui ! »[33]. En termes de narration, « S. Bartas néglige l'anecdote pour se concentrer sur la matière du monde, c'est-à-dire les éléments bachelardiens (...) Univers magique, où rien ne vient distinguer l'humain de l'animal, l'animal du végétal ou même du minéral. Les règnes s'abolissent en se rejoignant. Tout semble fluide, traversé d'une seule énergie, d'une seule présence. On aborde là des contrées oniriques dont on ne saurait sous-estimer la puissance ». (Philippe Roger)[34]. On a souvent rapproché son travail de celui de Andreï Tarkovski[35] et d'Alexandre Sokourov[36]. Comme Béla Tarr, c'est un cinéaste « difficile »[37] mais souvent considéré comme faisant partie de l'« avant-garde » du cinéma d'auteur[38],[39] sujet d'étude pour la sémiologie[40] et l'esthétique[41]. Jean-Luc Godard a cité Corridor dans son Histoire(s) du cinéma[42].

Filmographie

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Courts métrages

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Longs métrages

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Documentaire

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Distinctions

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  • Prix du public à l'International Documentary Film Festival Amsterdam (IDFA, 1990 pour En mémoire d'un jour passé (Praėjusios dienos atminimui)
  • prix FIPRESCI - Mention, prix du jury œcuménique et Special Mention au Festival de Berlin (Berlinale), 1992 pour Trois Jours (Trys dienos)
  • prix FIPRESCI à la Viennale, 1995 pour Corridor (Koridorius)
  • prix C.I.C.A.E. au Torino International Festival of Young Cinema, 1995 pour Corridor (Koridorius)
  • prix CinemAvenire à la Mostra de Venise, 2000 pour Freedom

Références

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  1. Jean-Michel Frodon, Le Monde, 19 octobre 1995.
  2. "Bartas, l'irréductible", reportage d'Isabelle Régnier, Le Monde, supplément spécial Cannes, 15 mai 2003, pages 4 et 5, disponible en pdf [1]
  3. Jacques Morice, "Le Chaman de Vilnius", Télérama, 13 décembre 2000, p. 44-46.
  4. Tony Pipolo, Six films by Sarunas Bartas, Anthology Film Archives, New York, 2003, 12p
  5. Regina Jackūnaitė. Visuotinė lietuvių enciklopedija, II t. Vilnius: Mokslo ir enciklopedijų leidybos institutas, 2002. T.II: Arktis-Beketas., 679 psl.
  6. interview de Sh. Bartas dans Téléréma, 18 septembre 1996.
  7. Jean Roy, "Les terres inconnues de Sharunas Bartas", L'Humanité, 25 octobre 1995 [2]
  8. Serge Kaganski, "La cité de la joie", Les Inrockuptibles, septembre-octobre 1995, pp 40-41
  9. [3]
  10. Claire Denis, par Judith Mayne, University of Illinois Press, 2005, p.31
  11. Jean-Michel Frodon, "Le splendide et silencieux mystère des Sayanes", Le Monde, 19 septembre 1996.
  12. Laurent Rigoulet, "Grand Angle sur un monde fermé" et Élisabeth Lebovici, "Un chevalier fier comme un Bartas", , Libération, 16 mai 1996.
  13. Thierry Lounas, "Le peuple cinéma", Cahiers du Cinéma n°505, 1996, pages 75-76.
  14. Olivier Séguret, "Sharunas Bartas, le temps des Tofolars", Libération, 18 septembre 1996.
  15. Extrait de POLA X de Leos Carax, avec Guillaume Depardieu et Katerina Golubeva. Sharunas Bartas est le chef d'orchestre messianique du groupe de musique industrielle'VOIR L'EXTRAIT
  16. Au Centre Pompidou : Sharunas Bartas ou le dépaysement absolu sur le site de Telerama, 5 février 2016
  17. « Po kaltinimų seksualine prievarta prabilo pats režisierius Šarūnas Bartas », Žmonės.lt,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. Tekstą parengė Karolina Marcinkevičiūtė, « Režisieriaus Barto gyvenimas už kadro: apie jo mylimas moteris ir jų dramatiškus likimus », DELFI,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. « «Frost», sans crier guerre », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  20. « Cannes 2017 : « Frost », voyage hors de Lituanie », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. « A la Cinémathèque, le cinéaste Sharunas Bartas gardé à l’abri de ses accusatrices », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. « Rétrospective Cinéma lituanien - La Cinémathèque française », sur www.cinematheque.fr (consulté le )
  23. voir [4] le texte original de Sharunas Bartas pour l'installation permanente du Pont de l'Europe/ Europabrucke de Kehl. Description du projet: [5]. Texte disponible dans l'ouvrage publié par le Conseil de l'Europe: [6].
  24. [7]
  25. Režisieriaus Barto gyvenimas už kadro delfi.lt « https://web.archive.org/web/20190329172522/https://www.delfi.lt/veidai/zmones/rezisieriaus-barto-gyvenimas-uz-kadro-apie-jo-mylimas-moteris-ir-ju-dramatiskus-likimus.d?id=76350619 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  26. « Sharunas Bartas : An Army of One (2010) - IMDb » [vidéo], sur IMDb (consulté le ).
  27. Jérôme Lauté, « Empathie, à propos de Corridor », Éclipses, no 28, 1999, p. 34-37.
  28. Serge Kaganski, « Les prisonniers du désert, Freedom de Sharunas Bartas : un grand film d'aventures entre Ford et Corto Maltese », Les Inrockuptibles, no 269, 18 décembre 2000, p. 42-43
  29. Jérôme Lauté, « La cinémathèque de Babel. À propos de The House de Sharunas Bartas », Éclipses, 1998.
  30. Gérard Lefort, "Bartas, une conquête de l'Est", Libération, 14 décembre 2005.
  31. voir par exemple, « mouvements et inerties du corps dans trois films de Sharunas Bartas », Mémoire de Master 2 de Frédéric Cavé, sous la direction d'Antony Fiant, Université Rennes 2, 2007, 120p.
  32. Jérôme Lauté, « Résistance de la beauté et beauté de la résistance : à propos de Few of us de Sharunas Bartas », revueEclipses No 19-20, 01/01/1997, p. 25-34
  33. « It's almost like having a conversation with someone," McQueen says. "It's in real time, it takes a long time to finish a sentence, but you go through the whole process, and there's this result, the pay-off, and you think - yes! », in: Jonathan Romney, The Guardian, Saturday October 7, 2000
  34. Philippe Roger, revue Etudes, Tome 385, no 5, novembre 1996, pages 543-544
  35. Serge Kaganski, « Balte là », Les Inrockuptibles, 18-24 septembre 1996, pp 22-24
  36. Didier Péron, « AbracadaBartas », Libération, 16 mai 1997
  37. Voir par exemple la critique de Freedom par Yann Gonzalez
  38. Sarunas Bartas: Un cinema di sguardi su un mondo di incertezze a cura di Tiziana Finzi, Trieste (Italie), 1998
  39. [8]
  40. Voir par exemple les travaux de Bruno Girard "Figures, anti-figures : Trys dienos de Sharunas Bartas" par Bruno Girard [9] et en pdf [10] ou sa communication « Sharunas Bartas: Trajectoires de la rencontre dans Trys Dienos», Journée doctorale en Langues, Lettres et Arts : Autour du cinéma. Réflexions et études de cas (7/8), Université de Provence, Juin 2008 VOIR LA CONFERENCE
  41. Voir par exemple le mémoire de maîtrise de Vincent Deville sous la direction de Nicole Brenez, "Sharunas Bartas, un cinéaste en quête de présent perdu", Univ. Paris 1- Sorbonne, UFR d'Histoire de l'art, juin 1999, 103 p.
  42. Dans l'épisode 4b, "Le contrôle de l'univers". Voir Céline Scemama-Heard, La partition des Histoire(s) du cinéma de Jean-Luc Godard, disponible sur le site du Centre de Recherche sur l'Image (CRI), Paris [11]
  43. Children Lose Nothing
  44. « Frost sans crier guerre »

Articles connexes

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Liens externes

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