La version imprimable n’est plus prise en charge et peut comporter des erreurs de génération. Veuillez mettre à jour les signets de votre navigateur et utiliser à la place la fonction d’impression par défaut de celui-ci.
a prononcé de l'arrière de la bouche comme dans pâte mais légèrement plus avancé, sauf dans quelques mots d’emprunt où il est prononcé à l’avant comme şikâyet ; dans ce dernier cas il est souvent orthographié â[1].
dur comme dans gogo, se palatise devant e, i, ö, ü et â (rüzgâr).
[ɡ], [ɟ]
Ğ, ğ
comme un G très faible : pour obtenir ce son prononcer un [w] sans bouger les lèvres. Après e, i, ö, ü, il se palatise et se rapproche du y : değil = deyil. En fin de syllabe, il prolonge la voyelle précédente. Par exemple çağdaş se prononce tchâdache[3].
comme en français dans panne. Ne nasalise pas la voyelle précédente.
[n]
O, o
toujours ouvert comme dans porte .
[ɔ]
Ö, ö
eu toujours ouvert comme dans peur, très rarement fermé comme dans vieux (öyle).
[œ], [ø]
P, p
comme en français
[p]
R, r
roulé, comme le r simple en espagnol (r entre deux voyelles et non rr ou r en début de mot).
[ɾ]
S, s
ss comme dans bosse mais plus avancé.
[s̟]
Ş, ş
ch comme dans chemin.
[ʃ]
T, t
comme en français.
[t̪]
U, u
ou de rouge, jamais u de lune.
[u]
Ü, ü
u comme dans lu.
[y]
V, v
comme en français, plus rarement [w] comme dans kuvaför[kuwɑfœɾ] ou tuvalet[tuwalɛt][6].
[v], [w]
Y, y
comme y dans yaourt ou -ille dans paille.
[j]
Z, z
comme en français mais plus avancé.
[z̟]
Notes et variantes
↑Ou bien comme a dans patte, d'après Zimmer et Orgun (Handbook of the IPA, article « Turkish », Cambridge University Press).
↑Ou bien toujours ouvert, è, d'après Berk et Bozdémir (introduction du Dictionnaire turc-français, L'Asiathèque, Dictionnaires des Langues'O).
↑C'est en fait une spirante dorso-vélaire sonore [ɰ] devant les voyelles a, ı, o et u, dont la friction est si faible qu'elle se confond avec la voyelle précédente. Entre voyelles, elle tend à s'amuïr. Cette lettre se nomme, en turc, yumuşak ge.
↑Le phonème /k/ se réalise [k] devant les voyelles a, ı, o et u et se palatalise en [k̟] devant les voyelles antérieures e, i, ö et ü, ce qu'on peut se représenter par ky (comme dans quiétude), mais de manière bien moins appuyée.
↑Le phonème /l/ se réalise [ɫ] partout sauf devant e, i, ö et ü, où il se palatalise en [l̟] (sorte de ly plus léger).